L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) ont abaissé leurs prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2025 et 2026 dans leurs derniers rapports mensuels respectifs, invoquant l’impact des tarifs douaniers annoncés par les Etats-Unis.
Dans un contexte de tensions commerciales et énergétiques mondiales, une proposition déjà exprimée par le président américain, Donald Trump, durant son premier mandat, refait surface : il vient d’exiger d’une manière plus radicale des pays européens qu’ils importent la totalité de leurs hydrocarbures des Etats-Unis, en échange d’une levée des droits de douane sur leurs exportations vers l’Amérique.
La forte hausse des droits de douane américains fragilise l’économie mondiale avec notamment un ralentissement de la croissance, une reprise de l’inflation, l’instabilité des marchés financiers et la remise en cause du système commercial multilatéral.
Hier, dernière journée de cotation de la semaine, les cours de l’or noir ont ouvert en hausse par rapport à la clôture de jeudi, mais demeuraient très instables durant la séance. Les indices Brent et WTI étaient en voie d’enregistrer des baisses hebdomadaires respectives d’environ 3% sur la semaine, après avoir tous deux perdu environ 11% la semaine dernière, dans le sillage des «hostilités commerciales» lancées par l’administration américaine.
Les prix du pétrole ont chuté, hier, à des niveaux historiquement bas, jamais enregistrés depuis quatre ans, le Brent tombant à 58,47 dollars le baril en cours de cotation, dans le sillage de l’accélération du conflit enclenché par les Etats-Unis, via les tarifs douaniers, ce qui a amené la Chine à durcir sa riposte en imposant des droits de douane supplémentaires sur les produits américains.
Jusqu’à quel niveau les prix du pétrole vont-ils baisser ? C’est à cette question que la Banque d’investissement américaine, Goldman & Sachs, a répondu dans une note publiée hier en tablant sur un baril à 40 dollars dans le cas de conditions extrêmes.
Les prix du pétrole ont ouvert hier la semaine de cotation en nette baisse, prolongeant les pertes enregistrées la semaine dernière dans le sillage des nouveaux tarifs douaniers américains et la sortie inattendue de l’Opep+, qui a accéléré, sans préavis, le rythme de la mise sur le marché des quotas de huit de ses membres. Hier, l’escalade des tensions commerciales a accentué les pertes du pétrole au vu des craintes d’une récession qui réduirait la demande de brut, tandis que l’OPEP+ prépare une augmentation de l’offre. Les prix de l’or noir ont encore baissé reculant de plus de 2%, et enregistrant des valeurs très basses, jamais égalées depuis avril 2021.
Face aux défis qui menacent le marché pétrolier, confronté d’une part à la nouvelle politique économique très agressive de l’administration américaine et, d’autre part, à l’appétit plutôt vorace de certains producteurs en dehors de l’Opep+ mais aussi au sein même de l’Alliance, la cohésion de l’Opep est-elle aujourd’hui en jeu ?
La réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC), qui a regroupé hier les principaux ministres de l’OPEP+, dont le ministre de l’Energie Mohamed Arkab, n’a pas abordé, dans le communiqué final sanctionnant ses travaux, la chute vertigineuse des prix du pétrole survenue en fin de semaine suite à la nouvelle politique américaine de tarifs douaniers et du réajustement inattendu des quotas de huit de ses membres.
Les prix du pétrole ont amorcé une importante baisse dans le sillage de l’annonce par l’administration Trump de l’imposition de tarifs douaniers à ses partenaires commerciaux, dont beaucoup enregistrent des excédents commerciaux substantiels avec les Etats-Unis. Selon les analystes, les nouveaux tarifs douaniers pourraient avoir un impact négatif sur la croissance économique et, par conséquent, sur la demande de pétrole.
Les prix du pétrole sont en nette hausse, se négociant à leur plus haut niveau depuis trois semaines. La hausse est portée par les inquiétudes concernant un resserrement de l'offre mondiale suite à la menace américaine d'imposer des droits de douane aux pays achetant du brut vénézuélien, ainsi qu'une baisse plus importante que prévu des stocks de brut américains.
Réagissant à un appel de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), en faveur de l’investissement dans l’amont pétrolier et gazier, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se réjouit de voir l’AIE partager à nouveau ses analyses sur l’avenir du marché, tout en appelant l’Agence à éviter les analyses contradictoires et les messages incohérents et à revenir à une analyse basée sur les «réalités» et à se concentrer sur son mandat de sécurité énergétique.
Les exportations algériennes de pétrole de qualité Sahara Blend ont affiché une forte hausse le mois dernier. Les expéditions de brut algérien vers la région Asie-Pacifique ont augmenté de 86%, alors que celles destinées au continent européen et la Méditerranée ont grimpé de 26%.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et les nations productrices alliées ont déclaré que l’OPEP+ procéderait à la première augmentation de la production depuis 2022.
L’Algérie réaffirme à nouveau son engagement à accompagner le Niger dans ses efforts de développement. Cette disposition est réaffirmée à l’occasion de la visite, mardi à Alger, du ministre nigérien des Affaires étrangères, Bakary Yaou Sangaré.
Les cours du pétrole ont terminé en hausse vendredi, après une semaine agitée, les opérateurs doutant que Donald Trump parvienne à faire plier l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur une augmentation de sa production.
Les prix du pétrole ont légèrement augmenté, hier, mais restent sur la voie d’une baisse hebdomadaire, suite aux déclarations du nouveau Président américain ciblant notamment la stratégie de l’Opep. Donald Trump qui a présenté, jeudi 23 janvier, lors de son discours au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, un plan d’action global pour stimuler la production américaine a exigé de l’Opep une baisse des prix du brut.
Selon les estimations de l’Energy Research Unit, la production algérienne de pétrole devrait se maintenir à 908.000 barils par jour jusqu’à la fin 2025 en raison d’un assouplissement progressif des réductions de l’OPEP+ jusqu’à la fin de l’année.
Dans son dernier rapport mensuel, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) prévoit une croissance de la demande mondiale de pétrole en 2025 et en 2026. Ainsi, la croissance de la demande mondiale de pétrole devrait croître de 1,45 million de baril par jour (Mb/j) en 2025 et 2026 pour atteindre un total de 105,27 mb/j, alors qu’en 2024, la consommation mondiale avait atteint 103,82 mb/j.
L’investiture de celui qui est qualifié d’ami des pétroliers américains est attendue «avec impatience» par l’industrie du pétrole et du gaz pour savoir quelle direction prendront les marchés dans les jours, semaines et mois à venir.