L’économie numérique chinoise a enregistré une expansion rapide ces dernières années, passant de 11 trillions de yuans (1,65 trillion de dollars) en 2012 à plus de 45 milliards de yuans en 2021, selon les données officielles.
Quelque 60% d’Algériens ont accès aux TIC et à internet. Les 40% restants inquiètent des experts qu’il existe bel et bien une fracture numérique. Comment éviter cette fracture en Algérie et surtout éviter une numérisation à deux vitesses ?
Tout le monde parle de retard en matière de numérisation de l’économie, mais en fait de quoi s’agit-il au juste ? «Les problèmes de subvention, de l’informel, de liquidités, de l’enseignement à assurer à tout le monde, des accidents de la route pourraient être réglés à travers des solutions intelligentes. Mais où est le blocage et pourquoi ne le fait-on pas ? Il y a beaucoup d’argent qu’on pourrait récupérer en mettant en place ces solutions», plaide l’expert Younes Graar.
La 7e édition du Forum Rakmana du Groupement algérien des acteurs du numérique (GAAN) a eu lieu samedi dernier à l’hôtel Holiday Inn Algiers - Cheraga Tower. Cette soirée ramadhanesque, riche en échanges, a été dédiée à la présentation du bilan d’activités du groupement ainsi qu’à la stratégie future. Le Gaan, qui se veut plus que jamais «une force de proposition», veut passer des commissions au mode projets.
Le Groupement algérien des acteurs du numérique (GAAN) avec ZONE-Agence Digitale ont donné leurs éclairages lors d’un webinar en faisant une lecture approfondie des chiffres présentés sur l’Algérie afin de tenter d’apporter des éléments de réponse concernant le rapport des citoyens algériens à internet.
Il faut impérativement revoir à la baisse les taux de taxation actuels en droits et taxes appliqués aux ordinateurs personnels et d’autres équipements informatiques essentiels (switch et routeurs, serveurs…) qui se trouvent actuellement à un niveau excessif.
La pandémie de coronavirus a démontré la nécessité de percevoir la numérisation comme une stratégie capable d’améliorer la flexibilité économique, la préservation de l’emploi et d’affronter les crises.
La maîtrise de la cybersécurité est un des enjeux majeurs pour les utilisateurs d’objets connectés, pour les entreprises comme pour les Etats. Source d’enjeux économiques, politiques et géopolitiques, elle ne cesse de se développer dans un monde numérique de plus en plus étendu. En 2020, le président de la République a signé un décret portant sur la mise en place d’une stratégie de cybersécurité, avec la création d’un conseil et d’une agence de cybersécurité. Mais jusqu’à présent, peu d’actions concrètes ont été mises en place.