Le nombre d’affaires de grosses malversations, récemment dévoilées en Tunisie, révèle un niveau alarmant de corruption, notamment dans les entreprises publiques, touchant tous les niveaux, de la petite tâche de distribution des denrées de base aux appels d’offres internationaux.
La belle journée d’hier avait normalement tout pour encourager à descendre dans la rue pour fêter le 13e anniversaire de la révolution du Jasmin. Ce 14 janvier 2011 qui a vu le départ du dictateur Ben Ali.
La Tunisie est finalement parvenue à honorer tous ses engagements financiers pour l’année 2023, sans avoir à capituler devant le Fonds monétaire international (FMI).
Nul ne doute de la popularité du président Saïed en Tunisie. Il passera sans le moindre doute, et dès le 1er tour, lors de la prochaine élection présidentielle en 2024, s’il se représente bien sûr, et face à n’importe quel candidat.
La Tunisie a organisé, hier, des élections locales dont l’objectif est la mise en place d’une deuxième chambre au Parlement, dernière pierre de l’édifice «autoritaire» du président Kais Saied, selon l’opposition, rapporte l’AFP.Environ 9 millions de Tunisiens (sur 12 millions) sont appelés à élire plus de 2000 conseillers locaux sur environ 7000 candidats, selon l’autorité électorale Isie.
Observateurs locaux et étrangers avaient constaté le 17 avril dernier comment l’arrestation du leader islamiste Rached Ghannouchi s’est déroulée dans le calme, sans la moindre contestation populaire. Pourtant, le jour de l’arrestation coïncidait avec la «Nuit du Destin», la veille du 27 Ramadhan, sacrée chez les musulmans.
Palace Jugurtha, luxueux établissement hôtelier à l’ouest de Gafsa, au bord de la route qui mène à la frontière algérienne à une trentaine de kilomètres à vol d’oiseau.
Productrice et professeur de littérature anglaise, elle est la Madame Cinéma de Tunisie, à la tête de Nomadis Images, l’une des plus grosses entreprises de cinéma tunisien.
Le 24 décembre incarnera le début pratique des élections d’une deuxième Chambre en Tunisie, conçue par le président Kaïs Saïed, pour exprimer les vœux citoyens et concevoir, avec leur participation, le développement de leurs régions. Le Conseil national des régions et des districts sera élu en trois étapes, locales par les citoyens, régionales par les représentants locaux et nationales par les délégués régionaux.
Le général d’armée Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a reçu en audience, hier au siège de l’état-major de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’armée Mohammed Elghoul, chef d’état-major de l’Armée de terre des forces armées tunisiennes.
L’analyse du spectre des personnes arrêtées ou interrogées en Tunisie depuis juin 2022 dans l’affaire «Instalingo» (une société écran de production de contenus) ou celle de «complot contre la sûreté de l’Etat» – les observateurs reconnaissant des leaders politiques de premier plan et des hommes d’affaires ayant eu le vent en poupe durant la décennie 2011-2021– est très intéressante.
L’affaire a éclaté le 10 novembre 2023 lorsque Youssef Aouadni, le secrétaire général de l’Union régionale du travail de Sfax, a été convoqué à une audition par la Garde nationale d’El Aouina, à Tunis, qui l’a laissé libre ce jour-là. Ce n’est qu’avant-hier que le parquet a décidé de sa garde à vue, lui et trois syndicalistes du secteur du transport de Sfax.
Le groupe Mabrouk a toujours tiré son épingle du jeu, même après la chute de Ben Ali en 2011. Gérant des portefeuilles dont le chiffre d’affaires annuel dépasse le milliard d’euros, la fratrie, composée de Mohamed Ali, Ismaïl et Marouane Mabrouk, ne s’est pas attirée la colère des gouvernements successifs, en parvenant à passer à travers les mailles des divers contrôles.
Rien de consistant n’a encore été officialisé après plus de 36 heures de la fuite, à l’aube du 31 octobre 2023, de la prison de Mornaguia, 17 km de Tunis, de cinq terroristes, parmi les plus dangereux sur lesquels les sécuritaires tunisiens ont mis la main il y a une dizaine d’années.
Alors que la grande manifestation du 12 octobre dernier est passée devant l’ambassade de France à Tunis sans crier le moindre slogan anti-français, ce n’est plus le cas depuis l’assimilation le 24 octobre par le président Macron de Hamas à Daech et son appel à une coalition internationale anti-Hamas, comme celle initiée en 2014 contre Daech en Irak et en Syrie.
La commission de l’Assemblée tunisienne a adopté un projet de loi criminalisant la normalisation avec Israël.
Le jeune groupe «El Besta» prend part à la deuxième édition de «Kif El Kef» (Tunisie), un événement culturel qui tend à mettre en valeur le patrimoine historique et culturel du Kef, ville du nord-ouest de la Tunisie.
Le Président Saïed a annoncé la couleur, début août dernier, lors de la passation de pouvoir entre la cheffe de gouvernement sortante Najla Bouden et son successeur Ahmed Hachani. Saied avait promis de passer à l’acte avec le nouveau chef de gouvernement dans la lutte contre la corruption et l’édification du nouveau pouvoir. Les observateurs avaient alors compris que le Président annonçait le passage à l’application de son concept de gouvernance, après une phase de ratissage du terrain sous Bouden.
«La Tunisie est le pays voisin avec lequel nous entretenons des relations historiques et des liens socioculturels divers et solides, outre nos excellentes relations politiques qui sont un exemple d’excellence dans les régions arabe et africaine», a déclaré M. Benabderrahmane.
La Tunisie refuse de prendre les modestes fonds dégagés par l’Union européenne (UE) pour l’assister dans sa lutte contre les flux migratoires. «La Tunisie qui accepte la coopération, n’accepte pas tout ce qui s’apparente à de la charité ou à de la faveur», a déclaré, lundi, le président tunisien, Kaïs Saïed, assurant que la Tunisie et son peuple «ne veulent pas de la sympathie et ne l’acceptent pas quand elle est sans respect». «Par conséquence, la Tunisie refuse ce qui a été annoncé ces derniers jours par l’UE», a conclu M. Saïed.