S’exprimant à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE à Bruxelles, J. Borrell a averti, lundi dernier, que la situation en Tunisie est «très dangereuse», évoquant même un risque d’«effondrement» de l’Etat, susceptible de «provoquer des flux migratoires vers l’UE et entraîner une instabilité dans la région MENA» (Moyen-Orient et Afrique du Nord).
Dix-huit tentatives de franchissement illégal des frontières maritimes tunisiennes ont été déjouées par les unités de la Garde maritime qui ont également secouru 635 migrants dont les bateaux ont coulé en mer, ont rapporté samedi, des médias locaux.
Le préfet de Tunis Kamel Feki, un proche du président Kaïs Saïed, a été nommé ministre de l’Intérieur en remplacement de l’influent Taoufik Charfeddine, a rapporté hier l’AFP citant la présidence.
L’élection hier de l’ex-bâtonnier des avocats, Brahim Bouderbala, à la tête de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) en Tunisie, ne fut certainement pas une surprise. Bouderbala est connu pour son soutien au processus déclenché le 25 juillet 2021 par le président Kaïs Saïed et il ne s’en est jamais caché, alors qu’il était encore bâtonnier.
Franchissement d’une étape cruciale de la vie parlementaire tunisienne avec l’entrée en activité hier du nouveau Parlement ; emprise complète du président Saïed sur les rênes du pouvoir ; les médias privés et étrangers interdits de la couverture de l’événement.
Le décret n° 2023-9 du 8 mars 2023, publié par le Journal officiel tunisien le 9 mars, annonce la dissolution de tous les conseils municipaux et désigne les secrétaires généraux des municipalités pour assurer l’intérim sous l’égide du gouverneur de la région jusqu’à l’élection des nouveaux conseils.
Le président tunisien, qui accapare tous les pouvoirs depuis l’été 2021, a dissous jeudi tous les conseils municipaux élus en 2018. Cette décision a été publiée au Journal officiel (JORT).
Le CR Belouizdad, triple champion d’Algérie en titre, effectue depuis vendredi un stage précompétitif à Tunis jusqu’au 11 août prochain. Arrivée jeudi, la délégation belouizdadie a entamé son stage par du biquotidien au complexe sportif Mohamed El Baji.
Les Tunisiens sont appelés aux urnes demain pour se prononcer sur le projet de Constitution du président Kaïs Saïed. L’opposition n’arrive pas à s’unir faute d’un programme minimum et d’un leader charismatique. Le oui l’emporterait largement, selon les observateurs.
Le Pr Sadok Belaïd est l’un des premiers spécialistes tunisiens en droit ayant marqué la formation des juristes en Tunisie indépendante. Cet éminent expert a été nommé le 20 mai 2022 par le président Saïed comme président coordinateur de la commission consultative pour la nouvelle République ; le décret de nomination prévoyait de remettre le projet de la Constitution au président de la République au bout de 30 jours. L’étroitesse des délais n’a pas empêché le Pr Belaïd et sa commission de respecter le deadline. La surprise fut que le président Saïed a largement modifié le projet initial, poussant le Pr Belaïd à crier aux «risques considérables de défaillances» et à considérer «dangereux» le projet de Constitution soumis au référendum populaire du 25 juillet 2022.
46 modifications introduites au projet de la Constitution tunisienne du 30 juin; précisions et corrections sans toucher au fond ; le président Saïed attaché à un régime présidentiel fort, ne permettant même pas le moindre contrôle de son pouvoir.
Le Président Tebboune annonce la réouverture des frontières terrestres avec la Tunisie à partir du 15 juillet
Une délégation du Fonds monétaire international (FMI) est attendue demain en Tunisie pour entamer des négociations sur un programme d’aide au pays en crise, ont annoncé vendredi une porte-parole de l’institution et un responsable de la Banque centrale tunisienne.
L’ex-chef de gouvernement, l’islamiste Hamadi Jebali, en détention préventive dans une affaire de financements suspects. Tentative d’atteinte à la présidence de la République tunisienne, annoncée par le ministère de l’Intérieur. Entre les faits et les enjeux politiques.
Depuis le 25 juillet 2021, assurant agir dans l’intérêt du pays, Kaïs Saïed concentre tous les pouvoirs et dirige la Tunisie par décrets-lois, faisant craindre une dérive autocratique. Ce coup de force est qualifié de «coup d’Etat» par ses opposants.
Le communiqué publié avant-hier, 10 juin, suite à la rencontre tripartite à Tunis des ministres des Affaires étrangères de l’Algérie, la Libye et la Tunisie, montre l’attachement des trois pays à la stabilité de la région.
Première réunion avant-hier de la commission économique et sociale pour la Constitution de la Nouvelle République. Le clan du président Saïed avance ; l’opposition essaie d’organiser sa riposte. La centrale syndicale UGTT tâtonne.
Le 25 juillet, c’est demain ! Référendum populaire en Tunisie et changement attendu du système politique. Panique et désordre chez les opposants, en manque de moyens et de programme pour contrer ce projet. Un flou artistique règne en Tunisie. Personne ne sait où va le pays.
L’Etat d’exception est envisageable dans un système démocratique. Faut-il encore qu’il réponde à certaines conditions aussi précises que possible pour réduire la marge d’interprétation à leur égard.
Le président tunisien, Kaïs Saïed, a annoncé l’instauration d’un «dialogue national» attendu depuis des mois, mais duquel seront exclus tous les partis politiques qu’il juge responsables de la crise politico-économique secouant le pays.