Il s’agit probablement du document que le président de la République a demandé d’enrichir à plusieurs reprises.
Réuni jeudi dernier sous la présidence du Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, le gouvernement a examiné un avant-projet de loi relative à l’investissement, qui consacre la liberté d’initiative, simplifie les procédures au profit des investisseurs et encourage les IDE.
Le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) parle dans cet entretien des blocages qui empêchent la relance de l’économie nationale, aborde les retards dans la mise en place des lois qui encadrent l’économie et demande à placer l’entreprise au centre de toutes les préoccupations
Le président de la République a instruit le gouvernement d’améliorer la nouvelle mouture en enrichissant le débat par l’introduction du concept de liberté d’entreprendre, la stabilisation juridique du nouveau code des investissements pendant dix ans au moins, la réduction du champ de compétence du pouvoir discrétionnaire de l’administration en matière de traitement des dossiers d’investissement, notamment ceux basés sur l’autofinancement, et enfin le renforcement des prérogatives du guichet unique dans le traitement des dossiers d’investissement dans des délais bien déterminés.
Abdelmadjid Tebboune exige que «la nouvelle loi sur la promotion de l’investissement doit reposer sur la consécration du principe de la liberté d’investissement et d’initiative et la stabilité du cadre législatif de l’investissement pour une durée minimum de dix ans».
Le gouverneur de la Banque d’Algérie, Rostom Fadli, a indiqué que ce sont les banques qui sont réticentes à donner des crédits. Le secrétaire du Conseil de la monnaie et du crédit (CMC), Salah Eddine Taleb, a soutenu que la Banque centrale n’a pas envoyé de missives aux banques pour leur demander d’exiger des garanties.
Après une longue période d’arrêt, 22 autorisations d’exploitation ont été accordées exceptionnellement par la wilaya de Annaba aux propriétaires de projets achevés.
Des investisseurs, dont les projets ont été réalisés dans l’industrie pharmaceutique et les produits métallurgiques, ont reçu, dimanche dernier, leur décision d’exploitation après une longue attente. La cérémonie qui a eu lieu au siège de la wilaya, a été présidée par le wali de Chlef.
La Direction générale des impôt (DGI) a expliqué, mardi 22 février, dans un communiqué, les principales mesures de la loi de Finances 2022 visant à soutenir l'activité économique, à promouvoir l'investissement et la production nationale, comprenant des suppressions et des allègement d'impôts, ainsi que des aménagements des taux appliqués à certaines activités économiques.
Il est question, comme ne cessent de le souligner les économistes et les chefs d’entreprise, de prendre en charge efficacement tout ce qui est en lien avec l’écosystème de l’investissement. Ce qui n’est pas le cas. On en est encore à la phase d’évaluation des potentialités d’investissement des filières industrielles et des opérations d’audit des entreprises publiques.
Dans la wilaya de Boumerdès, des centaines d’opérateurs attendent avec impatience la levée des entraves ayant retardé la concrétisation de leurs projets. Plus de 250 projets parmi les 607 prévus dans les 32 zones d’activités depuis plusieurs années, des décennies pour certains, tardent à voir le jour.
A Sedrata comme à Bir Bouhouch, plusieurs entreprises performantes ont montré des capacités de production, voire d’exportation.
La diversification de l’économie nationale consiste à mettre l’économie algérienne sur la voie de l’émergence. Ce processus implique non seulement une gouvernance économique rénovée, mais aussi une montée en puissance des activités productives dans les filières à haute valeur ajoutée (industrie, agriculture, tourisme, mines, services, etc.).
Après des années de galère, de nombreux porteurs de projets productifs retrouvent le sourire à Sétif où l’activité économique a, le moins que l’on puisse dire, résisté à la terrible crise sanitaire.