Moins de deux ans après la pose de la première pierre du projet, le président de la République est revenu, hier en début d’après-midi, à Cap Djinet (Boumerdès) où il a procédé à l’inauguration de la nouvelle usine de dessalement de l’eau de mer.
En 2026, nous allons lancer les travaux de six autres stations de dessalement pour atteindre une couverture de 62% des besoins nationaux en eau potable hors ressources conventionnelles.» Telle fut la proclamation ferme et déterminée du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, illustrant avec éclat une volonté politique et une modernité exemplaire.
Cette phase constitue «la première étape de mise en service de la station et de son entrée en phase d’essais techniques en vue d’acheminer les premières quantités d’eau dessalée vers le réseau de distribution», a précisé la même source.
Expérimenté depuis plus d’une dizaine d’années avec la mise en service de l’usine du Hamma à Alger, le système de dessalement de l’eau de mer est considéré, désormais, comme une option stratégique pour tenter de sécuriser l’alimentation de plusieurs régions du pays durement frappés par la sécheresse et la baisse de la pluviométrie.
Dans un contexte de stress hydrique croissant en Afrique du Nord, l’Algérie opère un changement de cap majeur pour garantir l’approvisionnement en eau potable à ses concitoyens. Le président Abdelmadjid Tebboune a engagé un ambitieux programme d’urgence de dessalement de l’eau de mer, s’étalant de l’extrême ouest à l’extrême est du pays, visant à répondre aux besoins de millions d’habitants.
La station de Koudiet Eddraouche a récemment franchi une étape décisive avec le démarrage de sa phase d’essais techniques, rendu possible grâce à l’achèvement du raccordement électrique via la centrale principale SIG.
Si le démarrage symbolique a été effectué, hier, l’entrée en production véritable de l’ imposante station ne sera effective qu’à partir du mois de février prochain, soit dans moins de deux mois, et ce de manière progressive…
L’accès à l’eau, dans un territoire en proie à la sécheresse, n’est pas toujours une sinécure. Fort heureusement, en plus des barrages, qui «mettent à gauche» le débit pluvial (si tant est qu’il pleuve, ce qui n’est pas toujours le cas) pour pallier au manque d’eau, rien de mieux que de mettre à profit les 1200 km de côtes algériennes.
La station de dessalement de l’eau de mer (SDEM) de Cap Djinet, dans la wilaya de Boumerdès, a été raccordée au réseau de distribution de Taksebt. «L’opération a pris cinq jours et a été réalisée par des entreprises et des compétences 100% algériennes.
En visite samedi 30 novembre au chantier de la station de dessalement de l’eau de mer (STEM) de Koudiet Eddraouche de la commune de Berrihane, dans la wilaya d’El Tarf, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal, a inspecté l’état d’avancement du projet relatif à la mise en place des conduites de transfert de l’eau dessalée, depuis la STEM jusqu’au croisement de l’oued Mafragh, situé dans la zone d’El Battah (commune de Ben M’hidi), le long de la RN184.
Le problème d’alimentation en eau potable se pose avec acuité dans le flanc nord de la wilaya de Tizi Ouzou. La réalisation de la station d’eau de mer de Tamda Ouguemoun, dans la commune d’Iflissen, viendra à point nommé pour mettre fin définitivement à ces pénuries d’eau potable que connaît la région surtout durant la saison estivale.
Malgré un léger retard que les entreprises engagées dans les chantiers activent pour rattraper, les travaux de réalisation de la station de dessalement de Koudiet Edrraouche, dans la commune de Berrihane, 40 km au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya d’El Tarf, avancent à un rythme soutenu dans le but de réceptionner cette infrastructure névralgique dans les délais fixés, soit avant la fin du mois de décembre prochain.
Lors de sa présentation de l’état d’avancement des travaux du projet de la station de dessalement de l’eau de mer de Tighremt (Toudja), le représentant de l’une des filiales de Sonatrach, à pied d’œuvre sur ce chantier, a affirmé que cet équipement sera livré dans les délais fixés par l’administration, soit la fin du mois de décembre 2024.
Le Conseil des ministres a approuvé, dimanche dernier, lors de sa réunion présidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le projet de réalisation d’une station de dessalement de l’eau de mer à Tamda Ouguemoun, dans la commune d’Iflissen, 55 kilomètres au nord-est de wilaya de Tizi Ouzou.
