Cap sur les stations de dessalement

29/12/2024 mis à jour: 03:28
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L’accès à l’eau, dans un territoire en proie à la sécheresse, n’est pas toujours une sinécure. Fort heureusement, en plus des barrages, qui «mettent à gauche» le débit pluvial (si tant est qu’il pleuve, ce qui n’est pas toujours le cas) pour pallier au manque d’eau, rien de mieux que de mettre à profit les 1200 km de côtes algériennes.

Dans cette optique, plusieurs stations de dessalement de l’eau de mer ont été aménagées ces dernières années, pour non seulement faire profiter les wilayas côtières mais aussi celles qui les environnent. Au total, ce sont, pour l’heure, 25 stations de dessalement que compte l’Algérie, la propulsant au premier rang du classement africain des pays fournissant le plus d’efforts pour faciliter à sa population l’accès à l’eau.

Un programme de 11 autres stations a été ficelé en 2022, dont cinq seulement pour l’année 2024. Ces cinq stations, dont certaines sont toujours en butte aux travaux alors que d’autres en voie d’être achevées, devront être réceptionnées les premiers mois de l’année 2025. Il y a celle d’Oran, réalisée à Cap blanc, mais aussi à Alger, Blida, Boumerdès (Cap Djinet) et Béjaïa (Toudja).

Pour ce qui est de la station de Cap blanc (Oran), forte d’une capacité de production de 300 000 m3, sa mise en service, qui ne saurait tarder, permettra d’apporter un plus à la distribution d’eau potable pour la wilaya (en proie à un déficit pluvial sans précédent) tout en optimisant les quotas destinés aux wilayas non côtières de Mascara et de Sidi Bel Abbès. Pour cela, c’est tout un réseau de conduites, destiné à l’acheminement de l’eau, long de 50 km, qui a été réalisé en parallèle aux travaux de la station de dessalement. Reste à espérer qu’en 2025, les ménages ne feront plus face au problème des robinets à sec. 
 

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