La 15e édition du Salon Alger industries, inaugurée hier à la Société algérienne des foires et exportations (Safex), par le directeur de la compétitivité industrielle, au ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Karim Djellili, est caractérisée – malgré une conjoncture économique défavorable au plan international et une relance industrielle qui peine à émerger au plan national –par la participation de représentants d’une dizaine de pays étrangers.
Et ce, en plus de la présence de dizaines d’entreprises et d’organismes nationaux, publics et privés. Une conjoncture économique internationale difficile que n’a pas manqué de relever, dans son allocution d’ouverture, le PDG de la société organisatrice du Salon, Raouf Stiti, patron de Batimatec Expo.
Pour sa part, le représentant du ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Karim Djellili, a mis l’accent – dans une allocution prononcée au nom de Ali Aoun, le ministre en charge du secteur – sur le développement des filières industrielles nationales, la promotion de l’industrie nationale et la perspective de l’export pour les filières les plus performantes, notamment vers les pays africains.
Il insistera par ailleurs sur la dynamisation des activités industrielles, dont les industries du textile et du cuir, mécanique, l’agroalimentaire, les industries électrique, électronique, l'électroménager et les activités de sous-traitance, qui en découlent.
Il rappellera que des comités de pilotage stratégique des filières industrielles ont été mis en place en juin 2022, dans le sillage de la conférence dédiée à «la création d'un système de gouvernance et de dialogue entre les pouvoirs publics et les opérateurs économiques». Il s'agit, a-t-il précisé, des comités de filières liées aux industries agro-alimentaires, à la mécanique, l'électricité, l'électronique et aux industries du textile et du cuir, détaille le document gouvernemental.
Il est à rappeler que le département de l’Industrie tente d’élaborer une stratégie sectorielle de réhabilitation industrielle depuis 2020, en mettant en œuvre un large éventail de mesures de soutien au développement et à l’avancement de la production nationale. Le Salon Alger Industries, qui prendra fin le 12 octobre, est considéré par les organisateurs comme «la référence pour les professionnels du secteur et un véritable tremplin pour les opérateurs désirant faire connaître leurs procédés, leurs produits et leurs services dans les différentes filières de l’industrie».
C’est également, poursuivent-ils, «le rendez-vous le plus approprié pour explorer les opportunités d’investissement, développer des relations commerciales, consolider les partenariats et s’informer sur les nouvelles techniques de la production industrielle». Outre l’espace dédié aux stands d’exposition, le Salon Alger Industries englobe une série de conférences axées autour de plusieurs thématiques, dont «Une infrastructure de qualité au service de la mue de l’économie nationale, dans la perspective de son ouverture à l’export».
Les principaux sujets, qui seront débattus en marge du Salon, portent notamment sur «la normalisation, le développement de la filière agroalimentaire, la labellisation du produit local destiné à l’export, la structuration et le développement de filières industrielles».
Il s’agit aussi de débattre de «l’action de l’Algérie pour un développement industriel durable». Plusieurs communications aborderont par ailleurs des thèmes liés à la politique de l’économie circulaire, à la présentation de la stratégie nationale des énergies renouvelable, à l’efficacité énergétique et la transition vers des modes de production et de consommation durables.