4 millions d’Ukrainiens avaient afflué vers différents pays d’Europe en trois mois, l’année dernière. Les gouvernements européens avaient trouvé des solutions urgentes pour gérer ce flux. Sans inquiétude, ni paranoïa.
Les participants à une rencontre scientifique sur «l'internationalisation de la Guerre de Libération nationale», organisée lundi à Blida, se sont accordés sur la contribution de la presse mondiale, dont la presse arabe, dans l’internationalisation de la Guerre de Libération, et le rejet de toutes les allégations du colonisateur français.
Le tribunal de Sidi M’hamed a reporté, jeudi, au 26 mai le procès de l’ancien footballeur international Rabah Madjer, poursuivi en qualité d’ancien directeur d’un journal sportif ayant bénéficié de publicité de manière illégale.
Ce samedi 14 mai, un mois déjà se sera écoulé depuis la disparition du quotidien Liberté, dont le dernier numéro, rappelez-vous, a été imprimé le jeudi 14 avril 2022.
Il y a un peu plus de deux semaines, un journal lancé il y a 30 ans, au lendemain de l’ouverture politique qu’a connue le pays à la suite des événements d’Octobre 1988, a cessé de paraître.
Le journal El Khabar passe à son tour à 40 DA. Annonçant hier sa décision de revoir les prix de vente à la hausse – qui sera effective à partir du 30 avril –, le journal a justifié sa décision par l’envolée des prix du papier sur le marché international ainsi que la baisse des revenus publicitaires.
C’est par de violents spasmes que la presse écrite sombre dans l’agonie, prélude à une fin désastreuse.
Face aux effets de la double crise économique et sanitaire, les médias sont carrément abandonnés. Ceux qui comptent sur leurs propres moyens d’impression et de distribution, en achetant au prix fort le papier sur la marché international, ne bénéficient d’aucune aide publique.
Deux journalistes, un chauffeur et un autre employé du journal ont payé le prix le plus cher, celui de la vie dans ce combat pour une Algérie démocratique. «Leur sacrifice ne sera jamais vain. Nous n’avons pas le droit au désespoir, même si ce journal disparaît dans des conditions incompréhensibles et injustifiables».
C’est fini ! Le quotidien Liberté cessera de paraître mercredi prochain. La décision, déjà annoncée il y a quelques jours, a été confirmée hier par son propriétaire, Issad Rebrab, mettant ainsi fin à la vie d’un journal qui devait fêter, dans deux mois, son trentième anniversaire.
Sous le règne de Bouteflika, lorsque Issad Rebrab avait tenté d’acquérir la télévision du groupe El Khabar, les dirigeants de l’époque avaient bloqué la transaction.
Plusieurs intellectuels, chercheurs, universitaires et artistes ont signé une pétition dans laquelle un appel est lancé pour la «préservation» du quotidien francophone Liberté, dont la fermeture devrait intervenir ce mercredi. «Inquiets du sort réservé au journal Liberté (sa fermeture annoncée), nous, intellectuels, universitaires, chercheurs et artistes algériens, profondément attachés au pluralisme médiatique, ne pouvons rester insensibles au risque de la disparition d’un titre qui porte la voix plurielle de l’Algérie.
Spécialiste de la presse algérienne, Ahcene Djaballah Belkacem, ancien professeur associé à l’université d’Alger, revient ici sur la situation de la presse algérienne. Il explique les raisons ayant conduit les médias à la crise actuelle.
Le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, a affirmé, jeudi à Alger, que les deux avant-projets de loi sur l’information et l’audiovisuel visaient à assurer un environnement professionnel «encourageant» aux employés du secteur et à répondre aux attentes du citoyen et à son droit à l’information.