l A la veille du 80e anniversaire des massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, une telle reconnaissance s’impose d’autant plus qu’on ne peut laisser les extrêmes-droites et les droites de gouvernement radicalisées poursuivre inlassablement et sans opposition véritable leur campagne politique et culturelle destinée à réhabiliter le criminel passé colonial de la France.
Le Premier ministre, Nadir Larbaoui, a présidé, hier, une réunion du gouvernement consacrée à l’examen des préparatifs pour la commémoration du 80e anniversaire des massacres du 8 Mai 1945, ont annoncé les services de Premier ministère dans un communiqué.
Chargé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le Premier ministre, Nadir Larbaoui, effectue, aujourd’hui, une visite en Tunisie, au cours de laquelle il présidera, avec son homologue tunisien, Kamel Madouri, le 67e anniversaire des massacres de Sakiet Sidi Youssef, ont annoncé, hier, les services du Premier ministre dans un communiqué.
Des appels émanent en France pour faire du 80e anniversaire des massacres du 8 Mai 1945 un temps fort. Pour demander la reconnaissance par la France des crimes coloniaux. Dès samedi, un premier événement avec un colloque à Paris, à l’Assemblée nationale.
Quatre députés français de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) ont annoncé, mercredi, la création d’un groupe de travail pour obtenir la reconnaissance, par la France officielle, des massacres commis en Algérie le 8 Mai 1945.
L’entreprise génocidaire israélienne a déjà provoqué une catastrophe humanitaire dans la bande de Ghaza, où 2,2 millions des 2,4 millions d’habitants sont menacés de famine, d’après l’ONU.
Alors que les massacres des Palestiniens se poursuivent à raison d’une centaine au moins de morts par jour, les négociations semblent repartir du bon pied en vue de parvenir à une trêve. Jake Sullivan, conseiller de Joe Biden, a déclaré hier à CNN qu’un « terrain d’entente» a été trouvé lors des récentes discussions qui ont eu lieu à Paris.
27 947 personnes ont été tuées et 67 459 autres blessées depuis le début de la guerre contre Ghaza, selon les autorités sanitaires locales. Les frappes israéliennes sont désormais concentrées sur la ville de Rafah, au sud de l’enclave assiégée. Les raids intensifs menés sur la ville frontalière avec l’Egypte font craindre des boucheries de grande ampleur dans ce micro-territoire où sont entassés 1,3 million de déplacés.
Près de 24 000 Palestiniens ont été tués dans la Bande de Ghaza, en cent jours d’une campagne militaire d’une incommensurable sauvagerie. 35% des infrastructures urbaines de l’enclave dévastée ont été rasés de la carte.
Hormis une petite trêve fin novembre, Israël a massacré sans relâche en Palestine. Hier encore, l’armée sioniste à perpétré de nouveaux carnages dans la Bande de Ghaza, commettant un attentat ciblé contre des journalistes à Rafah. Deux reporters y ont laissé leur vie, dont le fils de Waël Dahdouh, l’héroïque chef du bureau d’Al Jazeera à Ghaza.
Israël a une nouvelle fois foulé aux pieds les résolutions des Nations unies et les appels quasi unanimes à un cessez-le-feu humanitaire en poursuivant avec acharnement ses atrocités à Ghaza.
A retenir cette effroyable boucherie commise samedi soir par l'armée d'occupation israélienne et qui a coûté la vie à 37 personnes d’une même famille à Jabaliya, au nord de la Bande de Ghaza. Il s’agit de la famille de Jamal Eddine Salim Abu Aïta, propriétaire d’une laiterie.
L’armée israélienne semble chercher à «éliminer le Hamas», en détruisant le territoire que le mouvement gouverne depuis 2007. Mais surtout pour imposer un fait accompli stratégique et territorial qui va davantage disqualifier l’option à deux Etats.
Plus de 400 points, situés dans la Bande de Ghaza, ont été pris pour cible par les forces d’occupation israéliennes durant la journée d’hier, faisant 260 morts et 650 blessés. Le plus grand massacre a été commis au nord de la Bande, plus exactement dans le camp des réfugiés de Jabaliya, avec plus de 100 civils tués et des centaines d’autres blessés. Plusieurs milliers de manifestants ont battu le pavé hier à Londres et Paris pour dénoncer la reprise des massacres dans l’enclave palestinienne et réclamer un cessez-le-feu durable.
La mobilisation internationale en soutien au peuple palestinien, qui subit une véritable entreprise génocidaire, ne faiblit pas. Bien au contraire. De nouvelles manifestations ont eu lieu ce week-end à travers le monde pour dénoncer la poursuite des bombardements israéliens sur la Bande de Ghaza qui ont fait près de 10 000 morts et plus de 26 000 blessés.
La population de Ghaza a vécu, hier, une nouvelle journée d’horreur, avec son lot de morts, de blessés et de destructions. Alors que la pression pour un cessez-le-feu augmente de plus en plus au niveau international, les forces d’occupation israéliennes redoublent de férocité en intensifiant leurs bombardements qui ont fait des centaines de morts et des milliers de blessés supplémentaires.
Vingt-cinq jours d’une guerre abominable contre les Palestiniens de Ghaza et aucune voix sensée n’a pu encore imposer un cessez-le-feu pour arrêter le massacre. Tandis que les Etats-Unis et leurs alliés accordent à Israël l’impunité pour commettre des crimes de guerre et que les voix arabes sont inaudibles, l’entité sioniste poursuit son plan macabre dans ce qui ressemble à une seconde Nakba.
Le carnage continue à Ghaza. Dans la nuit de vendredi à hier, alors que les membres de l’Assemblée générale des Nations unies venaient d’adopter à la majorité une résolution en faveur d’un cessez-le-feu, les forces d’occupation israéliennes redoublent de férocité en intensifiant leurs bombardements aériens, terrestres et maritimes sur Ghaza.
Il est en première ligne de l’information sur le drame de Ghaza, c’est Wael El Dahdouh, journaliste à Al Jazeera, chaîne révélée par sa couverture de la guerre du Golfe. Trois jours après la mort, sous les bombes, de son épouse et de ses deux enfants, il était à l’antenne pour poursuivre son travail, un exemple d’abnégation avec le devoir de rendre compte, minute par minute, de l’opération génocidaire israélienne.
Israël assassine, en direct, le peuple palestinien sous le regard du monde et avec la complicité de la communauté internationale. Les crimes d’Israël sont encouragés et couverts par l’Occident.