L’hécatombe routière a provoqué une inspection au niveau des gares routières à Béchar suivie par une campagne de sensibilisation contre les accidents mortels de circulation. La wilaya de Béchar n’a pas aussi été épargnée par le nombre effarant d’accidents, ayant eu son lot dans ce drame qui continue à endeuiller des centaines de familles dans les agglomérations du Nord.
Un éleveur originaire de la wilaya d’El Bayadh transportant dans son camion un cheptel composé d’une cinquantaine de béliers et qui avait choisi pour les vendre les marchés aux bestiaux de Béchar, mais arrivé sur les lieux, il a été victime d’une arnaque qui lui a été tendue par une bande de malfrats spécialisée dans le vol de cheptel. Cela a eu lieu à l’approche de l’Aïd El Adha.
Le promoteur d’un projet de construction d’une école d’information d’une superficie de 4000 m2 n’a pu justifier le détournement de la vocation initiale du terrain qui lui a été octroyé dans le cadre du Calpi. Le promoteur en question en a édifié à la place de l’école informatique des magasins de location avec accaparement d’une extension illégale.
Un véritable régal pour ceux qui ont assisté jeudi dernier à la conférence donnée à la Bibliothèque de la wilaya de Béchar par le sociologue et professeur à l’Université d’Oran Rabeh Sebaâ sur son roman Fahla.
Le transport ferroviaire entre Béchar et Oran est suspendu depuis plusieurs jours. La voie ferrée a été ensevelie par des violents vents de sable qui ont soufflé au cours des dernières semaines au sud-ouest et dans la région de Nâama en plusieurs points.
Plusieurs stands ont été installés dans la commune de Béchar dans le but de couvrir en ce mois de ramadan à des prix modérés les besoins essentiels des ménagères en butte à des difficultés d’approvisionnement en matière de denrées alimentaires trop chères.
La disette culturelle et littéraire que traverse la région de Béchar depuis plusieurs mois vient d’être brisée par la récente publication d’un roman intitulé Du Mektoub à la destinée, écrit par Abdelkader Tiouti natif de Béchar.
Aussi paradoxale que cela puisse paraître, plusieurs dizaines de camions des éleveurs des régions agropastorales de Djelfa, d’El Bayadh et de Naâma, se dirigent ces derniers jours vers le grand sud en transitant par Béchar.
Depuis le début du mois de Ramadhan, l’on assiste au centre de la ville de Béchar au spectacle des chaînes d’attente pour se procurer un sachet de lait, situation que l’on croyait à jamais révolue, surtout depuis l’entrée en service de deux unités de production de lait subventionné.
Malgré l’amputation de 10 communes à la suite du dernier découpage administratif, la wilaya de Béchar continue de faire face à une augmentation du nombre de familles nécessiteuses. Selon les services de l’action sociale, elles sont, cette année, 12.417 famille inscrites et éligibles à la solidarité.
Le premier hameau dit Safsaf composé de 50 familles isolé et situé à mi-chemin entre Béchar et Béni Ounif, vient de bénéficier d’une opération de distribution d’un lot de bêtes de race cameline dans le but, dit-on, de sédentariser ses éleveurs.
Ils sont au nombre d’une vingtaine entre assaillants et commanditaires de la destruction et incendie du parc de loisirs et distraction en chantier, à être présentés avant-hier devant le magistrat instructeur près le tribunal de Béchar.
Un appel a été récemment lancé par la Conservation des forêts de Béchar pour l’insertion du site du barrage de Djorf Ettorba (70 km aux confins de la frontière algéro-marocaine) dans le groupe des pays signataires de la convention de Ramsar (Iran) en 1971 portant sur les zones humides et leur développement.
Le nouveau parc industriel permettra à la wilaya de Béchar de se doter d’une véritable zone d’activité à même de créer de la richesse et des postes d’emploi.
Le Parc national de Taghit, dont l’aménagement contribuera à la préservation de la faune et de la flore sahariennes et à endiguer l’avancée du désert, devient une nécessité absolue de l’avis de plusieurs associations locales.
Les agents d’assainissement de l’entreprise Saoura Net protestent depuis une semaine devant le siège de la wilaya pour réclamer leur intégration dans le corps des titulaires au lieu de leur statut contractuel qui régit leurs activités actuellement et ce, depuis de nombreuses années, ont-ils fait savoir.
Combien sont-ils ces travailleurs de quelques entreprises renvoyés par leurs employeurs pour cause de pandémie ? Des dizaines, des centaines ?
Après une accalmie de quelques mois, l’insécurité urbaine revient en force à Béchar. C’est ainsi qu’on a appris qu’un homme âgé de 50 ans, commerçant au centre de la ville, rentrant chez lui dans la soirée à une heure tardive, a eu la désagréable surprise de se trouver face à deux cambrioleurs qui se sont introduits dans son domicile à partir d’un immeuble mitoyen en chantier.
L’ancien hôpital de 500 lits surnommé le Titanic - du fait de son gigantisme (reposant sur une superficie de 10 000 m2) - a été construit en 1975 à l’époque du mirage du socialisme planificateur.
Des robinets secs dans une zone désertique qui cultivait un écosystème oasien ou chacun trouvait son compte avec une économie d’eau érigée en règle du groupe, la sonnette d’alarme a été lancée par le mouvement associatif local depuis quelques années, avec une prise de conscience remarquable des enjeux de la rareté de l’eau et de l’indispensable mise en place d’un système d’économie.