L’armée d’occupation israélienne sort, depuis le début de sa nouvelle agression contre la Bande de Ghaza, son arsenal militaire sophistiqué fourni particulièrement par les Etats-Unis.
Des armes de destruction massive ont été utilisées, durant l’agression en cours, contre les populations civiles palestiniennes, faisant 10 000 morts et des milliers de blessés. Selon plusieurs ONG et des médias occidentaux et arabes, l’occupant israélien n’a pas lésiné sur les moyens pour semer la désolation dans la ville de Ghaza, réduite en champ de ruines.
En effet, l’occupant israélien a même eu recours à des armes interdites, comme le phosphore blanc, qui expose les civils à des risques de blessures graves et à long terme. L’ONG Human Rights Watch (HRW) affirme, en effet, avoir vérifié des vidéos filmées au Liban et à Ghaza, respectivement les 10 et 11 octobre 2023, montrant de nombreuses explosions aériennes de phosphore blanc provenant de tirs d’artillerie au-dessus du port de Ghaza et de deux zones rurales le long de la frontière israélo-libanaise.
Des journaux israéliens, cités par des médias arabes, révèlent aussi que l’armée d’occupation avait utilisé toutes ses bombes perforantes et ses missiles perforant les tunnels, obtenus auprès de Washington. Parmi ces armes, il y a les bombes JDAM de fabrication américaine, qui sont des bombes d’attaque directe hautement destructrices. Elles peuvent avoir une portée allant jusqu’à 28 kilomètres.
Guidées par satellite, ces armes peuvent percer les fortifications, avec une charge de 286 kilogrammes d’explosifs. Selon les médias israéliens, les modèles utilisés, GBU-28 et GBU-57, du JDAM «étaient dirigés vers des cibles spécifiques à Ghaza».
L’armée d’occupation israélienne fait aussi usage de bombes Bunker Busters, connues pour leur pouvoir destructeur et qui sont utilisées par les chasseurs tactiques et les bombardiers. «Les modèles de cette bombe utilisés par Israël à Ghaza sont notamment les BLU-113 et BLU-109, qui ont causé d’importants dégâts aux infrastructures, avec un plus grand nombre de victimes civiles», explique le journal Al Araby.com. «Israël a tout mis en œuvre dans cette confrontation et a utilisé les dernières bombes et missiles guidés perforants de son arsenal, qui ont détruit plus de 30 000 maisons et bâtiments résidentiels à Ghaza», indique le même journal.
Selon le quotidien français Le Monde, qui cite aussi des médias israéliens, l’occupant utilise dans certains de ses bombardements sur Ghaza la technique controversée du «roof knocking» (coup sur le toit).
Cette technique consiste à envoyer un petit missile vide sur le toit des maisons pour avertir ses occupants d’une attaque imminente et les forcer à quitter les lieux. Pour son attaque au sol et dans les tunnels de la résistance palestinienne, l’armée israélienne, indique le journal britannique The Telegraph, utilise des armes chimiques, comme la «bombe éponge».
Parmi les principales armes sur lesquelles Israël s’appuie actuellement, que ce soit pour les bombardements aériens ou terrestres, ou pour les incursions, figurent aussi les chars Merkava 4, le principal char de combat. A cela s’ajoutent des drones de fabrication occidentale et d’autres véhicules de combat de dernière génération.