Pour étouffer le scandale qui a coûté la vie à 27 migrants subsahariens aux portes de Melilla, les autorités marocaines se sont empressées d’enterrer 21 corps en catimini.
Même en période de pandémie, les migrations internationales sont restées omniprésentes.
Douze associations et mouvements de défense des droits humains, marocains et européens, ont publié un communiqué commun pour dénoncer l’accord entre l’Espagne et le Maroc sur l’immigration et réclament une enquête approfondie et indépendante pour identifier les responsables de la mort tragique de 27 migrants subsahariens et deux gendarmes marocains aux portes de Melilla.
Plusieurs voix ont exprimé leur indignation face au drame survenu vendredi, quand 23 migrants d’origine africaine sont morts en tentant d’entrer dans l’enclave espagnole de Melilla, dénoncé l’usage «disproportionné» de la force par la police marocaine et réclamé une enquête sur cette tragédie migratoire.
La principale organisation marocaine de défense des droits humains a réclamé une enquête hier, au lendemain de la tentative d’entrée de près de 2000 migrants subsahariens dans l’enclave espagnole de Melilla, au cours de laquelle 18 personnes ont péri, une «tragédie» sans précédent au Maroc. «Nous appelons à l’ouverture d’une enquête rapide et transparente», a déclaré à la presse Mohamed Amine Abidar, le président de la section de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) à Nador, dans le nord du Maroc. Une association espagnole a évoqué le chiffre de 60 morts parmi les migrants, 4 décès chez les gendarmes marocains et plus de 700 blessés jugés dans un état grave.
La sélection nationale de football des moins de 18 ans (U18) effectuera son baptême de feu aux Jeux méditerranéens cet après midi face à l’Espagne, retrouvailles de la précédente édition à Tarragone en 2018.
L’ancien ministre des Affaires étrangères espagnol, José Manuel Garcia-Margallo, a critiqué hier les actions de l’actuel gouvernement de Pedro Sanchez, après son revirement dans le dossier sahraoui et la suspension par l’Algérie du traité bilatéral d’amitié, de bon voisinage et de coopération, estimant que c’était «une erreur» d’aller se plaindre à l’Union européenne (UE).
Le département de Ramtane Lamamra considère qu’il s’agit là d’«un désaccord politique avec un pays européen de nature bilatérale n’ayant aucune incidence sur les engagements de l’Algérie à l’égard de l’Union européenne et ne nécessitant, par voie de conséquence, nullement le déclenchement d’une quelconque consultation européenne aux fins de réaction collective».
L’Espagne a déclaré, au lendemain de la suspension du traité d’amitié et de coopération par l’Algérie, qu’elle défendrait fermement ses intérêts nationaux.
La décision prise par l’Algérie de suspendre le «traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération», qui lie Alger et Madrid depuis 2002, a fait réagir l’Union européenne en tant qu’allié «organique» de l’Espagne.
Le ministre des Affaires étrangères espagnol, José Manuel Albares, a annulé son voyage au sommet des Amériques et s’est rendu en urgence à Bruxelles pour impliquer l’Union européenne dans la crise entre les deux pays, deux jours après que l’Algérie ait suspendu son traité d’amitié avec l’Espagne en réponse au changement de position de la Moncloa sur le Sahara occidental, pour rencontrer, Valdis Dombrovskis, commissaire européen au Commerce depuis 2020, et Josep Borrell, haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité depuis 2019.
La Banque d’Espagne est inquiète des lourdes conséquences de la crise diplomatique entre Madrid et Alger sur l’économie de l’Etat ibérique.
L'Algérie a réagi, aujourd'hui, samedi 11 juin, aux déclarations faites au nom de l'Union européenne par deux responsables au sujet de la suspension du traité d'amitié et de coopération avec l'Espagne.
Après avoir pris connaissance de la décision des autorités algériennes de suspendre le traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération liant l’Algérie et l’Espagne, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a fait savoir que l’Exécutif est «en train d´analyser la portée pratique et les implications au niveau national et européen», pour donner «une réponse appropriée, sereine, constructive, mais aussi ferme dans la défense des intérêts de l’Espagne et des entreprises espagnoles».
A quelques jours de l’ouverture de la 53e Foire internationale d’Alger (FIA), qui connaît habituellement une forte participation du côté des entreprises espagnoles, l’Algérie suspend ses échanges commerciaux avec ce pays en réponse à sa position vis-à-vis de la cause sahraouie. Une décision prise en application de la suspension du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération avec le royaume d’Espagne.
La suspension par l’Algérie de son traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération avec l’Espagne, suite à la confirmation du virage opéré par le gouvernement espagnol de Pedro Sánchez sur le Sahara occidental, fait planer, selon les craintes exprimées par la presse espagnole, le risque d’une rupture des contrats gaziers entre les deux pays, ou au moins une forte augmentation des prix du gaz.
L’Algérie a décidé «de procéder à la suspension immédiate du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération», signé le 8 octobre 2002, a indiqué un communiqué de la présidence de la République, rendu public hier. La crise entre l’Algérie et l’Espagne a été déclenchée par le gouvernement espagnol qui, le 18 mars dernier, avait décidé de considérer que «le plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental est la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend».
L'Algérie a décidé de procéder à la suspension "immédiate" du Traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération qu'elle a conclu le 8 octobre 2002 avec le Royaume d'Espagne, a indiqué mercredi 8 juin une déclaration de la Présidence de la République.
La Foire d’avril (La Feria de Abril), appelée aussi la Feria de Sevilla, est une fête populaire qui a lieu chaque année à Séville, en Andalousie.
L’affaire de cyberespionnage qui agite le monde politique en Espagne depuis le mois dernier a pris une nouvelle tournure lundi, avec l’annonce par le gouvernement que le Premier ministre Pedro Sanchez et la ministre de la Défense avaient été espionnés par le logiciel israélien Pegasus.