Le processus d’accès de façon numérique à la consultation des documents et ouvrages sera généralisé à l’ensemble des bibliothèques universitaires du pays avant la fin du mois de mars, a assuré Kamel Baddari, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, en visite jeudi à Oran.
Il s’est exprimé en marge de l’étape qui a concerné une des ailes de la bibliothèque centrale ayant mené avec succès cette opération et où il a constaté de visu l’efficacité de cette opération qui permet un accès libre, rapide et sans entrave (pas de surveillance), mais en même temps une garantie contre les vols.
«Chaque document ou ouvrage contient une puce dédiée et chaque étudiant est invité à présenter sa carte contenant son identifiant personnel numérisé et peut, de ce fait, soit consulter sur place soit emprunter, mais l’information est sauvegardée dans le système», a indiqué en substance le ministre, en laissant entendre que c’est la manière la plus efficace de gérer le flux de plus de 1,8 million d’étudiants inscrits dans les universités algériennes.
Le gros de la visite de la délégation ministérielle a concerné l’université Oran 1, notamment son centre de développement de l’entrepreneuriat, son incubateur et son unité de recherche en chimie verte du complexe Abdelmalek Mortad, situé dans la commune de Bir El Djir, mais affilié à ce même établissement d’enseignement supérieur.
Il a également inauguré, dans la même journée, l’Institut de criminologie, considéré comme le premier du genre à l’échelle du pays et du continent. Cette filière, qui concerne près de 620 élèves en première année et 120 en master, offre plusieurs spécialités liées au domaine des sciences de la criminologie, dont la médecine légale, les procédures pénales, les cybercrimes et les crimes financiers.