Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a adressé, hier, un message au peuple algérien, à l’occasion de la commémoration du 69e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Guerre de Libération nationale (1er Novembre 1954). «En ce jour mémorable, l’Algérie célèbre la 69e commémoration de la glorieuse Révolution.
Des policiers déchaînés n’ont pas hésité à matraquer, à tuer par balles et à noyer dans la Seine des manifestants dont le seul tort était d’avoir dénoncé la discrimination et d'appeler à l’indépendance de leur pays. Les réclamations de l’Algérie portant sur la reconnaissance de ces massacres restent aussi sans suite du côté français.
Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laid Rebiga, a tenu, hier, une réunion de coordination avec l’Association des moudjahidine de la Fédération du Front de libération nationale (FLN) en France, présidée par Mohand Akli Benyounès.
De nombreuses activités culturelles seront organisées à travers les différentes communes d’Alger, dans le cadre de la célébration de la Journée nationale de l’émigration commémorant le 62e anniversaire des manifestations du 17 Octobre 1961 à Paris, lors desquelles le colonisateur français a perpétré des crimes odieux contre les Algériens.
Il a suffi de quelques mots pour écorner à Périgueux la mémoire consensuelle de Thomas-Robert Bugeaud, marquis de la Piconnerie, duc d’Isly (1784-1849), natif de cette région où il a laissé l’empreinte d’un homme proche des ruraux, loin des ravages perpétrés sans état d’âme lors de la colonisation de l’Algérie.
Les différents courants politiques se sont unis au sein du FLN qui avait réussi aussi à rassembler et à unifier le peuple algérien dans sa lutte libératrice, «un grand pas a été ainsi franchi qui allait permettre à la Révolution de prendre une ampleur exceptionnelle».
Des moudjahidine de la Wilaya III historique s’étaient forgés une réputation de baroudeurs durant toute la guerre de Libération, s’affirmant davantage après le congrès de la Soummam (20 août 1956) qui a eu le mérite de réorganiser les rangs et de donner un meilleur souffle à la Révolution. Aussi, leur apport et leur engagement ont été, à ce titre, décisifs à bien des égards.
L’écrivain Ouahab Khider s’est penché, dans son livre Skikda, fragments de mémoire, sur un fait historique important qui a eu pour cadre, le soir du 20 août 1955, la maison des Boumendjel Daïboune, située au centre de Skikda, à moins de 300 mètres de la prison de la ville, et où 14 chouhada sont tombés sous les balles de l’armée française.
Dimanche, 20 août 2023. Véhicules et processions humaines arpentent les huit kilomètres de route sinueuse, séparant le chef-lieu communal d’Ouzellaguéne et le sommet du village Ifri, à 70 km au sud-est de Béjaïa.
S’inscrivant résolument dans la trajectoire du 1er Novembre 1954, l’offensive du 20 Août 1955 est un véritable sursaut révolutionnaire qui a donné plus d’ampleur et plus d’efficacité au processus libérateur dans sa dimension nationale.
La région de Deboussa, située entre les communes de Sabha et Aïn Merane (nord-ouest de Chlef), a été témoin, le 12 août 1845, du crime le plus odieux commis par la France coloniale, «les enfumades de Sebih», qui ont coûté la vie à des milliers de citoyens désarmés.
De la vie, Christiane aura beaucoup connu le spectacle affreux des inégalités et des injustices, l’oppression criante, l’engagement et le combat pour une cause juste, celle de l’Algérie en guerre.
On n’en finit jamais avec les scandales des projets de réhabilitation lancés dans le cadre de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015», dont les séquelles se révèlent désastreuses.
l Il y a tout juste 70 ans, l’assassinat de six manifestants algériens le 14 juillet 1953 peut-il être abordé comme un prélude au 1er Novembre 1954 ? Plusieurs événements de lutte dans les années 1950 révèlent le degré d’engagement du mouvement national dans l’émigration.
En 1953, lors du défilé du 14 juillet, des militants algériens portent des slogans pour l’indépendance. A la fin du cortège, des policiers chargent. Six nationalistes sont tués par balles ainsi qu’un syndicaliste français. On commémore cette année le 70e anniversaire.
À l’occasion de la célébration du 61e anniversaire de l’Indépendance, les autorités locales ont choisi, entre autres baptisations, de nommer une structure de santé, sise Sid Ali Labhar, à l’est de la ville de Béjaïa, au nom du valeureux chahid Abdelkader Bouaiche.
L’Algérie, «qui n’oubliera jamais le mérite des soutiens de sa juste cause, exprime, une nouvelle fois aujourd’hui sa loyauté à tous les amis de la Révolution, et sa reconnaissance envers leur œuvre», a affirmé, hier à Alger, le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga.
C’était un samedi, selon des documents historiques rapportant les événements du 27 juin 1857, remis à l’APS par des descendants des villageois ayant pris part à cette glorieuse bataille. Les habitants des villages Mzeguene et Ath Laaziz, qui ont été informés de l’avancée des troupes françaises, à partir d’Akbou (Béjaïa), décidèrent d’empêcher cette «expédition».
La wilaya de Mostaganem a commémoré lundi le 178e anniversaire des enfumades de la tribu de Ouled Riah, dans la commune de Nekmaria, un odieux massacre perpétré par le colonisateur français.
Un nom évocateur qui symbolise l’une des nombreuses batailles engagées par l’ALN, au douar Ighram, lequel est situé à un jet de pierre d’Akbou, une ville de garnison, réputée pour son camp de prisonniers (CTT), et où la torture et l’assassinat sont monnaie courante.