46 modifications introduites au projet de la Constitution tunisienne du 30 juin; précisions et corrections sans toucher au fond ; le président Saïed attaché à un régime présidentiel fort, ne permettant même pas le moindre contrôle de son pouvoir.
L’ex-chef de gouvernement, l’islamiste Hamadi Jebali, en détention préventive dans une affaire de financements suspects. Tentative d’atteinte à la présidence de la République tunisienne, annoncée par le ministère de l’Intérieur. Entre les faits et les enjeux politiques.
Depuis le 25 juillet 2021, assurant agir dans l’intérêt du pays, Kaïs Saïed concentre tous les pouvoirs et dirige la Tunisie par décrets-lois, faisant craindre une dérive autocratique. Ce coup de force est qualifié de «coup d’Etat» par ses opposants.
Première réunion avant-hier de la commission économique et sociale pour la Constitution de la Nouvelle République. Le clan du président Saïed avance ; l’opposition essaie d’organiser sa riposte. La centrale syndicale UGTT tâtonne.
Le 25 juillet, c’est demain ! Référendum populaire en Tunisie et changement attendu du système politique. Panique et désordre chez les opposants, en manque de moyens et de programme pour contrer ce projet. Un flou artistique règne en Tunisie. Personne ne sait où va le pays.
L’Etat d’exception est envisageable dans un système démocratique. Faut-il encore qu’il réponde à certaines conditions aussi précises que possible pour réduire la marge d’interprétation à leur égard.
Le président tunisien, Kaïs Saïed, a annoncé l’instauration d’un «dialogue national» attendu depuis des mois, mais duquel seront exclus tous les partis politiques qu’il juge responsables de la crise politico-économique secouant le pays.
Des journalistes ont manifesté jeudi contre les «violations» qui menacent, selon eux, les libertés en Tunisie, notamment depuis le coup de force du président Kaïs Saïed, dénonçant une politique «répressive» contre les médias.
Le discours de la veille de l’Aïd du président Saïed a vu l’annonce de l’installation d’une «Commission supérieure dont l’objectif est de préparer l’instauration d’une nouvelle République». Saïed a également annoncé «un dialogue ouvert à tous ceux qui se sont engagés sincèrement dans le processus de redressement entamé le 25 juillet». Le Président a parlé, sans les nommer, des quatre organisations nationales qui vont participer à ce dialogue aux côtés des engagés sincères, pour «préparer la nouvelle République».
Polémique en Tunisie concernant l’amendement par décret de la loi sur l’ISIE. Les anciens élus dénoncent une mainmise du président Saïed sur l’instance électorale, d’autres assurent que le nouveau décret permet plus d’indépendance qu’auparavant.
Les premiers résultats de la consultation populaire, organisée du 15 janvier au 20 mars derniers, ont conforté l’option de scrutin uninominal, longtemps défendu par le président Saïed.
Le président tunisien Kaïs Saïed a décidé, mercredi 30 mars, la dissolution de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) gelée, suite à sa réunion à distance, le jour même.
Réunion à distance du bureau du parlement tunisien. Examen prévu de l’annulation des mesures exceptionnelles. Ghannouchi a mis huit mois pour riposter contre le coup de force de Saïed. Interrogations sur les tenants et les aboutissants d’un tel choix.
Le président tunisien Kaïs Saïed a dénoncé les réunions «illégales» du bureau du Parlement, suspendu depuis son coup de force en juillet, qui visent selon lui à créer le «désordre» dans le pays secoué par une profonde crise politique.
Récupération de l’argent détourné sous Ben Ali et son investissement dans les régions défavorisées, dans le cadre de la réconciliation pénale. Des sociétés citoyennes pour la gestion de ces projets. Populisme ou révolution en marche ; c’est à l’avenir de le révéler.
Première réunion grand format des ténors de la société civile tunisienne en marge du congrès de l’UGTT. Unanimité du satisfecit sur le départ des islamistes du pouvoir. Projet de conception d’un programme de redressement économique en Tunisie entre les centrales patronale et ouvrière.
En Tunisie, Bochra Belhadj Hmida est une figure du mouvement des droits de l’homme, notamment ceux des femmes pour lesquels elle co-fonde la puissante Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) en 1989, qu’elle préside de 1995 à 2001.
Grand débat en Tunisie concernant la composition du Conseil supérieur provisoire de la magistrature (CSM), annoncée samedi 12 février par la Présidence tunisienne, avec une composition indiquant que 12 membres sur les 21 du CSM sont d’anciens membres du CSM, puisque nommés pour leurs qualités.
Le président tunisien, Kaïs Saïed, a remplacé, hier, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), qu’il a dissous il y a une semaine, par un autre organe «temporaire», rapporte l’AFP.
Totale mainmise sur l’Etat par le président Saïed avec sa dissolution, avant-hier, du Conseil supérieur de la magistrature. Plusieurs dossiers lourds traînent dans les tribunaux, dont l’assassinat de Chokri Belaïd, en 2013. Véritable bras de fer avec les islamistes et la corruption dans la magistrature.