Les Etats-Unis doivent cesser «d’encourager la guerre» en Ukraine et «commencer à parler de paix», a déclaré hier le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, au terme d’une visite en Chine où il s’est rapproché de Xi Jinping.
La guerre en Ukraine ressemble de plus en plus à un piège dans lequel le Kremlin s’est précipité de tomber, il y a une année. Il est pratiquement impossible aujourd’hui d’évaluer les avancées de l’armée russe sur le terrain, l’état réel des rapports de forces opérationnelles, ou pronostiquer une issue au conflit à court ou moyen terme. Sur le plan diplomatique, également, il y a quand même très peu de victoires à revendiquer côté russe.
Ville de quelque 70 000 habitants avant le conflit, Bakhmout est le théâtre de combats particulièrement violents depuis des mois. Du fait de la longueur de la bataille et des lourdes pertes subies par les deux camps, la ville est devenue le symbole de la lutte entre Russes et Ukrainiens pour le contrôle de la région industrielle du Donbass.
La justice libanaise a ouvert une enquête pour détournement de plus de 300.000 dollars à l'ambassade du Liban en Ukraine, a annoncé lundi un responsable judiciaire à l'AFP.
Deux grandes forces s’affrontaient hier: d’un côté, le parti Gerb de M. Borissov, 63 ans, de l’autre les réformateurs pro-occidentaux de Kiril Petkov, entrepreneur de 42 ans qui a brièvement gouverné en 2022.
Le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé le week-end dernier que Moscou allait déployer des armes nucléaires «tactiques» au Bélarus, suscitant l’inquiétude en Ukraine et en Occident. Des responsables russes ont émis à plusieurs reprises des menaces à peine voilées de se servir de l’arme nucléaire en Ukraine en cas d’escalade significative du conflit.
A l’heure où la guerre en Ukraine ravive les peurs liées à l’arme nucléaire, le nombre d’ogives opérationnelles dans le monde a augmenté l’an dernier, selon un nouveau rapport.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé hier la prolongation de l’accord international sur l’exportation des céréales ukrainiennes, lors d’un discours télévisé, sans en préciser la durée.
La Russie a appelé hier Washington à cesser les vols «hostiles» de drones, après avoir été accusée d’avoir provoqué la chute d’un de ces appareils américains en mer Noire, au large de l’Ukraine, rapporte l’AFP citant la diplomatie russe.
Si la volonté du Kremlin venait à se réaliser, ce serait un séisme mondial qui risquerait d’ébranler l’hégémonie américaine et, par extension, occidentale.
La Russie jouit d’un fort potentiel céréalier qui engrange cet été entre 88 et 91 millions de tonnes de blé.
Mises à mal par la puissance de feu russe, les forces ukrainiennes fondent désormais leurs espoirs sur l’arrivée d’armements lourds réclamés sans relâche aux alliés occidentaux, comme les lance-roquettes multiples américains Himars, dont Kiev a annoncé l’arrivée jeudi en prédisant que «l’été sera chaud pour les occupants russes».
La guerre en Ukraine pourrait durer «des années». C’est ce qu’a indiqué le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, dans une interview publiée hier par le quotidien allemand Bild, relayé par l’AFP, exhortant les pays occidentaux à inscrire leur soutien à Kiev dans la durée.
Cet avis sera discuté lors du sommet européen des 23-24 juin et les dirigeants des 27 pays de l’UE devront donner leur feu vert à l’unanimité. La Commission a également donné un avis positif sur la candidature de la Moldavie, en revanche, la Géorgie doit attendre.
Le président russe a prévenu que Moscou frapperait de nouvelles cibles si les Occidentaux fournissent des missiles de longue portée à l’Ukraine, ce qui, selon lui, vise à «prolonger le conflit». En cas de telles livraisons, la Russie frapperait «des sites que nous n’avons pas visés jusqu’à présent», a déclaré M. Poutine à la chaîne de télévision Rossiya-1, sans plus de détails.
Les positions occidentales de soutien à l’Ukraine divergent de plus en plus entre les Anglo-Saxons et les Européens de l’Ouest, les premiers poursuivant un objectif stratégique d’affaiblissement de la Russie dont les conséquences potentielles inquiètent les seconds.
Le président russe, Vladimir Poutine, a proclamé hier que son armée combattait en Ukraine pour défendre «la patrie» face à la «menace inacceptable» que représente son voisin soutenu par l’Occident, devant des milliers de soldats russes défilant sur la place Rouge pour marquer l’anniversaire de la Victoire de 1945 sur l’Allemagne nazie.
La ville de Kherson, proche de la Crimée annexée par Moscou en 2014, est la première et à ce jour la seule ville d’importance ukrainienne dont les Russes aient pris complètement le contrôle depuis le début de leur offensive en Ukraine, le 24 février. Ils en ont revendiqué la prise le 3 mars.
Selon le haut responsable russe parlementaire, la Russie va aider la région de Kherson, comme elle aide déjà, dans l’est de l’Ukraine, les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk autoproclamées et dont Moscou a reconnu l’indépendance.
Saïd Bouamama est sociologue spécialiste des questions de discrimination et des processus de domination. Militant associatif et politique de nationalité algérienne résidant en France, il est auteur de plus d’une trentaine d’ouvrages, notamment Algérie, les racines de l’intégrisme (EPO 1999), Planter du blanc : chroniques du (néo)colonialisme français (Syllepse 2019), L’Affaire Georges Ibrahim Abdallah (Premiers matins de novembre 2021). Dans cet entretien, il explique la propagande de guerre au profit d’une version monolithique de la guerre en Ukraine, le piège de Thucydide et la volonté anglo-saxonne surtout de réduire «le pivot asiatique». La logique impérialiste vise aussi, selon lui, les pays de l’Afrique du Nord, notamment l’Algérie, et sous-tend idéologiquement la pétition des 80 intellectuels.