La victoire vietnamienne à Diên Biên Phu le 7 mai 1954 préfigurait la désagrégation du colonialisme. La défaite française exacerbe les revendications nationalistes et annonce le déclenchement de la Révolution algérienne le 1er Novembre 1954.
Plus rien, absolument plus rien, ne sera plus comme avant le 8 Mai 1945, en Algérie. Malgré l’ampleur des massacres commis, notamment à Sétif, Guelma, Héliopolis et à Kherratta, par l’armée coloniale française, renforcée pour la circonstance par les tirailleurs sénégalais ainsi que les tabors marocains et soutenue par les milices formées essentiellement de colons, malgré les arrestations massives, malgré la torture, malgré la terreur imposée au peuple algérien durant tout le printemps 1945, malgré le simulacre de reddition organisée à Melbou, les Algériens n’ont jamais renoncé à leur idéal indépendantiste.
Alors que la guerre vit ses dernières heures sur le sol allemand, libérant bientôt l’Europe du nazisme, les nationalistes algériens ont bravé le 1er Mai 1945 le pouvoir colonial en manifestant sous leur propre bannière lors des défilés syndicaux marquant la Fête du travail.
Le Forum France-Algérie a choisi de rendre hommage à Paris à trois figures du combat anticolonialiste et de l’action sociale Nils Andersson, Alice Cherki, et Nelly Forget, ainsi qu’à l’Association des Anciens appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre (4ACG), dont les membres anciens appelés reversent leur retraite de combattant pour financer des opérations de développement en Algérie et dans les pays qui souffrent de la guerre.
Le projet de mettre à l’honneur le général Marcel Bigeard à Toul, où le militaire est né, crée la stupeur et suscite une levée de boucliers. Déjà en 2012, une stèle avait été dressée à Carcassonne.
Le Professeur Michel Martini, un des pères de la chirurgie orthopédique en Algérie, est décédé jeudi dernier à l’âge de 98 ans, à Paris, selon ses proches.
La glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954 contre une colonisation de peuplement des plus abjectes a incarné le nationalisme du peuple algérien et consacré l’unité et la cohésion de la nation, ont affirmé des professeurs universitaires.
Pour avoir abrité, dans la nuit du 31 octobre 1954, la réunion présidée par le chahid Abbas Laghrour, en présence d’un groupe de moudjahidine, le lieu-dit Chaâbet El Ghoula, dans la commune d’El Hamma (Khenchela), restera un témoin immuable du déclenchement de la Révolution dans la Wilaya I historique.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a adressé, hier, un message au peuple algérien, à l’occasion de la commémoration du 69e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Guerre de Libération nationale (1er Novembre 1954). «En ce jour mémorable, l’Algérie célèbre la 69e commémoration de la glorieuse Révolution.
Des policiers déchaînés n’ont pas hésité à matraquer, à tuer par balles et à noyer dans la Seine des manifestants dont le seul tort était d’avoir dénoncé la discrimination et d'appeler à l’indépendance de leur pays. Les réclamations de l’Algérie portant sur la reconnaissance de ces massacres restent aussi sans suite du côté français.
Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laid Rebiga, a tenu, hier, une réunion de coordination avec l’Association des moudjahidine de la Fédération du Front de libération nationale (FLN) en France, présidée par Mohand Akli Benyounès.
De nombreuses activités culturelles seront organisées à travers les différentes communes d’Alger, dans le cadre de la célébration de la Journée nationale de l’émigration commémorant le 62e anniversaire des manifestations du 17 Octobre 1961 à Paris, lors desquelles le colonisateur français a perpétré des crimes odieux contre les Algériens.
Il a suffi de quelques mots pour écorner à Périgueux la mémoire consensuelle de Thomas-Robert Bugeaud, marquis de la Piconnerie, duc d’Isly (1784-1849), natif de cette région où il a laissé l’empreinte d’un homme proche des ruraux, loin des ravages perpétrés sans état d’âme lors de la colonisation de l’Algérie.
Les différents courants politiques se sont unis au sein du FLN qui avait réussi aussi à rassembler et à unifier le peuple algérien dans sa lutte libératrice, «un grand pas a été ainsi franchi qui allait permettre à la Révolution de prendre une ampleur exceptionnelle».
Des moudjahidine de la Wilaya III historique s’étaient forgés une réputation de baroudeurs durant toute la guerre de Libération, s’affirmant davantage après le congrès de la Soummam (20 août 1956) qui a eu le mérite de réorganiser les rangs et de donner un meilleur souffle à la Révolution. Aussi, leur apport et leur engagement ont été, à ce titre, décisifs à bien des égards.
L’écrivain Ouahab Khider s’est penché, dans son livre Skikda, fragments de mémoire, sur un fait historique important qui a eu pour cadre, le soir du 20 août 1955, la maison des Boumendjel Daïboune, située au centre de Skikda, à moins de 300 mètres de la prison de la ville, et où 14 chouhada sont tombés sous les balles de l’armée française.
Dimanche, 20 août 2023. Véhicules et processions humaines arpentent les huit kilomètres de route sinueuse, séparant le chef-lieu communal d’Ouzellaguéne et le sommet du village Ifri, à 70 km au sud-est de Béjaïa.
S’inscrivant résolument dans la trajectoire du 1er Novembre 1954, l’offensive du 20 Août 1955 est un véritable sursaut révolutionnaire qui a donné plus d’ampleur et plus d’efficacité au processus libérateur dans sa dimension nationale.
La région de Deboussa, située entre les communes de Sabha et Aïn Merane (nord-ouest de Chlef), a été témoin, le 12 août 1845, du crime le plus odieux commis par la France coloniale, «les enfumades de Sebih», qui ont coûté la vie à des milliers de citoyens désarmés.
De la vie, Christiane aura beaucoup connu le spectacle affreux des inégalités et des injustices, l’oppression criante, l’engagement et le combat pour une cause juste, celle de l’Algérie en guerre.