Agression contre Ghaza : Le taux de décès de journalistes le plus élevé de l'histoire moderne

21/11/2023 mis à jour: 16:14
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L'Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'homme a déclaré que l'agression sioniste contre Ghaza a entraîné le taux de décès de journalistes le plus élevé de l'histoire moderne, appelant à «une enquête internationale indépendante» sur les crimes contre la corporation. 

Dans un communiqué publié dimanche sur son site, l'organisation a affirmé que l'agression sioniste à Ghaza a entraîné la mort de 59 journalistes palestiniens. L'organisation considère qu'«il s'agit du taux le plus élevé de journalistes tués dans des guerres ou des conflits dans l'histoire moderne». Selon Euro-Med Monitor, l'entité sioniste «n’a délibérément laissé aucun refuge aux journalistes dans la Bande de Ghaza. 

Des journalistes ont même été pris pour cible alors qu'ils portaient des gilets de presse sur le terrain, à l'intérieur des tentes de presse érigées pour la couverture médiatique à côté des hôpitaux et dans leurs maisons familiales». Pendant ce temps, les attaques aériennes et d'artillerie sionistes ont détruit complètement ou partiellement au moins 117 bureaux de presse, et la grande majorité des 24 stations de radio de la Bande de Ghaza ont été perturbées en raison des fréquentes attaques et du manque de carburant. Cibler les journalistes est considéré comme un crime de guerre au regard du droit international humanitaire, a déclaré Euro-Med Monitor. 

L'Observatoire Euro-Med des droits de l'homme a appelé à une enquête internationale indépendante sur les crimes commis par l'entité sioniste contre les journalistes. L'organisation a également exhorté la communauté internationale à mettre fin à la politique d'impunité qui permet à l'entité sioniste de cibler de plus en plus de journalistes. 

A signaler que le président en exercice de l'Union africaine (UA), Azali Assoumani, a condamné hier à Berlin l'agression israélienne contre Ghaza qui «n'est pas excusable» et va nourrir «l'extrémisme». «Imaginez un enfant qui a vu sa maman, qui a vu son père tués (...)», a dit Azali Assoumani, président des Comores, en marge d'une réunion du forum «G20 Compact with Africa», dédié à la promotion de l'investissement privé en Afrique. Dans le conflit au Proche-Orient, «tant qu'il n'y aura pas deux Etats comme l'ont réclamé les Nations unies, il n'y aura pas de paix dans cette région», a-t-il estimé. 

Pour la 45e journée consécutive, l'armée d'occupation sioniste mène une agression barbare contre la Bande de Ghaza, faisant des milliers de martyrs et de blessés, dont la majorité – 70% du bilan total, selon des chiffres officiels – sont des femmes et des enfants. 

De son côté, le Premier ministre palestinien, Muhammad Shtayyeh, a appelé de nouveau, hier, la communauté internationale à «élever la voix» et œuvrer dans le sens de mettre fin aux massacres et crimes de l'entité sioniste à Ghaza, qui perdurent depuis le 7 octobre dernier. 

Dans une allocution à l'entame d'une réunion hebdomadaire de son gouvernement à Ramallah, M. Shtayyeh a appelé «les Nations unies et la Croix-Rouge à assumer leurs responsabilités et à élever la voix contre les massacres et le génocide commis par l'armée d'occupation contre le peuple palestinien dans la Bande de Ghaza, dont le meurtre d'enfants, de femmes et de personnes âgées et des civils». «Malgré l'horreur de ce qui se passe à Ghaza, certains pays refusent toujours un cessez-le-feu, ce qui encourage Israël à commettre davantage de meurtres et à violer le droit humanitaire international et tous les traités internationaux», a déploré le Premier ministre palestinien. 

Il a dénoncé, dans le même ordre d'idées, la privation des Palestiniens d'eau, d'électricité et des communications, ainsi que le bombardement par les forces d'occupation sionistes des écoles, mosquées et hôpitaux.

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