Un collectif de gauche a appelé hier à des rassemblements citoyens, dressant un tableau désastreux des fractures de la société française. Il propose des remèdes, car «l’escalade des violences est une impasse et doit cesser».
Le calme revenu dans les banlieues, l’extrême-droite continue de s’exciter. Ils ne sortent pas un vulgaire pistolet mais l’artillerie lourde. Ses têtes de file clament qu’ils avaient prédit cet embrasement sauvage, au travers nombre de livres et d’articles.
C’est l’incompréhension et le ras-le-bol qui gagnent en France. Les dommages causés par des groupes incontrôlés inquiètent, alors que cet épisode de fièvre sociale rappelle que le pouvoir n’a plus de majorité depuis 2022.
Le terme d’émeutes est approprié pour nommer la situation extrême qui s’est étendue à de nombreuses régions du pays, plaçant les pouvoirs publics devant l’exigence d’équité sociale, au-delà de la difficulté à gérer les ravages de plusieurs nuits d’une révolte inédite.
Il a fallu une question à la ministre Catherine Colonna pour que la décision algérienne sur le couplet manquant de Qassaman fasse polémique. Jamais en France on n’aura aussi bien compris l’hymne national algérien.
Depuis quelques mois, et encore plus ces dernières semaines, partis, personnalités politiques et médias montent au créneau pour dénoncer des prétendus avantages algériens en matière d’immigration.
Trente-deux rue des Tables Claudines. C’est là à Lyon, que le groupe Carte de séjour, créé en 1980 dans la banlieue, à Rillieux-la-Pape, trouva un lieu de répétition qu’il louait. Pour payer le loyer, il organisait des fêtes devenues «cultes» dans le souvenir de ceux qui y ont assisté.
L’Emir Abdelkader fut emprisonné au château d’Amboise, où une série d’hommages est organisée cette année en l’honneur du prestigieux chef algérien. Première date le 16 mai.
Le Dictionnaire de la Guerre d’Algérie, publié récemment aux éditions Bouquins (Paris), est un formidable outil au service des chercheurs et de tous ceux qui veulent comprendre les enjeux de la colonisation et de la lutte de Libération nationale algérienne. Il aborde de manière synthétique tous les aspects d’une guerre qui continue d’alimenter le champ éditorial et universitaire dans le monde et particulièrement en France. Un travail savant dans lequel plusieurs intervenants ont rédigé de courtes fiches claires et didactiques sur leurs thèmes de prédilection. Sylvie Thénault, Ouanassa Siari Tengour et Tramor Quemeneur ont encadré ce travail de longue haleine. Ils répondent en commun à nos questions pour mieux comprendre leurs objectifs.
Mohammed Harbi a publié dans Le Monde Diplomatique une contribution sur les événements du 8 Mai 1945 sous le titre : «La guerre d’Algérie a commencé à Sétif».
Le journal a puisé dans ses archives et donné la parole à des témoins et des spécialistes locaux sur cette époque. La journaliste Nathalie Garrido, qui a contribué à la réalisation du livre Lyon Algérie 1954-1962. Comment le conflit a changé la région lyonnaise, explique que «lorsque la guerre de décolonisation éclate en 1954, Lyon accueille (déjà) une importante communauté algérienne».
Selon un communiqué publié sur le site internet du ministère français de la Culture, l’intention des autorités du gouvernement est de «faciliter l’accès de toutes et tous aux archives de la guerre d’Algérie».
Fin de non-recevoir, hier matin, du gouvernement aux syndicats qui réclamaient le retrait de la loi sur les retraites. Au même moment, le ministre de l’Intérieur défendait le schéma de maintien de l’ordre.
Aujourd'hui, jeudi 6 avril, à l’Assemblée nationale française, le groupe écologiste avait prévu, à l’ordre du jour, avant de la retirer, une résolution relative à la reconnaissance du crime d’Etat lors de la répression des Algériens du 17 Octobre 1961 à Paris et à la commémoration pour la mémoire des victimes. Les écologistes comptaient mettre ainsi à profit leur niche parlementaire. Une journée courte dans laquelle tous les groupes essaient de faire voter des textes susceptibles d’être adoptés.
La professeure Yasmine Belkaïd prendra ses fonctions en janvier 2024 en tant que directrice générale de l’Institut Pasteur.
Le projet de loi «immigration» contient au moins une mesure qui apparaît intéressante : permettre aux travailleurs sans-papiers présents sur le territoire depuis au moins trois ans d’obtenir un titre de séjour «métiers en tension», valide un an.
La journée d’hier en France avait valeur de test. Les appels divergents à la pause faisaient leur chemin du côté intersyndical face à un gouvernement intransigeant devant la colère de plus en plus visible dans les manifestations.
Le soutien populaire au mouvement d’opposition au report de l’âge de la retraite ne faiblit pas. Les grèves et manifestations se multiplient, menaçant de paralysie certains secteurs de l’économie, alors que le pouvoir espère trouver une porte de sortie.
Le colonisateur a exproprié dans les pays occupés des ressources culturelles dont il se prétend le gardien même après la décolonisation.
Invité aujourd’hui à un séminaire sur le lien entre littérature et journalisme dans des ateliers de recherche organisés par le master-doctorat Littératures francophones de Cergy Paris Université, notre ami et confrère d’El Watan Mustapha Benfodil explique son parcours dans une interview publiée par l’université qui l’accueille : «Je peux l’affirmer d’emblée : le journalisme traverse mon écriture littéraire de part en part.