La problématique de l’eau potable qui a connu une embellie indéniable pendant quelques années à Oran commence à montrer des signes d’essoufflement, en attendant la réalisation du nouveau projet de la station de dessalement de Cap Blanc (300 000 m3/j) dont la mise en service est prévue avant la fin de cette année 2024.
Une barge appartenant à l’un des sous-traitant du projet a fait naufrage en raison d’un problème technique. L’accident n’a eu aucune incidence sur le chantier de ce projet attendu à la livraison en décembre 2024.
Avec un taux dépassant les 45%, Rachid Hachichi, le président-directeur général de Sonatrach, s’est montré satisfait de l’avancement des travaux de la nouvelle station de dessalement d’eau de mer de Cap Blanc à Oran.
Le taux d'avancement des travaux de la station de dessalement de l'eau de mer à Koudiet Draouche, lancés en juillet dernier à Berrihane (El Tarf), a atteint 37%, selon le wali Mohamed Meziane.
La station de dessalement de l'eau de mer de Corso (Boumerdès) est entrée, dimanche, dans sa phase de production intégrale d'une capacité de 80 000 mètres cubes/jour, a indiqué dans un communiqué Algerian Energie Company (AEC), filiale de Sonatrach.
Le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a inspecté, samedi, le projet de réalisation de la station de dessalement de l'eau de mer dans la commune de Corso (Boumerdès), où il s'est enquis des dernières retouches avant la mise en service de cette installation d'une capacité de production de 80 000 m3/jour. Lors de l’inspection, indique un communiqué du ministère, le ministre a salué «les efforts déployés pour réaliser, en moins de deux ans, cette station dont les travaux ont été lancés en 2022, après la garantie de toutes les facilités grâce au travail continu, jour et nuit, accompli avec l'aide de compétences algériennes spécialisées dans la gestion des projets de dessalement de l'eau de mer, compte tenu de la grande expérience acquise dans ce domaine». Au cours de la visite, poursuit la même source, «l'entrée en production de la station de dessalement de l'eau de mer dans la commune de Corso se déroulera en plusieurs étapes, à savoir la prise d'eau de mer avec une pompe, sa filtration au niveau de la station de dessalement (pré-traitement), puis le traitement final et le contrôle au niveau du laboratoire de la qualité de l'eau qui doit devenir progressivement douce et potable». M. Arkab a en outre appelé les responsables de «ce projet axial à fournir une eau conforme aux normes en vigueur afin de contribuer au renforcement des capacités d'approvisionnement en eau potable au profit des habitants de la région ouest et nord de la wilaya de Boumerdès, ainsi que pour ceux de la région Alger-Est». La station d’une superficie globale de 6,25 hectares s'inscrit dans le cadre du plan d'urgence, selon le ministère qui a rappelé, à cet effet, la mise en service des stations de Bateau cassé (10 000 m3/ par jour) et d’El Marsa (60 000 m3) à Alger, tandis que la station de Corso, une fois opérationnelle, assurera une production de 80 000 m3 supplémentaires dans la wilaya de Boumerdès. La visite d'inspection s'est déroulée en présence du wali de Boumerdès, du président-directeur général du groupe Sonatrach, du directeur de l'énergie et des mines de wilaya, du directeur général d'Algerian Energy Company- AEC (filiale du groupe Sonatrach qui supervise les projets de dessalement de l'eau) et du représentant du PDG de la Société nationale de génie civil et bâtiment-GCB (filiale du groupe Sonatrach, en charge des travaux de réalisation), note la même source. Le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, avait déjà inspecté le projet de réalisation de la station de dessalement de l'eau de mer dans la commune de Corso vers la mi-juin et au cours du mois de mars dernier, soulignant la nécessité d'accélérer la cadence de réalisation de cette infrastructure. A ce propos, M. Arkab avait souligné «la nécessité d'accélérer l'opération et d'achever la réalisation dans les délais convenus, et ce, suite au retard enregistré», insistant sur l'impératif de «réunir toutes les conditions pour la mise en service de la station». Le ministre avait appelé alors les responsables du projet à élaborer un plan d'action basé sur l'intensification des travaux de réalisation et la programmation des différentes opérations d'essai du projet avant sa mise en service, en sus d'un plan dédié à l'installation des équipements, et un autre pour les première et deuxième étapes de production afin d'éviter les retards. Zhor Hadjam