En plus du projet devant valoir un apport de plus de 10.000 m3/jour depuis le champ captant de «Chott Echergui», d’autres projets en cours à Tousnina et depuis la Mina devront en principe voir le jour, alors que l’un des projets salvateurs, celui des 19 forages, pour des apports de près de 34.000 m3/jour depuis «Adjarmaya» à plus de 120 kilomètres de Tiaret a été avancé et l’accord de principe émis par le ministre de tutelle.
Dans son ambitieuse quête d’optimisation des ressources en eau, la wilaya de Annaba a bénéficié d’une enveloppe financière conséquente de 1,075 milliard de dinars relevant du programme d’urgence 2023. Ce financement vise à catalyser douze opérations stratégiques dédiées à l’amélioration de l’approvisionnement en eau potable.
A 2040 mètres d’altitude, 350 ouvriers s’activent sur un chantier spectaculaire, symbole d’une Autriche dépendante de l’hydraulique qui doit s’adapter au réchauffement climatique. Ils construisent dans la montagne une nouvelle centrale capable de stocker de l’énergie au-dessus du village salzbourgeois de Kaprun, à une altitude sauvage et inhospitalière, même en été.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a appelé, mercredi à Tipasa, à «une mobilisation nationale» pour économiser les ressources en eau dans le pays, notamment à travers la valorisation des eaux usées.
Une commission ministérielle composée du directeur général de l’Agence de gestion intégrée des ressources en eau et du conseiller du ministre de l’hydraulique, ingénieur au laboratoire des études maritimes, s’est rendue lundi 19 juin à Skikda pour étudier avec les autorités de la wilaya le projet d’implantation d’une station de traitement de l’eau de mer, selon le site officiel de la wilaya.
Cette campagne, initiée par la direction générale de l‘ADE, vise à récupérer les eaux perdues aux fins d’une distribution suffisante et équitable du précieux liquide dans les quartiers et cités, à prévenir les risques de maladies à transmission hydrique et à améliorer le service public assuré par l’Algérienne des eaux.
La réception du barrage écrêteur de Bouhdid, destiné à protéger la ville d’Annaba des inondations, est attendue pour le mois de juin 2024, a déclaré mercredi la directrice de wilaya des ressources en eau, Djamila Briki.
Le taux de remplissage des trois barrages en exploitation dans la wilaya de Bouira a sensiblement augmenté, et ce, grâce aux apports des derniers épisodes pluviométriques qu’ont connu plusieurs régions du centre du pays.
Du coup, ces précipitations ont fait remonter le niveau d’eau d’une grande partie des oueds asséchés de la région, mais sans causer de dégâts matériels, hormis des déversements d’eau sur les routes et certains lieux et établissements publics, nécessitant l’intervention de la Protection civile pour pomper et évacuer les eaux pluviales.
Initialement prévue pour le mois de mai dernier, la mise en service de la station de dessalement de l’eau de mer de Corso a été différée encore une fois à cause des retards enregistrés dans sa réalisation. En mars dernier, le wali de Boumerdès a assuréque «toutes les dispositions ont été prises pour la réception de ce projet dans les délais contractuels».
L’APC de Souk Oufella dans la daïra de Chemini, veut céder la gestion de l’eau potable au profit de l’Algérienne des eaux (ADE). C’est ce que nous a confié un responsable de la municipalité, indiquant que ce secteur névralgique représente un lourd fardeau pour la collectivité locale.
Les campagnes de sensibilisation contre le gaspillage de divers produits, à commencer par l’eau, se sont multipliées ces derniers temps et ont impliqué de nombreux acteurs institutionnels et de la société civile.
Un grand barrage d’eau a été programmé début 1990 pour capter toutes ses eaux de pluie et de neige dans la daïra d’Adekar, en amont Oued Das. Les études ont été entamées pour sa réalisation par un bureau d’étude étranger en 1993.
La situation de stress hydrique, jamais vécue depuis 1944, risque de compromettre sérieusement la campagne agricole de cette année. Le professeur Arezki Mekliche trace, dans cet entretien, un point de situation et alerte : «Pour cette campagne agricole fortement marquée par un déficit hydrique sans précédent, ayant impacté dangereusement le niveau des barrages, il est difficile d’envisager d’atteindre les objectifs tracés.» Le professeur à l’ENSA suggère, dans son propos, différentes pistes et solutions afin d’éviter de subir le manque de précipitations et estime qu’il «ne faut jamais tenir compte des prévisions climatiques mais suivre la réserve hydrique du sol».
Selon les projections de la Banque mondiale, «d’ici à 2030, les ressources en eau disponibles par an et par habitant dans la région MENA tomberont sous le seuil de pénurie absolue de 500 mètres cubes par personne et par an».
Le ministre de l'Hydraulique, Taha Derbal a annoncé, hier à Alger, l'élaboration d'un Plan spécial d'approvisionnement en eau potable, à même de passer la prochaine saison estivale «en toute aisance».
Dans le cadre de la mise en œuvre du programme de dessalement de l’eau de mer, Algerian Energy Company (AEC), filiale de Sonatrach, a achevé la réalisation de onze usines sur la bande côtière. Et ce, pour une capacité de production de 2,11 millions de mètres cubes (m3) par jour. C’est ce qu’a annoncé, hier, Sofiane Zamiche, directeur du développement chez AEC. Huit autres stations seront réceptionnées d’ici l’année prochaine, selon la même source.
Face à la rareté de l’eau et sa mauvaise gestion, cette source de vie restera l’une des plus grandes convoitises des habitants de la wilaya de Guelma, mais aussi le plus épineux défi à relever par le secteur des ressources en eau.
Une crise mondiale de l’eau est imminente.» C’est l’auguste ONU qui en fait l’alerte. «Une surconsommation et un surdéveloppement vampiriques, une exploitation non durable des ressources en eau, la pollution et le réchauffement climatique incontrôlé sont en train d’épuiser, goutte après goutte, cette source de vie de l’humanité», avertit le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans l’avant-propos d’un rapport publié à la veille de la Conférence des Nations unies sur l’eau, qui s’est ouvert hier à New York.
Les faibles apports de pluie durant les sept premiers mois de la saison agricole (de septembre 2022 à mars 2023) sont inquiétants, puisqu’ils sont nettement inférieurs à la moyenne de la pluviométrie annuelle dans la région.