Dans son dernier rapport, Amnesty International a affirmé sur la base d’une enquête documenté qu’Israël «a commis et continue de commettre un génocide contre la population de Ghaza». Le rapport a été précédé par la publication par des médias américain et britannique, de nombreux aveux glaçants de soldats israéliens sur les crimes de guerre commis à Ghaza.
Une guerre civile atroce plonge, depuis plus de deux ans, l’un des pays parmi les plus grands d’Afrique. Le peuple soudanais paye un lourd tribut à un conflit qui ne le concerne pas. Le silence de la communauté internationale et celui de la Ligue arabe ajoutent à l’incompréhension.
Le département d’Etat américain a nié toute preuve sur le fait qu’Israël commet un génocide à Ghaza, en réponse au rapport d’un groupe spécial de l’Onu, qui a affirmé le contraire. Pour les experts onusiens, l’armée sioniste a largué plus de 25 000 tonnes d’explosifs sur l’enclave, soit l’équivalent de deux bombes nucléaires. Pour eux, «les destructions massives qui en ont résulté sont conformes aux caractéristiques d’un génocide» et «auront un impact sur la santé des Ghazaouis pendant des générations». Les etats-unis ont déclaré «ne pas avoir constaté de déplacements spécifiques» de civils, qualifiés par HRW de «crime contre l’humanité», et justifié le comportement de l’armée israélienne.
Les stades sont devenus des espaces d’expressions de solidarité. Les supporters utilisent des gradins pour exprimer leur soutien aux populations de Ghaza et du Liban, victimes de bombardements intenses et d’un blocus sévère.
Benedicto Lucas Garcia, 92 ans, déjà condamné pour crimes contre l’humanité, est accusé d’avoir joué un rôle dans le massacre de plus de 1200 indigènes mayas ixils entre 1978 et 1982, alors que son frère était au pouvoir.
Tout au long de ces 7 mois d’agression contre les populations civiles palestiniennes, on a pu se rendre compte à quel point le degré d’inhumanité a été chaque jour dépassé par les ordonnateurs du génocide et de l’épuration ethnique qui n’épargnent ni femmes ni enfants.
Les crimes de guerre commis par l’armée israélienne d’occupation contre les Palestiniens de la bande de Ghaza se suivent et malheureusement ne se ressemblent pas.
Deuxième plus grand fournisseur d’armes d’Israël (après les Etats-Unis), l’Allemagne fait face à deux plaintes devant ses tribunaux et une troisième devant la Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction de l’Onu, devant laquelle elle a comparu mardi dernier pour «complicité» et «facilitation» de génocide à Ghaza. Au début du mois de novembre dernier, ses ventes ont atteint 300 millions d’euros, soit dix fois plus que l’année précédente.
Ouvertes hier, les audiences relatives à la requête d’indication introduite le 15 mars dernier par le Nicaragua, devant la Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction de l’Onu, contre l’Allemagne pour «complicité» de génocide à Ghaza, ont été entamées par les exposés de l’équipe juridique du Nicaragua, au Palais de la Paix, à La Haye, aux Pays-Bas, et doivent se terminer aujourd’hui avec les plaidoiries de la partie allemande.
Le camp des alliés d’Israël se fragilise de plus en plus, en raison de la guerre génocidaire menée à Ghaza, notamment depuis l’assassinat des sept humanitaires, dont quatre étrangers, de l’Ong WCK (World Central Kitchen), par des raids sionistes ainsi que l’adoption par le Conseil des droits de l’homme de l’Onu, d’une résolution pour un blocus sur les armes destinées à Israël.
Le Hamas affirme qu’il «ne renoncerait pas» à ses exigences pour un cessez-le-feu avec Israël, tout en annonçant l’envoi d’une délégation aux discussions du Caire.
Dans sa réponse à la nouvelle demande sud-africaine, devant la CIJ (Cour internationale de justice), de mesures conservatoires additionnelles contre le génocide à Ghaza, l’Etat hébreu s’est contenté de s’attaquer de manière virulente à Pretoria, en qualifiant la requête de «scandaleuse» et «répugnante». Il fait le déni des neuf injonctions décrétées par la CIJ le 26 janvier et réaffirmées le 16 février dernier par cette haute juridiction onusienne.
Le porte-parole du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), James Elder, a rapporté que plus de 13 000 enfants ont été tués à Ghaza, théâtre d’une guerre génocidaire sioniste depuis le 7 octobre 2023.
La secrétaire générale (SG) du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a dénoncé, hier à Alger, la «poursuite du génocide» des Palestiniens après plus de cinq mois de l’agression israélienne à Ghaza.
Le procès intenté par le Nicaragua à l’Allemagne devant la Cour internationale de justice (CIJ), pour complicité de «génocide» à Ghaza et dont les audiences auront lieu les 8 et 9 avril prochain à La Haye, fait tache d’huile. Certains pays alliés d’Israël ont suspendu leurs livraisons d’armes alors que d’autres ont annoncé la reprise du financement de l’Unrwa – dont la suspension a aggravé la situation humanitaire chaotique à Ghaza – de peur de se retrouver au banc des accusés pour leur soutien à la guerre génocidaire menée par l’entité sioniste.
Alors que l’Afrique du Sud est revenue à la charge le 6 mars, en demandant, pour la seconde fois, à la Cour internationale de justice des mesures conservatoires urgentes contre Israël, la haute juridiction onusienne annonce la programmation, pour les 8 et 9 avril prochain, des audiences relatives aux mêmes demandes présentées le 1er du mois en cours par le Nicaragua contre l’Allemagne, pour sa «participation plausible» au génocide à Ghaza.
Malgré les opérations humanitaires qui se multiplient pour tenter d’approvisionner la bande de Ghaza, les quantités de vivres qui réussissent à entrer dans l’enclave assiégée demeurent extrêmement insuffisantes. «Il est impensable qu’en 2024, dans un monde qui produit plus que suffisamment de nourriture, des enfants palestiniens meurent de faim», déplore l’ONG Defence For Children.
Cinq personnes ont été tuées et dix autres blessées dans la nuit de vendredi, lors d’un largage aérien de colis humanitaires sur un camp de réfugiés, selon des médias.
Après l’Afrique du Sud, c’est au tour du Nicaragua de déposer, devant la Cour internationale de justice, une requête, non pas contre Israël, mais contre l’Allemagne qui à travers son soutien à l'Etat hébreu «participe à la commission d’un génocide» à Ghaza. La requête est accompagnée d’une demande de mesures conservatoires urgentes pour empêcher un tel crime.
Cela fait déjà 150 jours que les images du génocide perpétré par l’Etat criminel d’Israël contre le peuple palestinien à Ghaza inondent les médias et les réseaux sociaux dans le monde. Une barbarie rappelant tout ce que l’humanité avait connu depuis la Deuxième Guerre mondiale, en passant par les atrocités commises au Vietnam, au Liban jusqu’aux massacres de Srebrenica en Bosnie-Herzégovine.