Universitaire présent sur le terrain, Malek Abdesselam, maître de conférences à l’Université de Tizi Ouzou et directeur du laboratoire de recherche sur l’eau au niveau de la même institution, estime qu’avant de parler de «sécheresse», il y a lieu de relever que le manque d’initiatives pour optimiser l’exploitation des ressources disponibles nous fait subir «un assèchement» du potentiel. Il préconise des solutions techniques et peu coûteuses pour faire face à la crise.
Les différents changements climatiques et les pollutions de l’environnement ne cessent d’accroître la pression sur les masses d’eau dans le monde. L’Algérie n’est pas épargnée. L’évidence est incontestable, nécessitant une politique efficace pour faire face à ce phénomène.
Le raccordement de la commune d’Ighram à l’eau du barrage Tichi Haf, dont on escompte qu’il contribuera au règlement au problème d’approvisionnement en eau, n’est semble-t-il, pas pour demain. En effet, les travaux piétinent encore, plusieurs années après l’ouverture du chantier.
La charte de l’eau est un volet stratégique dans notre secteur. Beaucoup de projets seront mis en œuvre, notamment la construction des SDEM.
Profond soulagement de la population locale, suite aux dernières précipitations intervenues après un long déficit pluviométrique. En effet, à la faveur des chutes de pluie enregistrées ces derniers temps sur la wilaya de Chlef, le niveau des deux barrages que compte la région a augmenté sensiblement, au grand soulagement des habitants en général et des agriculteurs en particulier.
Le taux de remplissage des barrages a atteint 37% soit 2,1 milliards M3, a fait savoir lundi 21 mars l'inspecteur général du ministère des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique, Omar Bougueroua.