L’actualité africaine est tristement ternie par une escalade de coups d'Etat qui rongent le continent comme des métastases.
La globalisation du monde est en marche, sans doute pas comme l'espéraient ses initiateurs. L'émergence du groupe des Brics, qui se veut un contrepoids à la puissance des Etats-Unis et de leurs alliés, se présente comme un espoir pour tous les pays qui ont souffert, pendant longtemps, d'un ordre international injuste, qui les maintenait dans la domination et la marginalisation
Après une période de reflux due à la crise sanitaire des dernières années, les fêtes villageoises célébrant les produits du terroir sont de retour à travers de nombreuses localités du pays. En plus d’être des moments d’animation très recherchés, en période estivale notamment, ces rendez-vous haut en couleur revêtent un intérêt économique certain. Véritable constante dans le discours officiel depuis des décennies, la nécessaire diversification de l’économie nationale devra se concrétiser dans des secteurs entiers non encore exploités, en dépit de potentialités reconnues dans le monde.
Depuis les inondations tragiques du samedi 10 novembre 2001 à Bab El Oued, à Alger, ayant fait 781 morts et 115 disparus, nous n'avons pas retenu sérieusement les leçons de ces catastrophes naturelles. Pourtant, l’histoire de l’Algérie avait déjà connu plusieurs drames avant celui de Bab El Oued. Des inondations meurtrières ayant frappé El Eulma, dans la wilaya de Sétif, en septembre 1980, Annaba, en novembre 1982, Jijel, en décembre 1984, Bordj Bou Arréridj, en septembre 1994, et plus tard, Ghardaïa, en 2008.
Il y a encore quelques années, on imaginait que le plus grand danger qui pouvait menacer l’humanité était l’éclatement d’un conflit nucléaire entre les deux superpuissances qui dominent le monde quand ce n’est pas la chute d’une météorite qui nous ferait subir le sort des dinosaures au crétacé supérieur.
L’intégration de l’Ethiopie et de l’Egypte au sein des BRICS n’est pas du tout une surprise. Loin s’en faut. L'expansion du bloc de pays émergents à six nouveaux membres, décidée lors du 15e sommet des BRICS, qui vient de se tenir en Afrique du Sud, est pleine d’enseignements. Sur la quarantaine de nations qui ont demandé leur adhésion ou manifesté leur intérêt pour rejoindre le bloc, seuls six pays ont été invités à y adhérer à compter de janvier 2024.
Un siècle d'Afrique coloniale et post-coloniale, un siècle d'Afrique française, commencé dans la conquête et la tutelle, poursuivi dans une décolonisation, sous forte influence. C'est le moins que l'on puisse penser, si l'on se réfère à l'attitude indigne du président ivoirien, très mal placé pour parler de démocratie, puisqu'il a trituré la Constitution de son pays pour rester au pouvoir. De plus, même s'il n'est pas partie prenante dans cette crise nigérienne, il s'est proclamé, malgré tout, porte-voix des va-t-en-guerre.
Notre pays s’est vu retarder son adhésion au nouveau bloc des BRICS. Une organisation qui date depuis plusieurs années. Elle revient sous les feux de la rampe en coïncidence avec le conflit russo-ukrainien. Beaucoup de spécialistes ne manquent pas d’associer cette guerre militaire à une volonté de briser l’hégémonie économique de l’Occident sur le reste de la planète.
La rentrée des collectivités locales est sans doute la plus attendue après celle du secteur de l’éducation. Le service maintenu pendant l’été est essentiellement consacré à faire face aux grands risques marquant cette période désormais sensible de l’année, notamment les feux de forêt.
Il y a des choses qui se passent sur nos plages et qui échappent à l'entendement. Durant ce mois d’août, des scènes ont choqué les estivants présents sur une plage de la ville d’El Kala dans la wilaya d’El Tarf, quand de jeunes nageurs, inconscients du danger qui les guette, ont défié les surveillants des plages qui leur ordonnaient de sortir de l’eau par une mer très agitée, alors que la baignade était interdite.
On ne peut que le constater avec beaucoup d’amertume : nos forêts et nos espaces verts, sauvages ou cultivés, partent en fumée les uns après les autres à un rythme qui ne fait que s’accélérer ces dernières années.
Le peuple nigérien continue de résister héroïquement aux ingérences et dénonce les préparatifs pour perpétrer une agression contre son pays. Les Nigériens qui refusent de servir de chair à canon ont massivement manifesté dimanche dernier, à Niamey, pour rejeter toute ingérence étrangère.
Membres influents de la Cédéao, la Côte d’Ivoire, le Nigeria et le Sénégal doivent ressentir de l’amertume quand ils constatent que leur rêve d’envoyer leurs troupes au Niger pour rétablir Mohamed Bazoum est rejeté partout en Afrique. Leurs généraux, présents jeudi à Accra, ont rencontré de fortes réserves contre l’option belliqueuse, lors de cette réunion des chefs d’état-major des armées de l’organisation.
Dans leurs laboratoires aseptisés ou bureaux climatisés, des bataillons de chercheurs et de scientifiques, toutes disciplines confondues, planchent, depuis longtemps déjà, sur la question du réchauffement climatique. Il est urgent de trouver des solutions concrètes et pratiques pour faire face aux températures qui s’affolent de plus en plus.
Les mesures de prévention contre les risques liés à la saison estivale s’annoncent multiples et de longue haleine. Même si l’été ne touche pas encore à sa fin, il y a lieu d’engager d’ores et déjà la réflexion sur les dispositifs de lutte pour les prochaines années.
De quoi sera faite l’économie algérienne demain ? Tout un passif à solder et l’avenir est à penser et à construire. Face à la somme des contraintes internes et externes, le temps d’aujourd’hui est à l’urgence.
Le conflit soudanais se dirige fatalement vers un huis clos. Alors que les caméras désertent les unes après les autres les rues de Khartoum et la campagne du Darfour, la population se retrouve seule entre les feux de la guerre des généraux que se livrent depuis avril l’armée dirigée par Abdel Fattah al Burhan et les insurgés des FSR menés par Mohamed Hamdan Dogolo.
Les vacances tirent à leur fin. Les projets d’organiser des séjours de farniente cèdent la place aux préparatifs harassants de la rentrée scolaire. Il faut dire que les décisions prises par le ministère de tutelle n’ont pas été toutes respectées par les opérateurs touristiques.
Le titre, ci-dessus, pourrait bien s'accommoder à plusieurs pays africains, dont le Niger n'est pas des moindres. Et si on en parle, aujourd'hui, c'est que le Niger, pays parmi les plus pauvres de la planète, alors qu'il regorge de richesses, (or, uranium, fer, charbon et pétrole) est au cœur d'une crise de pouvoir dominant largement l'actualité internationale.
A quelques jours de la tenue du très attendu sommet des BRICS, prévu du 22 au 24 août en Afrique du Sud, le monde assiste à une ruée vers cette alliance de puissances émergentes.