La guerre génocidaire menée par Israël contre la bande de Ghaza a entraîné des dégâts sur les «infrastructures critiques» estimés à 18,5 milliards de dollars, selon un rapport publié mardi.
La chaîne qatarie Al Jazeera, citant le ministère de la Santé palestinien, a révélé un bilan de 82 morts et 98 blessés dans la bande de Ghaza durant les dernières 24 heures.
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a dénoncé hier les crimes commis par l’armée de l’occupation israélienne à Ghaza, dont le plus récent à Rafah, soulignant, dans un communiqué, qu’Israël «cible des civils et vise à transférer la guerre à Rafah, la zone densément peuplée de Ghaza, pour les pousser à émigrer et à se déplacer sous les bombardements».
Si la guerre asymétrique suppose une inégalité des moyens militaires et par extension des moyens médiatiques, la résistance palestinienne a su compenser ce déséquilibre par un activisme digital qui lui a permis d’avoir une certaine visibilité et de faire entendre sa voix.
Une lettre ouverte, signée par plus de 800 cadres américains et européens, dénonce le soutien accordé par leurs gouvernements à Israël dans cette guerre.
Le haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a déclaré que tant que la guerre (sioniste) à Ghaza continue, il est «très difficile de croire que la situation en mer Rouge s’améliorera».
L’un des six pays voisins du Soudan, l’Ethiopie, a accueilli, depuis avril 2023, plus de 100 000 personnes fuyant les combats, selon l’ONU. Celles-ci s’ajoutent aux quelque 50 000 réfugiés soudanais déjà présents dans le pays.
Un soignant de l’ONG Médecins sans frontières (MSF), qui revient de la Bande de Ghaza, a raconté hier les hôpitaux saturés, les bombardements israéliens à proximité et les enfants que personne ne peut mettre à l’abri dans le territoire palestinien exigu et assiégé.
Le Pakistan se voit entraîné dans un avatar inattendu du conflit au Moyen-Orient par un Iran qui cherche à sauvegarder son statut dissuasif de puissance militaire régionale et à anticiper des attaques contre sa sécurité, à l’image du double attentat meurtrier, début janvier, qui a ciblé le pays.
Les frappes de l’armée d’occupation israélienne ont provoqué un mouvement de panique chez les centaines de personnes, déplacées par les combats, qui ont trouvé refuge ces dernières semaines dans la vaste enceinte de l’hôpital Nasser de Khan Younès. Les autorités locales palestiniennes ont fait état d’au moins 81 morts dans la nuit de mardi à mercredi à Khan Younès et d’autres secteurs de l’ensemble de Ghaza.
Le leader nord-coréen Kim Jong-un a exhorté à «accélérer les préparatifs de guerre» de son pays, notamment son programme d'armement nucléaire, en raison de la «grave situation politique et militaire» qu'il attribue aux «manœuvres de confrontation» des États-Unis et de leurs alliés, ont rapporté les médias d'État jeudi 28 décembre.
Hier, de la fumée s’élevait après un bombardement au-dessus de la grande ville de Khan Younès, dans le sud de Ghaza, où Israël a annoncé concentrer désormais l’essentiel de son offensive contre le Hamas et qui abrite de nombreux déplacés ayant fui le Nord
Fortement rémunérés, des mercenaires de diverses nationalités ont rejoint, depuis le début de l’offensive terrestre israélienne sur la Bande de Ghaza, les rangs de l’armée de l’occupation.
«L’embuscade menée il y a quelques jours par les Brigades Al Qassam contre des mercenaires ukrainiens a permis l’élimination de sept d’entre eux. Cette opération a eu lieu dans le quartier de Shujaiya, à Ghaza», selon le site palestinien consultable sur la messagerie Telegram.
A la manœuvre, ce sont les combattants du mouvement politico-confessionnel Ansar Allah, communément appelés les Houthis en référence à leur leader, qui mènent les hostilités, réfutant «toute influence iranienne».
Les cours du baril de pétrole ont grimpé à la clôture de vendredi poussés par la guerre en Palestine. Les craintes d’une extension de la guerre dans la région ont fait gagner au prix du Brent (référence de la mer du Nord) 5,68% pour se vendre à 90,89 dollars.
La guerre, qui ravage le Soudan depuis plus de quatre mois, a gagné deux nouvelles villes fortement peuplées: Al Facher, l’un des chefs-lieux du Darfour, et Al Foula, capitale du Kordofan-Ouest, a rapporté hier l’AFP.
La Chine a imposé depuis hier des restrictions aux exportations de deux métaux indispensables aux semi-conducteurs et dont elle est le principal producteur, rapporte l’AFP. Selon une directive du ministère du Commerce, les exportateurs chinois de gallium et de germanium doivent dorénavant obtenir une licence.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a annoncé, mardi soir, que les combats entre l’armée et les Forces de soutien rapide (FSR) au Soudan ont fait plus de 3,5 millions de déplacés et de réfugiés depuis la mi-avril.
L’Irak est disposé à jouer les médiateurs pour aider à mettre fin à la guerre au Yémen. C’est ce qu’a annoncé hier le ministre des Affaires étrangères irakien, Fouad Hussein, en recevant à Baghdad le chef de la diplomatie yéménite, selon des propos recueillis par l’AFP.