Aboutissement d’un long processus. Le 1er Novembre 1954, correspondant à la date du déclenchement de la Guerre de libération nationale, dont nous célébrons cette année le 70e anniversaire, n’était pas une idée venue du néant. Il est le fruit de plusieurs décennies de luttes multiformes contre un système colonial inique. Comment ces luttes ont-elles débouché sur une révolution armée ? Quel est le rôle de la classe politique algérienne de l’époque ? Des historiens nous en parlent.
Une multitude de sigles pour une même cause. Le nationalisme algérien n’est pas porté par une seule voix. Au contraire, les voies étaient multiples. Divers courants y étaient représentés, en dépit de la répression du colonialisme. Un véritable multipartisme a, en effet, vu le jour en Algérie bien avant l’indépendance. Le Mouvement national avait plusieurs facettes.
Une autre tache noire dans l’histoire du colonialisme français en Algérie. Le 6 novembre 1959, l’armée coloniale avait commis un crime «atroce et impardonnable» resté gravé à ce jour dans la mémoire de nombreux habitants des Issers, à 25 km de Boumerdès.
Il faut dire que la Kabylie, particulièrement la région de Tizi Ouzou, était prête pour l’action armée avant même le déclenchement de la guerre de Libération nationale, le 1er novembre 1954, même si elle n’était pas représentée dans la première réunion du Comité révolutionnaire d’unité et d’action (CRUA) créé en mars 1954. Beaucoup de gens de la région, les émigrés surtout, ont rejoint l’Etoile nord-africaine dès 1926, puis le PPA-MTLD
Si l’on devait résumer ce qu’est le premier Novembre dans notre histoire moderne, on dirait que c’est le point de confluence de toutes les colères contenues depuis 124 ans, de domination coloniale. Sid-Ali Abdelhamid, aujourd’hui disparu depuis le 6 mars 2022, témoin, acteur et animateur dans le Mouvement national dans son courant indépendantiste, a relaté pour El Watan les faits desquels il a été à la fois témoin et acteur, des faits que l’histoire retient comme ayant grandement concouru au déclenchement de la lutte armée.
Native d’Oran, Aline Larribère était la dernière d’une lignée de militants anticolonialistes. Actifs pour la justice et la liberté du peuple, leur engagement n’a jamais fait défaut pour l’Algérie
Le contentieux historique entre l’Algérie et la France est, rappelons-le, très lourd. En plus de la torture, les essais nucléaires dans le Sahara et les enfumades figurent aussi dans la longue liste des crimes coloniaux.
La mémoire du colonel de l’ALN, Akli Mohand Oulhadj, ancien chef de la Wilaya III historique, a été honorée, hier, dans sa commune natale, Bouzeguene, wilaya de Tizi Ouzou.
Le Centre de formation professionnelle et de l’apprentissage (CFPA) de Meurad (Tipasa) avait dédié la journée du 2 novembre à l’histoire du combat héroïque du peuple algérien. Une conférence a été animée par un représentant de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM) sur le combat de l’héroïne Yamina Oudaï (1911-1957), l’une des martyrs de la Révolution algérienne, native de Hadjout, épouse d’un chahid, maman d’un chahid et mère de 3 enfants en bas âge, qui a rejoint les rangs de l’ALN.
Pendant de longues années, l’Algérie réclamait à la France officielle la restitution des archives concernant la période coloniale. Sa demande est, cependant, restée sans suite. En août 2022, le président Abdelmadjid Tebboune et son homologue français, Emmanuel Macron, qui était alors en visite à Alger, se sont mis d’accord pour faciliter l’accès des historiens algériens et français aux archives conservées en France et en Algérie.
S’inscrivant résolument dans la trajectoire du 1er Novembre 1954, l’offensive du 20 Août 1955 est un véritable sursaut révolutionnaire qui a donné plus d’ampleur et plus d’efficacité au processus libérateur dans sa dimension nationale.
Un puissant courant unitaire traversait le continent africain. Les partis politiques, les syndicats et les étudiants avaient mis en place des organisations à l’échelle des ensembles régionaux. Les colonialistes avaient des objectifs dictés par leurs intérêts et contraires à ceux des peuples africains ; ils ont repris le vieil adage romain «diviser pour régner».
Le rôle des zaouïas dans la formation d’une génération, qui était le réservoir de l’Armée de libération nationale (ALN) durant la glorieuse guerre de Libération, a été mis en exergue lors d’une conférence organisée hier à Mascara.
Un élève de la commune d’Oudjana, relevant de la wilaya de Jijel, a réalisé un court métrage relatant l’histoire d’un chahid tombé au champ d’honneur dans une des batailles l’opposant à la soldatesque coloniale française à Kantra- Bouank El Kalaâ, à Bouafroune.
Le Comité du centenaire de Krim Belkacem a organisé un événement inaugurant le centenaire de sa naissance, à l’Académie de géopolitique de Paris, le lundi 20 mars. Cette reconnaissance d’hommage et d’histoire se déroulera durant toute l’année 2023 à travers des conférences, expositions, contributions écrites, émissions radio, télévision, témoignages de familles, amis et historiens.
Notre amie Monique Hervo nous a quittés le lundi 20 mars à Nanterre, au Centre d’accueil et de soin hospitalier où elle résidait depuis le début du mois de février.» Décédée à 95 ans la «combattante pour la dignité humaine et pour la fraternité», dont la dépouille sera rapatriée vendredi, sera inhumée au cimetière El Alia à Alger, où elle reposera auprès des militants et des martyrs pour l’indépendance de l’Algérie. L’information est donnée par Mehdi Lalaoui, cofondateur de l’association «Au nom de la Mémoire» sur le 17 Octobre 1961.
Le secrétaire général de l’organisation, Abdelkrim Khodri, a souligné, lors de cette rencontre intitulée «stratégie de l’information digitale pour préserver la mémoire nationale et faire face aux guerres de quatrième génération», l’impératif d’aller vers les outils et moyens numériques pour renforcer le front intérieur et consacrer le leadership algérien au niveau international par la riposte aux attaques qui visent l’histoire nationale, les composantes de la mémoire et le patrimoine culturel des Algériens
Un avion de type Piper-Cup, équipé d’un fusil mitrailleur Rezible, qui escortait le long convoi de l’armée coloniale à basse altitude, a été abattu ; 18 véhicules de transports des troupes françaises ont été détruits ; 50 militaires français tués et plusieurs autres blessés, dont des officiers, un lot d’armement composé de 15 carabines US, de 14 mitraillettes mat 49, 11 fusils US Barent, 2 mitrailleuses US30, 3 postes-radios, plusieurs documents confidentiels récupérés», tel est le bilan communiqué par l’officier de l’ALN, Ghebalou H’Mimed, communiqué à l’issue de l’embuscade commandée en cet après-midi du jeudi 28 février 1957 par le chef commando héroïque de l’ALN, Noufi Ahmed dit Abdelhak (1932-1957).
Il s’appelait Ammi Boudjemaâ, cafetier à la place Negrier (actuelle place de Souk El Asser) à Constantine. Il a été abattu dans son café. Il s’appelait Ammi Achour, bouquiniste de son état, rue Sidi Lakhdar. Il a été blessé.
L’ambassade d’Italie à Alger a publié un nouveau livre intitulé Enrico Mattei et l’Algérie. Un ami inoubliable (1962-2022), imprimé en Algérie pour l’ambassade d’Italie par la maison d’édition Barzakh.