Alors que les bombardements barbares sur la Bande de Ghaza se poursuivent, de nombreux pays ont pris la décision d’engager une procédure (ou de la soutenir) devant la Cour pénale internationale (CPI), contre l’entité sioniste pour «génocide».
Plusieurs dizaines de Palestiniens sont morts et des dizaines d’autres ont été blessés dans les bombardements acharnés menés par l’armée d’occupation israélienne dans la Bande de Ghaza. Le dernier bilan de l’agression israélienne fait état de plus de 11 078 martyrs, dont 4506 enfants et 3027 femmes, quelque 27 490 citoyens blessés.
Les revendications en faveur d’un cessez-le-feu immédiat à Ghaza se sont multipliées de la part des citoyens du monde entier ainsi que de certains dirigeants éclairés. Un immense cortège, s’étirant sur près de 4 kilomètres, a défilé dans les rues de la capitale anglaise pour réclamer un cessez-le-feu immédiat à Ghaza.
Durant toute la nuit de samedi à hier, la population de Ghaza, en Palestine occupée, a vécu l’horreur, avec d’intenses et incessantes frappes aériennes, visant des écoles de réfugiés de l’Onu, des hôpitaux surchargés et privés de moyens humains et matériels, des camps de réfugiés situés dans le sud de Ghaza et en Cisjordanie.
Le Sommet d’Alger de la Ligue arabe, tenu au mois de novembre 2022, s’était clôturé avec une «Déclaration d’Alger» sans aucune ambiguïté quant aux engagements politiques et économiques que les pays arabes devaient prendre vis-à-vis de la noble cause palestinienne.
Des milliers de Palestiniens continuent de fuir la zone assiégée au nord de la Bande de Ghaza, où les denrées de base manquent cruellement. Cette route a encore été empruntée par 30 000 personnes, avant-hier, malgré des explosions qui y ont fait des morts, a déploré le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).
L’armée israélienne continue de bombarder les hôpitaux de Ghaza où sont piégés des milliers de blessés, des femmes et des enfants essentiellement, ainsi que des personnes déplacées.
L'histoire des conflits armés dans le monde a montré que les enfants ont toujours été les principales victimes. Dans la guerre génocidaire menée depuis plus d’un mois par l’armée sioniste contre la population palestinienne, ces petits sont les cibles privilégiées.
Le conflit entre l’armée d’occupation israélienne et les Palestiniens ne date pas du 7 octobre dernier, il a commencé en 1948 avec la décision du Conseil de sécurité de l’ONU ou plutôt des cinq puissances mondiales de créer une entité israélienne en Palestine.
Le génocide israélien se poursuit à Ghaza. Trente-cinq jours depuis le début de la nouvelle agression, le nombre de victimes civiles est effarant. Et il ne cesse d’augmenter.
sionistes dans la guerre qu’elles mènent contre l’enclave palestinienne de Ghaza reste le bombardement des hôpitaux, lieux censés être protégés où de nombreux civils trouvent refuge. Des bombardements simultanés ont touché hier matin et durant la nuit de jeudi à vendredi plusieurs hôpitaux dans la Bande de Ghaza.
Les Etats-Unis ne veulent pas d’une réoccupation par Israël de la Bande de Ghaza prise, depuis 33 jours, sous un déluge de bombes et totalement assiégée par l’armée d’occupation. C’est ce qu’a affirmé, hier, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 à Tokyo.
La dénonciation du génocide en cours à Ghaza et de la nouvelle agression israélienne contre cette partie du territoire palestinien prend plusieurs formes. Outre les réactions des ONG internationales activant sur le terrain humanitaire et des agences de l’ONU, la condamnation et le rejet de la barbarie de l’occupant israélien s’étend au domaine économique et militaire.
La énième agression de Ghaza par l’occupant israélien n’est visiblement pas un simple acte de vengeance en réaction à l’opération «Toofan Al Aqsa», menée le 7 octobre dernier par des combattants du Hamas palestinien. L’opération vise un autre objectif : la réoccupation de la Bande de Ghaza, placée sous l’autorité palestinienne, suite aux Accords d’Oslo en 1993 et abandonnée par Israël et ses colons depuis la seconde Intifada en 2005.
La diplomatie américaine accentue la pression sur l’Autorité palestinienne pour lui faire jouer un rôle important après la fin de la guerre à Ghaza. Anthony Blinken, le secrétaire d’Etat américain, l’a encore signifié au président Mahmoud Abbas, lors d’une entrevue qui a réuni les deux hommes à Ramallah, dimanche dernier.
En commettant des crimes barbares à l’encontre des populations civiles de Ghaza depuis le 7 octobre dernier, la question de la responsabilité pénale d’Israël devrait aujourd’hui être soulevée.
L’armée d’occupation israélienne a, dans la nuit de dimanche à hier, intensifié ses raids aveugles et meurtriers sur la Bande de Ghaza, alors que le nombre de morts, depuis le 7 octobre dernier, a dépassé le seuil macabre de 10 000 civils palestiniens massacrés.
L’armée d’occupation israélienne sort, depuis le début de sa nouvelle agression contre la Bande de Ghaza, son arsenal militaire sophistiqué fourni particulièrement par les Etats-Unis.
Alors que la situation était déjà dramatique avant le 7 octobre dans l’enclave de Ghaza, frappée par un blocus depuis de nombreuses années, les conditions se sont encore dégradées ces dernières semaines sur le marché du travail. Les Ghazaouis, confrontés depuis longtemps à des taux élevés de pauvreté, de vulnérabilité et à l’un des taux de chômage les plus élevés au monde, atteignant 46,4% au deuxième trimestre 2023, subissent de plein fouet les conséquences des attaques israéliennes sur le plan social. En effet, au moins 61% des emplois, soit 182 000 emplois ont été perdus à Ghaza depuis le début de la guerre.
Le Parti des travailleurs (PT), dirigé par Louisa Hanoune, appelle les hautes autorités du pays à sortir l’Algérie de la Ligue des Etas arabes et tient pour «responsables et coupables» des massacres génocidaires, à Ghaza contre les Palestiniens, les régimes arabes.