Les expéditions de pétrole et de GNL en provenance du Moyen-Orient et des pays du Golfe sont de plus en plus retardées, car les pétroliers et les méthaniers sont contraints de détourner leur itinéraire initial, via le canal de Suez.
La Russie est devenue le premier fournisseur de pétrole de la Chine en 2023, en dépit des sanctions occidentales, selon les données des Douanes chinoises. La Russie a ainsi expédié un volume record de 107,02 millions de tonnes de pétrole brut vers la Chine l’année dernière, soit l’équivalent de 2,14 millions de barils par jour (b/j), bien plus que d’autres grands exportateurs de pétrole, tels que l’Arabie Saoudite et l’Irak.
L’Agence internationale de l’énergie emboîte le pas au groupe de producteurs de pétrole de l’OPEP et rejoint ses prévisions de hausse de la demande de pétrole en 2024. Même si les projections de l’OPEP sont de loin plus optimistes avec un niveau de 2,25 millions de barils par jour, l’AIE prévoit une augmentation de 1,24 million de barils par jour pour cette année.
La demande de pétrole est partie pour connaître en 2025 une «croissance robuste», vers un nouveau record. C’est ce qu’indiquent les premières prévisions de l’année de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) publiées, hier, dans son rapport mensuel.
La contribution de l’Organisation des pays arabes du pétrole (OPAEP) à la production mondiale de pétrole devrait atteindre 36,5% d’ici 2045, selon des experts qui se sont exprimés lors du Sommet libyen sur l’énergie et l’économie (LEES) tenu à Tripoli cette semaine.
«La hausse de la production de pétrole résultant de l’assouplissement des mesures de réduction début 2024 devrait contribuer à une croissance plus rapide en Algérie», analyse la Banque mondiale dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales pour 2024, publié début janvier.
L’Arabie Saoudite, principal exportateur de pétrole, a réduit hier le prix de février de son produit phare, le brut Arab Light, à son niveau le plus bas depuis 27 mois, selon un communiqué de la compagnie, face à la concurrence de fournisseurs rivaux et aux inquiétudes concernant la surabondance de l’offre.
Selon une enquête Reuters, le prix du brut Brent se maintiendrait autour de 80 dollars et pourrait éventuellement dépasser les 90 dollars en 2024.
Moscou a répondu aux sanctions économiques occidentales en détournant, cette année, tous ses approvisionnements hors d’Europe, dont la quasi-totalité vers la Chine et l’Inde, selon les déclarations faites hier par le vice-Premier ministre, Alexander Novak.
Les prix du pétrole continuaient à progressé hier, dans le sillage de facteurs géopolitiques dominés par les perturbations du transport en mer Rouge suite aux attaques répétées des Houthis dans le détroit de Bab El Mandeb.
Les cours du pétrole ont entamé la semaine de cotation en forte instabilité. Après avoir augmenté à l’ouverture de la première séance de la semaine, les prix ont nettement chuté hier, en dépit des réductions volontaires équivalentes à plus de 2 millions de barils jour, annoncées par plusieurs pays membres de l’alliance Opep+, dans le sillage de la réunion tenue en mode virtuel jeudi.
Les prix du pétrole flanchaient hier à l’approche de la décision de politique monétaire de la Fed, les investisseurs craignant qu’une éventuelle hausse de taux d’intérêt pèse sur l’activité économique et donc la demande de brut.
La reprise de l’activité économique mondiale est freinée par diverses contraintes et les disparités se creusent entre régions du monde.
Les prix du pétrole ont augmenté de plus d’un dollar le baril dès le début de la journée de cotation hier, alors que les marchés étaient impactés par le resserrement de l’offre, à l’approche de l’hiver.
Combinée à la hausse des prix du pétrole, la capacité croissante de la Russie à éviter le plafonnement des prix devrait permettre à ses recettes d’exportation de pétrole d’augmenter de 15 milliards de dollars cette année, selon des données du Financial Times, après une baisse significative, au lendemain du déclenchement de la guerre en Ukraine.
Les prix du pétrole ont augmenté, hier, impactés par les craintes d’un resserrement de l’offre mondiale, suite à la décision inattendue de la Russie d’interdire les exportations de diesel et d’essence, et la réduction de la production pétrolière de l’Arabie Saoudite, au plus bas depuis deux ans.
Les cours du pétrole ont encore enregistré une séance de gains, vendredi, toujours orientés par l’insuffisance de l’offre, alors que des indicateurs ont donné des perspectives de hausse de la demande en Chine et aux Etats-Unis.
Les cours du pétrole ont nettement accéléré, hier, après la publication des projections de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ceux de l’Agence internationale de l’énergie AIE qui prédisent un important déficit de l’offre du brut pour le quatrième trimestre de l’année 2023.
Dans son rapport mensuel, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a averti que le 4e trimestre de 2023 connaîtra une "importante pénurie d'approvisionnement" en pétrole.
La confirmation des réductions des deux membres de l’OPEP+ de prolonger les coupes dans leurs offres respectives jusqu’à la fin de l’année 2023 a boosté les prix pour les hisser jusqu’à 91 dollars, soit leur plus haut depuis 10 mois. Goldman Sachs s’attendait, avant ces faits, à un prix du Brent à 86 dollars en décembre 2023 et à 93 dollars à la fin de l’année 2024.