Les prix du pétrole se reprenaient hier, après avoir perdu plus de 5% la veille, les craintes concernant l’offre en or noir reprenant le dessus sur le marché, les facteurs de perturbations de l’approvisionnement s’additionnant.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin prenait dans la matinée 0,66% à 107,96 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en mai, dont c’est le dernier jour d’utilisation comme contrat de référence, gagnait quant à lui 0,90% à 103,48 dollars. Selon les analystes, le pétrole s’échange à nouveau à la hausse après ses pertes de mardi, car les replis du prix du brut sont toujours considérés comme des «opportunités d’achat intéressantes».
Le ralentissement du côté de la demande freine certainement la tendance haussière, mais il ne pèse pas nécessairement assez pour inverser la tendance, ont-ils commenté. En effet, l’offre reste problématique, notamment avec la situation politique en Libye et les attaques des Houthis visant l’Arabie Saoudite, détaillent-ils.
La Compagnie nationale de pétrole en Libye avait annoncé, lundi dernier, la fermeture de deux sites pétroliers majeurs, après celle de plusieurs autres installations en lien avec des protestations et des rivalités politiques.
Le marché attend également la publication de l’état des stocks américains de pétrole par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).