Cela fait maintenant plusieurs jours que la population de la Bande de Ghaza est exposée à une situation humanitaire extrêmement critique après qu’Israël ait décidé à partir du 2 mars d’empêcher l’entrée des convois d’approvisionnement de l’enclave palestinienne en denrées alimentaires.
L’accord prévoit «l’intégration de toutes les institutions civiles et militaires du nord-est de la Syrie dans l’administration de l’Etat syrien, y compris les postes-frontières, l’aéroport, les champs de pétrole et de gaz». Ce point est extrêmement important car il concerne l’administration autonome kurde du Rojava, le territoire couvrant le nord et le nord-est de la Syrie à majorité kurde, et qui, depuis 2015, est gouverné principalement par les Forces démocratiques syriennes (FDS).
Dans un communiqué publié dimanche sur Telegram, la présidence syrienne a annoncé que «dans le souci de rétablir la paix civile et faire éclater la vérité», Ahmad Al Charaa a ordonné «la création d’une commission nationale indépendante pour enquêter sur les événements survenus sur la côte syrienne». Ces événements, les plus violents depuis la chute de Bachar Al Assad, ont fait près de 1500 morts dont 943 civils, selon l’OSDH.
D’après l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), le bilan des pertes humaines (dans la région alaouite) s’élevait, hier, à 1311 morts répartis comme suit : 830 civils tués de sang-froid dans des massacres sectaires ; 481 membres de la sécurité publique.
Trois mois, jour pour jour, après la chute de Bachar Al Assad, la Syrie est confrontée à de graves troubles sécuritaires qui menacent sa stabilité. Ce jeudi 6 mars, de violents affrontements ont opposé les nouvelles forces de sécurité syriennes à «Fouloul Al Nidham», c’est-à-dire les partisans du régime déchu. Avec un bilan de plus de 70 morts, il s’agit des combats les plus meurtriers depuis le départ du dictateur alaouite.
C’est un copieux document de pas moins de 22 clauses qui a sanctionné le Sommet arabe extraordinaire, accueilli avant-hier par l’Egypte, et dont l’objectif stratégique était d’adopter une position arabe commune sur l’avenir de la bande de Ghaza à même de contrer le plan de Donald Trump.
Prévu initialement le 27 février, le Sommet arabe d’urgence consacré à la reconstruction et l’administration de la bande de Ghaza a fini par se tenir hier, au Caire. Le conclave se devait de formuler une proposition unanime à même de contrer celle de Donald Trump.
Le Caire accueillera aujourd'hui un Sommet arabe d’urgencevisant à «formuler une position arabe forte sur la question palestinienne et présenter une proposition complète pour contrer la proposition américaine de déplacer les Palestiniens de Ghaza», indique un communiqué du ministère égyptien des Affaires étrangères.
Le Premier ministre israélien se sert de récents incidents qui se sont produits dans une ville druze appelée Jaramana, située aux portes de Damas, pour menacer d’intervenir en Syrie pour soi-disant «protéger les druzes». Depuis l’effondrement du régime alaouite le 8 décembre 2024, Israël n’a de cesse de multiplier les agressions militaires contre la Syrie, au mépris du droit international.
En Syrie, où les principales forces politiques et militaires kurdes sont une émanation directe du Parti des travailleurs du Kurdistan, l’accueil de l’appel à déposer les armes et à la dissolution du PKK lancé par Ocalan ce jeudi a été plutôt mitigé l Tout en saluant le geste fort de Abdullah Ocalan, le chef des FDS, Mazloum Abdi, a déclaré : «Cette décision ne nous concerne pas.» Sachant par ailleurs que les Kurdes syriens n’ont pas été invités à la Conférence de dialogue national, ils doivent négocier avec Ahmad Al Charaa leur intégration à la nouvelle armée.
l Le président du comité préparatoire, Maher Allouche, a affirmé qu’il y avait un «quasi-consensus parmi les Syriens sur six axes : la justice transitionnelle, la construction constitutionnelle, la réforme institutionnelle, les libertés publiques et la vie politique, les principes économiques généraux et le rôle des organisations de la société civile dans la reconstruction de l’Etat».
