Plus connue à Constantine par le surnom de Hadja Tata, la moudjahida Fatima-Zohra Saâdaoui s’est éteinte, dans la journée de jeudi, à l’âge de 91 ans.
Le parcours du martyr Moh Saïd Kasmi a été revisité, vendredi, lors d’un hommage organisé au musée régional du moudjahid de Tizi Ouzou.
Le Congrès de la Soummam, tenu à Ifri Ouzellagen en août 1956, a constitué «un saut qualitatif» dans la conduite de la Révolution et contribué à la «rationalisation» des structures du mouvement insurrectionnel, a souligné jeudi à Tizi Ouzou le moudjahid Achour Mitiche. Rencontré par l’APS, M. Mitiche a soutenu que «les décisions et recommandations du congrès, qu’elles soient politiques ou militaires, ont contribué à la rationalisation des structures du mouvement insurrectionnel».
Les tueries perpétrées au stade de Skikda et les massacres de la population de la localité de Zfizef (wilaya de Skikda) ont atteint le summum de l’horreur des représailles commises par la soldatesque coloniale française et ses milices à la suite de l’offensive du 20 août 1955, a témoigné le moudjahid Moussa Boukhemisse.
L’organisation et la tenue du Congrès de la Soummam en août 1956, au cœur des maquis de l’Armée de libération nationale (ALN), sous le nez et la barbe de l’armée coloniale, se sont déroulées dans un grand climat de sécurité et de sérénité, marqué par la mise en place d’un dispositif sécuritaire hors norme et que des moudjahidine ont qualifié de génial.
L’effort mérite d’être connu de tous. Journaliste de profession, Mohamed Kebci s’est attelé à faire le portrait des martyrs de son village, Agouni-Fourrou, aux Ouacifs (Tizi Ouzou).
Le 8 Mai 1945, quelques instants après les gravissimes incidents ayant émaillé la manifestation de Sétif, le cabinet du gouverneur général d’Algérie met au parfum Adrien Tixier, le ministre de l’Intérieur.
De Gaulle connaissait l’ampleur du massacre du 17 Octobre 1961. C’est ce que révèlent des archives inédites de la Présidence française, publiées par le site d’investigation Mediapart, prouvant que le président français de l’époque, Charles de Gaulle, savait tout du crime d’Etat perpétré le 17 Octobre 1961 à Paris, où plusieurs dizaines d’Algériens avaient été tués lors de la manifestation.
Le buste de Maurice Audin, mathématicien anticolonialiste, torturé et assassiné le 21 juin 1957 par des militaires français, a été inauguré hier à la place éponyme sous les chants de Min Jibalina, des slogans «Djazaïr hourra dimocratia» (Algérie, libre et démocratique) et des youyous encouragés par les klaxons des automobilistes.
Dans l’entretien accordé à El Watan, l’historien Nedjib Sidi Moussa revient sur l’écriture de l’histoire, en cette année de célébration du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. L’auteur de l’essai très remarqué, Algérie, une autre histoire de l’indépendance (Puf/Barzakh), considère que «l’autonomie du champ scientifique est inséparable du triomphe des libertés démocratiques».
Soixante ans après l’indépendance de l’Algérie, il est des dossiers secrets de l’histoire coloniale française, jusque-là méconnus ou tus, qui sont exhumés. Cela est rendu possible grâce à la quête de vérité portée par des chercheurs et historiens. Christophe Lafaye est de ceux qui ont apporté leur pierre à l’édifice.
Depuis le samedi 28 mai, une importante délégation de l’Association Josette et Maurice Audin (AJMA), conduite par ses deux «Pierre», en l’occurrence son président, Pierre Mansat, et Pierre Audin, le fils du chahid
Il n’est pas uniquement un bastion du savoir et de la connaissance, il est avant tout le berceau du nationalisme. Construit en 1873 au coeur de l’antique Sitifis, le célèbre lycée (ex-Eugène Albertini) a été l’une des plus grandes écoles du militantisme.
Il y a 77 ans, alors que la France fêtait la victoire des Alliés contre le nazisme, son armée massacrait, à Sétif, Guelma et Kherrata ainsi que d’autres villes, des milliers d’Algériens sortis manifester pour une Algérie libre et indépendante, un crime contre l’humanité qui reste toujours impuni.
Les publications académiques sont abondantes en France à l’occasion du 60e anniversaire de la signature des Accords d’Evian et en prévision du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.
Le livre de Laure Demougin L’empire de la presse (Presses universitaires de Strasbourg) figure cette année dans la liste des nommés pour le Prix du livre Recherche sur le Journalisme des Assises internationales du journalisme de Tours, qui se dérouleront du 9 au 13 mai. Un ouvrage passionnant sur la naissance de la presse coloniale entre 1830 et 1880.
«Le culte du souvenir est la condition de survie de l’âme d’un peuple.» Marcel Proust
Seuls quelques médias français se sont intéressés à cette nouvelle fracassante, en s’appuyant sur une enquête publiée dans la revue trimestrielle XXI (tome 58, paru le 1er avril), réalisée par la journaliste indépendante Claire Billet.
Invité par l’association culturelle Fadaet Cirta, l’historien Daho Djerbal a animé, samedi, une rencontre-débat à la maison de la culture Malek Haddad de Constantine, en présence d’un public composé essentiellement d’anciens moudjahidine, d’universitaires et d’historiens.
Le dernier samedi du mois de mars 2022 avait eu lieu à la grande salle de réunion du siège de l’APC de Hadjout un événement culturel et historique destiné d’abord à mieux connaître la tribu des Hadjoutes et ensuite à mettre en relief ses révoltes.