«C’est la première fois que la civilisation humaine fait face à un risque d’effondrement. Je pense que nous pourrions un jour disparaître à cause des abeilles.» Cette perspective du professeur Paul R. Ehrlich, biologiste à l’Université Stanford, résonne particulièrement dans les monts de Béni Chougrane, à Mascara, où des apiculteurs assistent impuissants à la disparition de leurs ruches.
On continue notre aventure au cœur des différentes contrées de l’Algérie profonde. On découvre à chaque fois combien l’histoire de notre pays est plusieurs fois millénaire et on réalise surtout combien les potentialités touristiques de notre pays sont énormes… des potentialités qui attendent juste d’être exploitées et mises en valeur.
C’est sous un ciel clair, malgré une fraîcheur matinale en ce mardi 19 novembre, que l’équipe médicale du secteur de la santé a investi la mechta d’El Hmaïde. Nichée dans une zone rurale à 15 km au sud-ouest de Constantine, cette localité de la commune de Aïn Smara, paisible et isolée, a été le théâtre d’une initiative sanitaire visant à rapprocher les soins des populations démunies.
Nous avons scindé notre programme de solidarité en plusieurs volets. Le premier consiste en l’opération de distribution de couffins alimentaires.
Pas moins de 45 120 familles nécessiteuses benificieront de la prime de solidarité. Les organisations humanitaires ont mobilisé leurs volontaires, sollicitant aussi leurs bienfaiteurs pour distribuer des couffins alimentaires.
En débarquant à Dakar et au premier abord du centre-ville historique, il y a un constat évident de pauvreté, ne serait-ce que par le nombre d’enfants qui mendient ou des adultes interpellant, certes plus discrètement, les passants pour quémander de quoi nourrir leur progéniture.
On les croyait anéantis et leur doléance définitivement satisfaite, car personne n’évoque leur cas, et ce, depuis longtemps. Ils habitaient des maisons de fortune datant de l’ère coloniale.
En quittant la ville de Boghni, vers le sud de l’agglomération, une plaque de signalisation indique que Tala Guilef est à 15 kilomètres. «Cela vaut le coup d’y aller», nous dit un citoyen à qui nous avons demandé comment s’y rendre. Nous avons ainsi pris la route vers ce site touristique en empruntant la RN 30 B en passant par Ath Mendès.
-Malgré la dégradation de la route, beaucoup de gens préfèrent se rendre à Tala Guilef. Comment voyez-vous ce regain d’intérêt affiché par les visiteurs pour cette zone touristique ? L’accès à Tala Guilef se fait via la route nationale 30 B qui est certes dégradée. Elle n’a pas été réhabilitée parce qu’il y a encore des travaux au niveau de l’hôtel qui seront achevés dans peu de temps. Une fois ce complexe mis en service, ce tronçon connaîtra une opération de revêtement et d’entretien. Avec la relance de l’activité hôtelière à Tala Guilef, il y aura beaucoup d’améliorations. Le tronçon routier sera également refait de façon à permettre aux visiteurs de s’y rendre sans difficultés. C’est juste une question de temps. Effectivement, il y a beaucoup de gens qui viennent à Tala Guilef durant toutes les journées de la semaine, et ce, pour la plupart dans le cadre des randonnées organisées par des agences de voyages. Toutefois, il est important de souligner qu’il y a des groupes qui, une fois partis le soir, laissent leurs déchets partout dans la forêt, ce qui empeste l’environnement. Il y a des dépotoirs qui se multiplient dans le site et défigurent le paysage.
Palace Jugurtha, luxueux établissement hôtelier à l’ouest de Gafsa, au bord de la route qui mène à la frontière algérienne à une trentaine de kilomètres à vol d’oiseau.
Il était midi, par cette journée relativement froide et ensoleillée du mois de novembre. Un léger brouhaha, caractérisé par une certaine tristesse et douleur régnait dans la salle d’attente du centre anti-cancer du CHU Dr Benbadis de Constantine. Un service enveloppé dans un décor austère. Attaf a pris place dans un coin, observant les patients qui attendaient leur tour.
Mohamed Nadjem Toukhtoukh, 40 ans, magistère en sociologie du savoir, adore partager ses expérimentations agricoles avec les autres. Il prône une agriculture oasienne moderne et raisonnée autour du palmier dattier et des semences paysannes locales qu’il produit lui-même et propose à la vente chaque samedi.
Le 26e Salon international du livre d’Alger (SILA) se poursuit au Palais des expositions des Pins maritimes, à l’ouest de la capitale, avec l’organisation de plusieurs rencontres, débats et vente-dédicaces.
A travers pratiquement tout le continent, la presse et les journalistes traversent un sale temps. En matière de liberté de presse, l’Afrique connaît une régression d’au moins une dizaine d’années.
On peut noter un drôle de contraste entre l’animation de folie qui prévaut à l’est d’Oran en nocturne (où on a l’impression que la ville ne dort jamais) et le centre-ville qui, lui, fait grise mine, avec ses rues de Larbi Ben M’hidi et de Khemisti, presque désertes dès 22h, si ce n’est les quelques bistrots qui font de la résistance en restant ouverts jusqu’à minuit.
De malheureux satellite de Constantine, la villenouvelle s’est affranchie manifestement pour se forger une identité propre envers et contre tout, contre tous ceux qui ont misé sur son échec.
Scènes inédites à Batna. Depuis le début du Ramadhan, les quartiers de la ville sont sillonnés par des camions-citernes de l’Algérienne des eaux (ADE) qui viennent remplir réservoirs et jerricans depuis que l’eau ne coule plus dans les robinets. Des engins, dont la plupart sont empruntés aux wilayas d’Oum El Bouaghi, Constantine et Béjaïa, sont acheminés pour parer à l’urgence.