L’armée israélienne a poursuivi hier, pour le 36e jour consécutif, sa vaste offensive meurtrière contre la ville et le camp de Jénine, en Cisjordanie occupée.
L’Union européenne a décidé de suspendre une partie des sanctions qu’elle imposait du temps de Bachar Al Assad à la Syrie. C’est ce qu’elle a annoncé hier à travers un communiqué intitulé : «Syrie : l'UE suspend des mesures restrictives concernant des secteurs économiques clés». «Le Conseil (européen) a décidé aujourd'hui (hier, ndlr) de suspendre un certain nombre de mesures restrictives compte tenu de la situation en Syrie.
Ce 24 février 2025 vient nous rappeler deux moments clés qui méritent une halte mémorielle tant ils ont été décisifs dans le processus décolonial : la création de l’UGTA en pleine Guerre de libération (24 Février 1956) l Et la nationalisation des hydrocarbures pour arracher l’indépendance économique après la libération territoriale de la patrie (24 Février 1971)
A l'invitation du Premier ministre saoudien, Mohammed Ben Salmane, un sommet réunissant plusieurs dirigeants arabes s’est tenu hier à Riyad, en Arabie Saoudite, pour discuter d’un plan alternatif à celui proposé par Donald Trump qui dit vouloir transformer Ghaza en «Riviera du Moyen-Orient» après en avoir expulsé les Palestiniens. Outre «MBS», le prince héritier saoudien, le président égyptien Abel Fattah Al Sissi, le roi de Jordanie Abdallah II et l’émir du Qatar Tamim Ben Hamad Al Thani ont pris part à ce conclave, de même que d’autres représentants des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG).
Le sommet consacré à l’avenir de la bande de Ghaza qui devait s’ouvrir ce jeudi à Riyad, en Arabie Saoudite, a été reporté à demain, selon l’AFP.
l La déclaration du ministre de la Communication, qui continue à faire des remous, aura au moins eu le mérite de remettre au cœur du débat public une question centrale, à savoir : comment nous affirmer sur la scène du monde ? Comment exister face aux médias mainstream ? Comment faire entendre notre voix, défendre nos choix, donner le plus large écho possible aux valeurs associées au mot «Algérie», aux causes justes pour lesquelles nous nous battons ? Qu’ils soient 9000 ou 900 ou 9 millions, peu importent, au fond, les effectifs engagés dans cette «vaste conspiration» anti-DZ. Parce que nous sommes un peuple aguerri l La vraie question est : qu’est-ce que, nous, nous faisons pour être «compétitifs» ? Pour renforcer notre ingénierie culturelle et médiatique, et exprimer pleinement notre génie collectif ?
Un projet de loi visant à changer le nom de la Cisjordanie (West Bank en anglais) en «Judée et Samarie» (Judea and Samaria en anglais) a été déposé il y a quelques jours en Israël et un projet similaire a été également introduit aux Etats-Unis, au niveau de la Chambre des représentants, pour entériner le même changement de nom dans les documents officiels américains, ont rapporté plusieurs médias internationaux.
Un mini-sommet arabe auquel prendront part cinq pays du Moyen-Orient se tiendra le 20 février à Riyad, en Arabie Saoudite, pour proposer une alternative au plan de Trump pour Ghaza.
«Je pense que je pourrais conclure un accord avec la Jordanie. Je pense que je pourrais conclure un accord avec l’Egypte. Vous savez, nous leur donnons des milliards et des milliards de dollars par an», a déclaré Trump dans une interview accordée à Fox News. Il laisse ainsi clairement entendre qu’il n’hésiterait pas à recourir au chantage pour obliger ses partenaires arabes à accepter son deal et aller au bout de son plan d’une nouvelle Nakba.