Les prix des fruits et légumes ont enregistré une flambée vertigineuse au niveau de plusieurs marchés à la veille et pendant les deux jours de l’Aïd. La pomme de terre a atteint les 150 DA, les oranges jusqu’à 300 DA, 3 boîtes de thon entre 270 et 300 DA et même l’huile Elio a augmenté de quelques dinars. Les prix varient légèrement entre quartiers populaires et quartiers huppés et entre les grandes surfaces et la supérette du coin.
L’alliance OPEP+ a décidé, à l’issue de sa 28e réunion ministérielle, tenue par vidéoconférence jeudi dernier, de maintenir sa stratégie de production au vu de «la persistance des fondamentaux du marché pétrolier et le consensus sur les perspectives indiquant un marché équilibré».
Il est compréhensible dans une société de consommation, telle que la nôtre, que certains produits s’éclipsent des étals ou s’écoulent à des prix exorbitants au point de casser la tirelire. Dès lors, tout le monde s’accorde à dire que la pénurie et la spéculation sont en passe de devenir un sport national.
Les prix du gaz en vigueur en Europe continuent ainsi d’être tirés par les problèmes d’approvisionnement, dans le sillage de la crise ukrainienne. L’Europe, qui dépend fortement de la Russie en matière d’énergie, cherche depuis des semaines des sources d’énergie alternatives.
Plusieurs stands ont été installés dans la commune de Béchar dans le but de couvrir en ce mois de ramadan à des prix modérés les besoins essentiels des ménagères en butte à des difficultés d’approvisionnement en matière de denrées alimentaires trop chères.
Les prix du pétrole flanchaient hier avec la perspective d’une demande limitée en Chine, premier importateur mondial de brut, où le gouvernement lutte contre une reprise de la pandémie de Covid-19.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis en avant, samedi soir à Alger, l’importance d’augmenter la production nationale des produits agricoles, notamment les céréales, en vue de réaliser la sécurité alimentaire.
A environ deux semaines de sa prochaine réunion d’évaluation de sa stratégie pétrolière, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) donne une fois de plus des indices sur son intransigeance sur le maintien de sa politique, exécutée depuis des mois, pour rééquilibrer le marché selon les fondamentaux, et dans l’intérêt des pays producteurs et de l’économie mondiale, et non en fonction de facteurs conjoncturels liés à la géopolitique.
En glissement annuel (février 2022 / février 2021), la variation des prix des biens alimentaires était de 13,4%. Les produits agricoles frais ont enregistré une croissance de 11,5%, avec 58,3% pour la pomme de terre, 19,2% pour les légumes frais et 35,94% pour les œufs.
Les prix du pétrole se reprenaient hier, après avoir perdu plus de 5% la veille, les craintes concernant l’offre en or noir reprenant le dessus sur le marché, les facteurs de perturbations de l’approvisionnement s’additionnant.
La production russe a diminué de 7,5% au cours de la première quinzaine d’avril par rapport à mars, selon des rapports de courtiers, alors que les gouvernements de l’UE tentent de se mettre d’accord pour élaborer des propositions visant à interdire le brut russe.
Le secrétaire général de l’UNPA, Abdellatif Dilmi, affirme que plusieurs wilayas ont perdu en récolte entre 35 et 45%. «Les prix devraient connaître une accalmie», espère M. Dilmi, qui souhaite voir une abondance des récoltes de la wilaya de Aïn Defla, wilaya leader dans la production de la pomme de terre.
En plus de la pénurie qui a touché l’huile et la semoule, les consommateurs font face à une spirale inflationniste sans précédent puisque l’envolée a touché l’ensemble des catégories des produits alimentaires, notamment ceux relevant des biens industriels et des produits agricoles frais.
Contraints de s’approvisionner en ce mois sacré de Ramadhan en toutes sortes de denrées alimentaires, les consommateurs de Saïda ne parviennent que difficilement à joindre les deux bouts.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a revu en légère baisse la demande mondiale de pétrole en raison des confinements en Chine, se disant confiante sur l’équilibre du marché malgré la guerre en Ukraine, dans son rapport mensuel publié hier et cité par l’AFP.
Les prix du pétrole étaient en baisse lundi 11 avril, lestés par un confinement en Chine qui menace la demande en or noir et la crise ukrainienne.
Le gouvernement espagnol confirme, par la voix de sa troisième vice-présidente, que l’Algérie augmentera les prix du gaz qu’elle fournit à l’Espagne, mais espère qu’il s’agira d’une augmentation «modérée» à l’issue des négociations en cours entre le groupe Sonatrach et la société espagnole Naturgy.
Les prix du pétrole se reprenaient hier, après les pertes de la veille, pris en tenailles entre la libération de réserves stratégiques des pays consommateurs, la baisse de l’offre russe et l’effritement de la demande venant de Chine. Dans la matinée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin prenait 1,00% à 101,59 dollars.
La guerre en Ukraine a impacté différents secteurs d’activité. Les prix des matières premières, des céréales, du fret et transport, n’ont pas cessé d’augmenter depuis le début des hostilités.
Les prix du pétrole poursuivaient leur hausse mardi 5 avril, alors que l'Union européenne discute de nouvelles sanctions contre Moscou.