Les prix du pétrole poursuivaient leur hausse mardi 5 avril, alors que l'Union européenne discute de nouvelles sanctions contre Moscou.
Les prix du pétrole se maintenaient hier, sur une courbe ascendante malgré la libération de réserves stratégiques annoncée par les Etats-Unis et l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Comme chaque année, le mois de Ramadhan reste la période durant laquelle les Algériens s’aperçoivent plus que d’habitude de l’évolution des prix des produits alimentaires qui ne riment qu’avec l’augmentation.
Des associations de consommateurs proposent de «boycotter certains produits excessivement chers, rationaliser les achats et opter pour une consommation raisonnable pour affronter la vague parfois justifiée et parfois injustifiée des prix élevés des pseudo-commerçants opportunistes».
Si des raisons objectives justifient certaines hausses, notamment celles des produits dépendant des prix des matières premières sur les marchés internationaux, certaines envolées des prix obéissent plutôt à de la pure spéculation et à l’absence de régulation du marché commercial.
A quelques jours du mois de Ramadhan, la pression sur l’huile de table et la semoule persiste à Souk Ahras et les spéculateurs redoublent de voracité au point où quelques particuliers imposent à leurs clients des insecticides, des balais, de la moutarde et des champignons en concomitance avec les produits précités.
La série d’attaques des Houthis contre des installations pétrolières saoudiennes a changé la trajectoire de la courbe des prix du pétrole à la clôture du marché vendredi soir.
Le marché pétrolier restait très volatil hier, alors que l’Union européenne (UE) demeure divisée sur l’opportunité d’imposer un embargo pétrolier à la Russie. Les dirigeants de l’UE n’ont pris aucune décision pour limiter les importations russes de pétrole et de gaz, à la suite des réunions d’urgence consécutives de l’OTAN, du G7 et du Conseil européen de Bruxelles, en présence du président américain, Joe Biden.
Les Algériens s’apprêtent à vivre un Ramadhan exceptionnel, qui sera à coup sûr dominé par l’austérité. Plus question de dépenser sans compter. En effet et pour ne pas déroger à la règle, les prix flambent.
A la lecture de la situation actuelle et après plusieurs années de déséquilibre structurel du modèle économique, le front social se retrouve en face d’une réalité peu confortable et pour laquelle il ne s’est pas habitué du fait d’une certaine aisance éphémère résultante d’une économie rentière qui est arrivée à sa limite. A la lecture de la situation actuelle et après plusieurs années de déséquilibre structurel du modèle économique, le front social se retrouve en face d’une réalité peu confortable et pour laquelle il ne s’est pas habitué du fait d’une certaine aisance éphémère résultante d’une économie rentière qui est arrivée à sa limite. De ce fait, nous assistons à une reconfiguration de l’organisation des couches (catégories) sociales selon la situation financière plus ou moins tendue et pouvant être préjudiciable à certaines franges de la société. La détérioration du pouvoir d’achat se fait sentir de plus en plus, et ce, malgré les mesures prises par les pouvoirs publics pour l’atténuer à travers la suppression de l’IRG pour les bas salaires ainsi que la prochaine révision du point indiciaire pour les employés de la Fonction publique.
Les prix du pétrole ont augmenté, lundi 21 mars, le Brent et le WTI montant autour de 3% dans le contexte de tensions sur l'offre.
Le pétrole poursuivait mardi 15 mars sa chute, les deux références de l'or noir perdant plus de 5%, entraîné vers le bas par les espoirs suscités par les négociations russo-ukrainiennes et les inquiétudes d'un ralentissement de l'économie chinoise.
Les prix du pétrole baissaient, lundi 14 mars, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai perdait 3,75% à 108,44 dollars.
Suite aux nombreuses difficultés que rencontrent les agriculteurs en général et les producteurs de la pomme de terre en particulier, les autorités locales ont pris l’initiative d’aller à la rencontre des agriculteurs, en fin de semaine dernière à Sirat, une grande région à vocation agricole, connue pour la culture de la pomme de terre dans la wilaya de Mostaganem.
Le ministère du Commerce a annoncé, hier, de nouvelles mesures au profit des boulangers qui contestent depuis des mois le prix de la baguette subventionnée.
Les prix du pétrole se maintenaient à la hausse hier, dans un contexte de fébrilité, autour des valeurs énergétiques qui risquent de connaître de nouveaux pics inédits, dans le sillage de la crise ukrainienne.
L’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) s’est élevée, dans un communiqué, contre l’augmentation décidée par certains boulangers de porter le prix du pain à 15 DA.
Le prix du gaz naturel a atteint un nouveau record historique sur le marché européen, en raison des craintes de perturbations des approvisionnements. Le cours du gaz européen de référence, le TTF néerlandais, a bondi à un nouveau record, à 345 euros le mégawattheure (MWh).
Malgré la multitude de mesures prises, que ce soit pour agir directement sur les prix, en déstockant des quantités non négligeables ou en luttant contre la supposée spéculation, en procédant à la saisie de certaines quantités stockées, parallèlement à l’adoption d’une loi anti-spéculation, le marché reste instable et les prix maintiennent toujours leur hausse.
Les prix alimentaires mondiaux ont atteint un record et les indices des prix à la consommation dans les principales économies sont en hausse. «C’est une mauvaise nouvelle pour les ménages du monde entier, car la croissance des salaires est largement inférieure à l’inflation», signale un analyste cité par Bloomberg.