En pleine escalade des tensions au Moyen-Orient, un groupe de huit journalistes marocains du secteur public et privé a effectué une visite en Israël du 4 au 9 novembre. Cette invitation, émise par le gouvernement israélien et organisée par le bureau de liaison israélien à Rabat, a suscité de vives réactions au sein de l’opinion publique marocaine et arabe, en raison du contexte actuel de violences intensifiées à Ghaza et des attaques qui se sont étendues jusqu’au Liban.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, jeudi au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif Rahal (Alger), la cérémonie de célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, qui coïncide avec le 3 mai de chaque année.
Pas moins de 260 journalistes de médias publics et privés suivent depuis hier une formation de trois jours dans le domaine des hydrocarbures.
Dans une déclaration conjointe rendue publique jeudi, les experts de l’Onu affirment que la guerre menée par Israël contre Ghaza est devenue «le conflit le plus meurtrier et le plus dangereux de l’histoire récente pour les journalistes».
Un autre journaliste palestinien, Issam Al-Lulu, a été tué hier suite aux bombardements qui ont ciblé une zone d’habitation à Al Zawaida, dans la partie centrale de la Bande de Ghaza, rapporte l’agence Wafa.
Des membres de la commission information et communication de l’Assemblée populaire nationale (APN) soumettent une série de suggestions pour développer le système médiatique algérien. Ayant reçu, mardi dernier, le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, dans le cadre de l’examen de la loi du règlement budgétaire 2021, ils soulignent l’incapacité du système actuel à faire face «aux campagnes visant l’Algérie».
Le ministère de la Communication et la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (Cosob) ont signé, jeudi dernier, une convention portant sur la formation de journalistes dans le secteur financier.
La justice iranienne a annoncé son intention de poursuivre deux journalistes, Niloufar Hamedi et Elaheh Mohammadi, pour avoir été photographiées sans le voile obligatoire à leur sortie de la prison d'Evin, à Téhéran, où elles avaient été détenues pendant près de 17 mois. Les photos ont circulé sur les réseaux sociaux après leur libération la veille.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a déclaré hier que les crimes contre les journalistes étaient inclus dans son enquête sur des crimes de guerre à Ghaza, où plusieurs dizaines de journalistes sont tombés en martyrs.
Selon le Bureau gouvernemental des médias à Ghaza, le nombre de journalistes tués dans les raids israéliens s’élève à 96. A préciser toutefois que ces journalistes ne sont pas tous morts dans l’exercice de leur fonction.
L'Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'homme a déclaré que l'agression sioniste contre Ghaza a entraîné le taux de décès de journalistes le plus élevé de l'histoire moderne, appelant à «une enquête internationale indépendante» sur les crimes contre la corporation.
C’est une guerre sans témoins et sans images que souhaite mener Israël, n’hésitant pas à cibler les journalistes de Ghaza et leurs familles dans le but d’instaurer ainsi un «black-out» médiatique. En 25 jours de bombardements massifs, 38 journalistes et professionnels des médias ont perdu la vie, selon un décompte du Syndicat des journalistes palestiniens publié mardi soir par l’agence palestinienne Wafa. Les domiciles d’au moins 35 journalistes ont été bombardés, entraînant la mort de dizaines de membres de leurs familles.
Des journalistes africains ont appelé à la non accréditation à la CAN 2023, qui aura lieu en janvier prochain en Côte d’Ivoire. L’appel émane de confrères qui à travers cet acte dénoncent la mainmise totale de la FIFA sur l’instance faîtière du football continental.
Des confrères, qui ont fait partie de la commission média, qui a assuré la couverture du CHAN et de la CAN U17 organisés par l’Algérie, il y a quelques mois, sont très remontés contre la Fédération algérienne de football (FAF) qui, jusqu’à ce jour, ne leur a pas encore versé leurs indemnités.
Des dizaines de journalistes se sont rassemblés hier à Tunis pour manifester contre l’audition par la police de deux journalistes d’une radio privée pour avoir évoqué dans leur émission des défaillances dans le recrutement au sein des services de sécurité, rapporte l’AFP.
Le président Abdelmadjid Tebboune a promis de «mettre tous les moyens à la disposition des titres de presse nationaux sans exception». «Sans presse, nous n’irons pas loin... une presse responsable... une presse professionnelle», a-t-il soutenu.
Sans retraite et sans logement, des journalistes correspondants terminent leurs carrières dans le dénuement.
Des journalistes ont manifesté jeudi contre les «violations» qui menacent, selon eux, les libertés en Tunisie, notamment depuis le coup de force du président Kaïs Saïed, dénonçant une politique «répressive» contre les médias.
Deux journalistes de la radio régionale d’El Tarf, Nadjet Benmessaoud, réalisatrice de l’émission «Ton médecin en direct» et son époux Karim Boughaba, animateur, sont de nouveaux convoqués devant la justice.
Trois journalistes algériens partis couvrir la Coupe d’Afrique des nations, qui se déroule actuellement au Cameroun, ont été victimes d’une agression à l’arme blanche dimanche soir à Douala près de leur hôtel.