Il a suffi de quelques mots pour écorner à Périgueux la mémoire consensuelle de Thomas-Robert Bugeaud, marquis de la Piconnerie, duc d’Isly (1784-1849), natif de cette région où il a laissé l’empreinte d’un homme proche des ruraux, loin des ravages perpétrés sans état d’âme lors de la colonisation de l’Algérie.
150 associations, syndicats et partis de gauche et d’extrême-gauche appellent à manifester samedi 23 septembre, «contre les violences policières, le racisme systémique et pour les libertés publiques». 103 marches sont prévues dans toute la France.
Mustapha Boutadjine vient d’accrocher aux Cimaises en banlieue parisienne une rétrospective et des œuvres inédites sous le titre «Collage Résistant(s)».
Le chef de l’Eglise catholique arrive à Marseille vendredi 22 septembre pour assister aux Rencontres méditerranéennes autour de la brûlante question des migrants, en présence des évêques du pourtour de la Méditerranée, dont des représentants des diocèses algériens.
L’accroissement de la population française stagne ou recule, annonçant un vieillissement à terme. La part de la population étrangère ou immigrée s’établit désormais à 10%. Avec des effets, notamment en termes économiques.
Le ministère français de l’Education nationale a mis en avant le port de l’abaya qui sera désormais interdit. Masquant ainsi les autres soucis d’une rentrée compliquée.
Si l’Algérie retiendra de François Gèze ses positions abusives lors de la décennie noire, il aura été à la Découverte, un éditeur soucieux de mieux comprendre la soif d’émancipation dans le monde d’aujourd’hui.
A Marseille, où les violences n’ont de cesse depuis plusieurs mois entre réseaux de trafiquants de drogue, la police a identifié deux équipes opposées : Yoda et DZ Mafia.
l Il y a tout juste 70 ans, l’assassinat de six manifestants algériens le 14 juillet 1953 peut-il être abordé comme un prélude au 1er Novembre 1954 ? Plusieurs événements de lutte dans les années 1950 révèlent le degré d’engagement du mouvement national dans l’émigration.
En 1953, lors du défilé du 14 juillet, des militants algériens portent des slogans pour l’indépendance. A la fin du cortège, des policiers chargent. Six nationalistes sont tués par balles ainsi qu’un syndicaliste français. On commémore cette année le 70e anniversaire.
Un collectif de gauche a appelé hier à des rassemblements citoyens, dressant un tableau désastreux des fractures de la société française. Il propose des remèdes, car «l’escalade des violences est une impasse et doit cesser».
Le calme revenu dans les banlieues, l’extrême-droite continue de s’exciter. Ils ne sortent pas un vulgaire pistolet mais l’artillerie lourde. Ses têtes de file clament qu’ils avaient prédit cet embrasement sauvage, au travers nombre de livres et d’articles.
C’est l’incompréhension et le ras-le-bol qui gagnent en France. Les dommages causés par des groupes incontrôlés inquiètent, alors que cet épisode de fièvre sociale rappelle que le pouvoir n’a plus de majorité depuis 2022.
Le terme d’émeutes est approprié pour nommer la situation extrême qui s’est étendue à de nombreuses régions du pays, plaçant les pouvoirs publics devant l’exigence d’équité sociale, au-delà de la difficulté à gérer les ravages de plusieurs nuits d’une révolte inédite.
Il a fallu une question à la ministre Catherine Colonna pour que la décision algérienne sur le couplet manquant de Qassaman fasse polémique. Jamais en France on n’aura aussi bien compris l’hymne national algérien.
Depuis quelques mois, et encore plus ces dernières semaines, partis, personnalités politiques et médias montent au créneau pour dénoncer des prétendus avantages algériens en matière d’immigration.
Trente-deux rue des Tables Claudines. C’est là à Lyon, que le groupe Carte de séjour, créé en 1980 dans la banlieue, à Rillieux-la-Pape, trouva un lieu de répétition qu’il louait. Pour payer le loyer, il organisait des fêtes devenues «cultes» dans le souvenir de ceux qui y ont assisté.
L’Emir Abdelkader fut emprisonné au château d’Amboise, où une série d’hommages est organisée cette année en l’honneur du prestigieux chef algérien. Première date le 16 mai.
Le Dictionnaire de la Guerre d’Algérie, publié récemment aux éditions Bouquins (Paris), est un formidable outil au service des chercheurs et de tous ceux qui veulent comprendre les enjeux de la colonisation et de la lutte de Libération nationale algérienne. Il aborde de manière synthétique tous les aspects d’une guerre qui continue d’alimenter le champ éditorial et universitaire dans le monde et particulièrement en France. Un travail savant dans lequel plusieurs intervenants ont rédigé de courtes fiches claires et didactiques sur leurs thèmes de prédilection. Sylvie Thénault, Ouanassa Siari Tengour et Tramor Quemeneur ont encadré ce travail de longue haleine. Ils répondent en commun à nos questions pour mieux comprendre leurs objectifs.
Mohammed Harbi a publié dans Le Monde Diplomatique une contribution sur les événements du 8 Mai 1945 sous le titre : «La guerre d’Algérie a commencé à Sétif».