Le géant italien des hydrocarbures Eni a annoncé hier avoir démarré la production de pétrole et de gaz naturel du champ Baleine situé au large de la Côte d’Ivoire, moins de deux ans après sa découverte.
Les prix du pétrole se sont stabilisés hier, le Brent se négociant aux alentours de 86 dollars le baril, alors que le brut américain West Texas Intermediate s’affichait à plus de 82 dollars le baril.
Le mix énergétique mondial en 2023 a montré la prédominance continue des combustibles fossiles à 82% de consommation d’énergie primaire, selon un rapport de la revue statistique annuelle de l’énergie mondiale de l’Energy Institute (EI) précédemment publié par British Petroleum (BP).
Les projections de l'Agence Internationale de l'Énergie (AIE) annoncent une augmentation de la demande mondiale de pétrole de 2,2 millions de barils par jour par rapport à 2022.
De nombreux défis se posent actuellement au secteur énergétique mondial, car depuis 2014, il y a eu une réduction de près de moitié des investissements annuels dans le secteur du pétrole et du gaz, avertit Octavio Simoes, PDG de la société américaine de gaz naturel Tellurian INC.
La réunion du Comité ministériel de suivi Opep et non-Opep (JMMC), qui s’est tenue hier par visioconférence, n’a apporté aucun changement à la feuille de route de l’alliance. Le rendez-vous virtuel auquel a pris part le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, n’a pas recommandé de modification de la production actuelle de l’alliance, dont les décisions lors des précédents rendez-vous, ainsi que les réductions additionnelles décidées par des pays membres ont contribué à équilibrer le marché et pousser les prix du brut à la hausse.
Les prix du pétrole sont restés stables hier, largement au dessus de 80 dollars pour le Brent, dans le sillage des espoirs de relance chinoise et du resserrement de l’offre suite à la mise en œuvre de la stratégie de l‘Opep+, et des réductions volontaires importantes de plusieurs pays producteurs dont notamment l’Arabie saoudite et la Russie.
Les cours du pétrole américain ont terminé vendredi à leur plus haut niveau en clôture depuis trois mois. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre est monté de 1,79%, pour clôturer à 81,07 dollars.
Les prix du pétrole baissaient hier, lestés par les chiffres de la croissance chinoise au deuxième trimestre. Des chiffres révélateurs d'une reprise post-Covid qui tend ces derniers mois à s'essouffler.
La quasi-totalité des belligérants libyens a été représentée dans la commission supérieure de contrôle financier, décrétée (18/2023) le jeudi 6 juillet 2023 par le Conseil présidentiel et sous sa présidence, pour veiller à la transparence dans l’affectation et la distribution des revenus du pétrole. Une formation de 17 membres en plus du président et du vice-président.
Les plans de l’Arabie Saoudite, visant à réduire la production d’un million de barils supplémentaires par jour en juillet, en plus d’un accord plus large de l’OPEP+ visant à limiter l’offre jusqu’en 2024, ont offert un soutien supplémentaire aux prix.
La mise en œuvre des réductions de production pétrolières ce mois-ci, et l’annonce de coupes supplémentaires dès le mois prochain, par l’Arabie Saoudite, la Russie et l’Algérie devraient aider à stabiliser les prix et à équilibrer le marché pétrolier, fortement perturbé par les incertitudes économiques et les interférences géopolitiques.
Le troisième trimestre sera un «trimestre décisif, car les attentes élevées de croissance de la demande de l’Opep et de l’AIE doivent se concrétiser pour éviter une pression à la baisse supplémentaire sur les prix», a déclaré Ole Hansen, responsable de la stratégie des matières premières de Saxo Bank.
Les prix du pétrole sont repartis à la hausse hier, dernier jour de cotation du mois de juin enregistrant le premier gain mensuel de l’année pour le Brent et le second pour le brut américain le WTI. Les deux références ont enregistré cependant des pertes trimestrielles, respectivement de 6% et 7%, au plus bas depuis deux ans.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s’attend à ce que la demande mondiale de pétrole atteigne 110 millions de barils par jour (bpj) et que la demande globale d’énergie augmente de 23% d’ici 2045, selon son secrétaire général Haïtham Al Ghais.
Les prix du pétrole retombaient hier malgré la réduction des taux directeurs en Chine, qui devait doper la demande, ces efforts paraissant insuffisants aux investisseurs qui se focalisent sur la santé économique fragile du pays.
Les prix du pétrole ont entamé la semaine de cotation en baisse, l’incertitude sur l’évolution de l’économie chinoise l’emportant sur les réductions de production mises en œuvre par l’OPEP+.
Le rapport mensuel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) indique que la production de pétrole de l’Opep avait chuté en mai, reflétant l’impact des réductions de production antérieures promises par l’Opep+.
L’OPEP+ pompe environ 40% du brut mondial et a réduit son objectif de production d’un total de 3,66 millions de bpj, soit 3,6% de la demande mondiale.
La réunion de l’Opep et de ses alliés s’est avérée très ardue hier, au vu des tractations difficiles qui se sont poursuivies pendant plus de sept heures.