Les médias viennent de faire part de la volonté du président Abdelmadjid Tebboune de proposer une action politique inscrite dans un esprit de rassemblement national pour répondre à une pressante demande interne et aux nouvelles exigences de la conjoncture internationale.
Le secrétaire général de Jil jadid, Soufiane Djilali, a été très critique à l’adresse du gouvernement qui, dit-il, est «déconnecté de l’opinion publique».
Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, exhorte «les acteurs de la société à adhérer à la démarche de rassemblement prônée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour asseoir les bases et dessiner les contours de l’Algérie nouvelle».
Le Front des forces socialistes (FFS) s’est élevé, dans un communiqué publié à l’occasion du double anniversaire du Printemps amazigh et du Printemps noir, contre ce qu’il considère comme une «fermeture sans précédent du champ des libertés individuelles et collectives» ainsi que des tentatives qui viseraient à «attiser la discorde», pointant du doigt des «manœuvres sournoises pour semer la haine et la division dans les rangs d'un même peuple».
L’attitude du ministère de l’Intérieur suscite déjà des craintes et la colère chez les partis de l’opposition et des mouvements citoyens qui dénoncent «une énième attaque contre le multipartisme» et «une remise en cause de la liberté de réunion».
Le Front des forces socialistes (FFS) a appelé à une «plus grande vigilance» dans ce contexte particulier que traverse le pays, marqué par des «manœuvres sournoises» visant à semer la haine et la division entre les enfants du peuple.
Le gouvernement mis en place par la junte en Guinée lie le «retour à l’ordre constitutionnel» et la tenue d’élections à un recensement général de la population, entre autres préalables critiqués par des opposants qui l’accusent de jouer la montre.
Shehbaz Sharif a été élu lundi 11 avril Premier ministre du Pakistan
Le ministère de la Justice a introduit des demandes de levée de l’immunité parlementaire à l’encontre de parlementaires (APN, Conseil de la nation) sous le coup de poursuites en justice ou cumulant des fonctions alors que le règlement intérieur des deux Chambres l’interdit. La procédure concernerait une dizaine de parlementaires.
Le Front des forces socialistes (FFS) tiendra son prochain congrès ordinaire, le sixième de rang, les 29, 30 septembre et 1er octobre 2022. C’est ce qu’a annoncé jeudi, conformément à ses prérogatives statutaires et réglementaires, l’instance présidentielle du parti (IP). Celle-ci a instruit, dans ce sens, le premier secrétaire national et l’ensemble des instances nationales et locales à «redoubler d’efforts» afin de réunir toutes les conditions pour la réussite de ces assises, qui interviennent dans un contexte particulier que ce soit à l’échelle politique ou au sein du plus vieux parti de l’opposition.
La présidente de l’UCP, Zoubida Assoul, convoquée par la Sûreté de wilaya d’Alger (SWA), a refusé de répondre aux questions des officiers des RG. L’objet de la convocation : les activités du parti, notamment ses rencontres avec des diplomates accrédités en Algérie, précise-t-elle. L’UCP a dénoncé une «dérive autoritaire».
L’ancien député, Atmane Mazouz, est le premier candidat à la présidence du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). «Je me porte candidat pour la présidence du parti», fait-il savoir dans une déclaration rendue publique, hier.
Récupération de l’argent détourné sous Ben Ali et son investissement dans les régions défavorisées, dans le cadre de la réconciliation pénale. Des sociétés citoyennes pour la gestion de ces projets. Populisme ou révolution en marche ; c’est à l’avenir de le révéler.
La scène politique nationale traverse un grand passage à vide. Les partis politiques, toutes tendances confondues, donnent l’impression d’être en grande crise et peinent à gagner la confiance d’une plus grande majorité des Algériens.
Ancien ministre, ex-député et militant politique, Abdesselam Ali-Rachedi analyse, ici, l’état de la classe politique algérienne. Selon lui, «la vie politique est quasiment éteinte» et les différentes formations politiques «ne sont que des appareils déconnectés du réel».
Le conseil national du RCD, qui dénonce l’«impasse» politique dans laquelle se trouve le pays, s’inquiète de «l’extrême gravité» de la répression des militants et des partis politiques de l’opposition.
Ahmed Mahiou est ancien doyen de la Faculté de Droit d’Alger, ancien directeur de l’IREMAM, ancien président de la Commission pour le Droit international, et ancien juge ad hoc à la Cour internationale de justice (CIJ). Dans ses Mémoires Au fil du temps et des événements qu’il vient de publier chez Bouchène*, il relate 48 ans au service du Droit en Algérie et dans des institutions internationales, témoignant sur des faits et des événements auxquels il a été mêlé, et ce, dans un souci de «contribuer à enrichir la connaissance d’épisodes de l’histoire interne et externe de l’Algérie».
Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcine Belabbas, dresse un tableau des plus sombres de la situation sociale, économique et politique du pays. Intervenant à l’ouverture, hier à Alger, des travaux de la dernière session du conseil national du parti, avant le prochain congrès programmé pour le début du mois de juin prochain, il pointe d’emblée «l’entêtement du pouvoir, à travers ses farces électorales, à reproduire un système en faillite».
Le 8e congrès du Parti des travailleurs (PT), qui s’est ouvert hier, était l’occasion pour sa présidente, Louisa Hanoune, de faire le bilan du parcours de sa formation, qui a marqué, insiste-elle, la scène politique nationale depuis l’ouverture au pluralisme politique.
A l’instar de l’ancien P/APW de Béjaïa, le premier secrétaire national du FFS a laissé entrevoir à travers ses propos un malaise couvant au sein du parti.