«La conjoncture favorable du marché gazier a permis d’augmenter les exportations en 2021 de 54% à travers les gazoducs et de 13% par processus de liquéfaction», a indiqué le Pdg de Sonatrach, ajoutant que «les cours du Sahara Blend ont connu une augmentation de 68% à la fin du mois de mai 2022 par rapport à la même période en 2021.»
Les ministres de l’Energie d’Algérie, du Niger et du Nigeria ont convenu, le 21 juin, lors d’une réunion tripartite sur le projet de gazoduc transsaharien (TSGP) à Abuja (Nigeria), de la pose «des premiers jalons» de ce projet, en prévision de sa concrétisation dans «les plus brefs délais».
A propos des voies de transport du gaz pour atteindre l’Europe, au cas où la production augmenterait de manière significative, le ministre insiste sur les capacités algériennes en matière de transport de GNL et de projets en cours de discussions pour relier l’Europe via des pipelines.
Les inquiétudes concernant la croissance économique ont laissé place à un regain d’optimisme suite aux dernières données sur l’activité aérienne internationale, et la mobilité sur les routes américaines – coïncidant avec la saison estivale – montrant une demande de pétrole solide.
L’impact global de la réalisation de ce grand projet, en plus de l’acheminement du gaz vers le marché européen, sera de permettre l’alimentation en gaz naturel des régions désertiques traversées, y compris celles de certaines régions des pays voisins du tracé du gazoduc.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a reconduit des prévisions selon lesquelles la demande mondiale de pétrole dépassera, en 2022, les niveaux d’avant la pandémie, bien que le groupe de producteurs ait déclaré que l’invasion russe de l’Ukraine et les développements autour de la pandémie de coronavirus constituent un risque considérable pour le marché.
Alors que la Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) se tient du 12 au 15 juin 2022 à Genève (Suisse), le Cercle d’action et de réflexion pour l’entreprise (CARE) estime que la présence de l’Algérie en tant qu’observateur et non en tant que membre à part entière de cette enceinte multilatérale «nuit gravement à ses intérêts économiques et à son image internationale».
Le pétrole était en recul hier, au cours de la première séance de cotation de la semaine, perdant environ 2 dollars le baril, alors qu’une flambée de cas de Covid-19 à Pékin, en Chine, fait planer encore une fois des doutes sur un rebond de la demande chinoise. Les investisseurs pèsent aussi les éventuelles répercussions d’un nouveau resserrement monétaire pour lutter contre la flambée de l’inflation américaine.
La suspension par l’Algérie de son traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération avec l’Espagne, suite à la confirmation du virage opéré par le gouvernement espagnol de Pedro Sánchez sur le Sahara occidental, fait planer, selon les craintes exprimées par la presse espagnole, le risque d’une rupture des contrats gaziers entre les deux pays, ou au moins une forte augmentation des prix du gaz.
La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) bénéficierait de la hausse des prix du pétrole, avec une croissance qui atteindrait 5,3% en 2022, avant de ralentir à 3,6% en 2023. «La croissance ralentira brutalement en 2023 et 2024 à travers la région», indique l’institution financière internationale.
Les prix du pétrole étaient stables hier, le Brent s’échangeant autour des 120 dollars, dans un marché soupesant les risques d’approvisionnement et la perspective d’une demande plus élevée alors que la Chine assouplit ses restrictions Covid.
Tout en rassurant sur la garantie de l’approvisionnement en gaz de son pays à partir de l’Algérie, grâce à des contrats à long terme scellés jusqu’en 2032, le président du groupe espagnol Naturgy, Francisco Reynés, prévient que l’augmentation des prix du gaz, qui sera acheminé notamment via Medgaz, est «inévitable». «Le pouvoir de négociation de ceux qui disposent d’une ressource rare, en l’occurrence le gaz, est plus important qu’il ne l’avait été à d’autres moments. Je dirai que le monde est voué à une hausse des prix du gaz dans les années à venir.»
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) ont décidé d’augmenté jeudi leur production à 648 000 barils par jour (bpj) en juillet et août, au lieu de 432 000 bpj mensuellement, comme convenu précédemment.
Les prix du pétrole poursuivaient hier leur tendance haussière, suite à la décision des dirigeants de l'Union européenne de mettre en œuvre une interdiction partielle et progressive du pétrole russe.
La BAD, qui souligne que «les balances budgétaire et courante affichent une tendance à la hausse à court terme» (0,9 et 0,2% du PIB en 2022), explique que «la nette amélioration des finances publiques et de la balance courante est due à l’impact de la crise ukrainienne» sur les prix du pétrole. Selon la Banque africaine, l’Algérie devrait cependant diversifier son économie, en s’orientant «notamment vers la pétrochimie, le gaz et les produits agricoles qui ont un fort potentiel d’exportation».
La Banque africaine de développement (BAD), qui tient actuellement ses assemblées annuelles à Accra, au Ghana, a décidé de doubler le financement pour le climat en Afrique, en le portant à 25 milliards de dollars d’ici 2025, afin d’aider le continent à faire face aux fléaux climatiques.
«Le gaz naturel doit faire partie des systèmes de transition pour une énergie juste en Afrique», estime le président de la BAD, qui fait observer que «même si l’Afrique triple l’utilisation du gaz pour la conversion du gaz en électricité, elle contribuera à moins de 0,67% aux émissions mondiales de carbone».
La 24e édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Batimatec 2022) s’est ouvert hier au Palais des expositions des Pins maritimes, à Alger.
La 24e édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Batimatec 2022) s’ouvrira demain, dimanche 15 mai, au Palais des expositions des Pins maritimes, à Alger.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a de nouveau revu à la baisse ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole en 2022 pour un deuxième mois consécutif, en invoquant l’impact de la crise ukrainienne, la hausse de l’inflation et la résurgence du variant Omicron en Chine.