L’Algérie gagnerait à renforcer le pilotage de son économie pour optimiser sa gestion macroéconomique et soutenir un processus de réformes structurelles incontournables.
L’Algérie fait face à un choix stratégique décisif alors qu’elle finalise son projet de loi de finances initiale (LFI) pour 2025. Ce dernier revêt une importance particulière, compte tenu des défis économiques internes tels que les déficits budgétaires persistants dont celui de 2024 devrait atteindre en prévision de clôture 24,4% du PIB (CNR compris), l’augmentation de la dette publique depuis la pandémie, une inflation élevée et un chômage en hausse.
Des perspectives défavorables sur le moyen terme ont conduit la Chine à lancer récemment un plan de relance dont les implications économiques se feront sentir sur le plan international. L’économie chinoise est sortie de la pandémie avec des dommages structurels importants qui freinent sa croissance économique et l’ont plongé dans une spirale déflationniste.
La démonétisation d’une monnaie est un choc monétaire qui fait partie de la panoplie des leviers de gestion de défis macroéconomiques très complexes auxquels font face les gouvernements à travers le monde. De nombreux pays l’ont utilisée pour des raisons variées, avec des succès divers. Rappelons en effet que la démonétisation est une mesure à double tranchant.
Une nouvelle stratégie économique est indispensable pour orienter l’Algérie vers un chemin de croissance élargie, durable, inclusive et saine. Cela nécessite la mise en œuvre rapide de réformes ambitieuses, malgré les défis qu’elles représentent.
Un monde régi depuis des décennies par la mondialisation et la géoéconomie est rapidement devenu un monde ancré dans le risque géopolitique, la fragmentation et le ralentissement de l’activité économique mondiale.
La Réserve fédérale américaine (FED) prévoit de réduire son taux directeur le 18 septembre afin de stimuler le marché du travail et booster l’activité économique, une décision qui pourrait entraîner une hausse des prix de certaines matières premières.
La politique budgétaire est un levier macroéconomique qui affecte directement l’utilisation des ressources globales d’une économie ainsi que le niveau de la demande et de l’offre globale.
En raison de progrès notables dans la reprise du contrôle de l’inflation, la banque centrale des Etats-Unis (FED) devrait baisser son taux directeur lors de la prochaine réunion de son comité fédéral de politique monétaire les 17 et 18 septembre 2024, décision qui ne manquerait pas d’avoir des répercussions domestiques et internationales.
Le taux de change compte parmi les prix les plus importants dans une économie ouverte et son rôle de levier macroéconomique est fondamental.
La macroéconomie est au centre des préoccupations de tous les gouvernants et citoyens de par le monde mais la compréhension de ses mécanismes et démarches est complexe à saisir d’où l’importance d’une note d’explication succincte.
L’élection présidentielle de novembre 2024 peut conduire l’actuelle vice-présidente des Etats-Unis à la fonction suprême, pour peu qu’elle se dote d’un programme politique cohérent et pragmatique.
Un nouveau Système financier international (SFI) inclusif et équitable doit être construit pour refléter les réalités d’aujourd’hui et favoriser un partage de la croissance économique.
En 2005-2006, l’Algérie reprenait le contrôle total de sa dette extérieure, lui offrant un levier incontournable qu’elle peut actionner pour financer la refondation de son modèle économique et social. La construction d’une économie d’Etat à partir de 1970 (première année du premier plan quadriennal) devait s’appuyer sur des ressources domestiques exclusivement. Toutefois, la réalité économique s’est très vite imposée, et le recours à l’épargne étrangère n’a pu être évité au cours des années 1980.
La croissance économique générée en Algérie par l’endettement public n’est pas soutenable vu ses impacts sur l’inflation, le niveau d’activité et la stabilité financière à moyen terme et il est donc souhaitable d’opter pour une autre approche.
La diversification de la production et des exportations implique, inter alia, le renforcement de la productivité et l’amélioration de la compétitivité. L’Algérie est confrontée au défi de la compétitivité sur les marchés mondiaux, comme le montre sa part d’exportation hors hydrocarbures qui demeure insignifiante et stagnante.
L’inflation qui persiste en Algérie depuis 2021 est de nature structurelle et a conduit à une crise du coût de la vie qui pose un défi majeur sur les plans social et macroéconomique, défi qu’il faudra relever sur le moyen terme. L’article ci-joint analyse les causes et conséquences de l’inflation en Algérie et propose une stratégie de désinflation sur le moyen terme qui repose sur cinq axes de réformes sur les plans macroéconomique, structurel et sectoriel.
Le Sud Global est un nouvel acteur de la scène géopolitique qui lutte pour une inclusion dans les structures internationales de décision. C’est dans un contexte géostratégique et économique en pleine transformation qu’il faut situer l’émergence du Sud Global, un nouveau monde en dehors des grandes puissances et de leurs principaux alliés (le Nord), composé principalement de pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine et qui s’est distingué récemment par son refus de prendre clairement parti dans la guerre en Ukraine.
Des finances publiques viables sont une priorité stratégique pour appuyer le retour de l’Algérie à une croissance forte et saine et surtout la faire évoluer en direction d’une nouvelle économie émergente. Présentement, cette viabilité est affaiblie par : (1) des inefficiences structurelles en matière de gestion budgétaire ; (2) l’absence de règles budgétaires pour faire face à la volatilité du marché pétrolier ; et (3) des défis systémiques tels que la pression démographique, le changement climatique et la transition énergétique.
En quatre décennies, les économies de marché émergentes (EME) sont devenues un poids lourd de l’économie mondiale. Dix pays de ce groupe (connus sous l’acronyme EME10) se distinguent plus particulièrement en raison de leur dynamisme et de leur rôle central au niveau des chaines de valeur mondiales, des échanges commerciaux et des investissements internationaux qui ont favorisé une plus grande intégration au secteur financier mondial.