Les BRICS peuvent-ils vraiment émerger comme un collectif qui rejettera l’ordre néolibéral actuel ? Le projet politique des BRICS peut-il réellement s’inscrire dans le sillage de la conférence de Bandung qui, en 1955, avait marqué l’émergence du Mouvement des non-alignés qui va revendiquer un nouvel ordre économique international ?
Le monde est entré dans une période mouvementée de transition globale, une évolution de fond, à très long terme, qui signale le crépuscule d’une époque où, en paraphrasant Marx, une partie du monde en tant que telle est traitée par l’autre comme une simple condition organique et matérielle de sa propre reproduction.
Donald Trump a menacé samedi d'imposer des droits de douane de 100 % aux pays des BRICS s'ils remettent en cause la domination du dollar, alors que certains d'entre eux envisagent de se passer de cette monnaie dans les échanges internationaux.
«Il faut relever ce peuple, il faut cesser de le parquer dans son Coran, par tous les moyens possibles, il faut lui inspirer, dans ses enfants du moins, d’autres sentiments, d’autres principes, il faut que la France lui donne, je me trompe, lui laisse donner l’Evangile, ou qu’elle le chasse dans les déserts, loin du monde civilisé....
Les pays membres des Brics ont appelé hier à une «trêve humanitaire immédiate» conduisant à un cessez-le-feu, «la protection des civils et la fourniture d’aide humanitaire» dans la Bande de Ghaza, à l’occasion d’un sommet extraordinaire.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu mardi après-midi des éditeurs de la presse nationale. Une rencontre qui a duré plus de quatre heures, tant les sujets abordés dans le débat étaient d’une actualité «brûlante», ou revêtaient une importance stratégique au double niveau national et international.
Faisant partie de la vingtaine de pays ayant introduit une demande d’admission au groupe des Brics, la candidature de l’Algérie n’a finalement pas été retenue lors de cette 15e session du sommet des cinq pays émergents.
Le Brésil et l’Inde, qui s’opposaient à cette option, de peur de voir leur influence baisser au sein du groupe, ont fini par rejoindre l’avis de la Chine, de la Russie et de l’Afrique du Sud sur la nécessité d’ouvrir leur bloc à d’autres partenaires.
Outre son expansion, le groupe des Brics discutera de questions de géopolitique mondiale, du développement de la banque NDB et de l’utilisation des monnaies locales dans les échanges commerciaux, ainsi que de commerce et de développement des infrastructures.
La Nouvelle Banque de développement des BRICS (NDB) pourrait accepter l’intégration de cinq nouveaux membres.
Lors d'une rencontre à Pretoria mardi 22 août en marge du sommet des Brics, le président chinois Xi Jinping a exprimé que les relations entre Pékin et Pretoria entamaient un «nouveau chapitre historique».
C’est aujourd’hui, à Johannesburg, en Afrique du Sud, que s’ouvrent les travaux du 15e sommet des BRICS. Cette rencontre intervient dans un contexte de non-alignement et de tensions internationales attisées par la guerre en Ukraine. Le bloc, qui produit un quart de la richesse mondiale, revendique un équilibre économique et politique mondial multipolaire, notamment au regard des Etats-Unis et de l’Union européenne. Mourad Goumiri, docteur d’Etat en sciences économiques, nous parle des principaux enjeux de cette rencontre.
Depuis quelques années, de nombreux pays et leurs multinationales, utilisant la devise états-uniennes dans les transactions internationales, font face à l’extraterritorialité du droit américain. En effet, Washington se sert de plus en plus du dollar comme d'une «arme géopolitique» au profit de leur politique.
67 chefs d’Etats du Sud-Global, d’Amérique latine, d’Asie, et d’Afrique et des Caraïbes ont été invités par le président sud-africain pour participer à des événements connexes au Sommet, et dont une quarantaine ont confirmé leur présence. Une vingtaine de chefs d’organisations internationales ont également été conviés au Sommet, dont le secrétaire général des Nations unies et celui de l’Union africaine.
Le président chinois Xi Jinping se rendra dans les prochains jours en Afrique du Sud où il participera au sommet des BRICS. D’une pierre deux coups, Xi Jinping effectuera aussi une visite d’Etat dans ce pays. Il s’agit de sa cinquième visite en Afrique du Sud depuis qu’il est devenu président chinois en 2013.
Johannesburg, en Afrique du Sud, se prépare à recevoir le 15e sommet des BRICS, du 22 au 24 août. Cet important rendez-vous devrait aborder les inégalités et le rôle des pays développés dans la lutte contre le changement climatique, selon les récentes déclarations du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.
A l’approche du prochain sommet des BRICS, du 22 au 24 août 2023, en Afrique du Sud, les supputations vont bon train sur deux sujets principaux : l’élargissement de cette organisation à de nouveaux membres et l’adoption éventuelle d’une monnaie commune, pour s’affranchir de l’hégémonie du dollar, synonyme d’un ordre international inique, qui s’exerce au détriment des pays du «Sud global». Cette courte étude va tenter de caractériser au mieux cette hégémonie et de montrer qu’une riposte de type monétaire est absolument pertinente.
La banque de développement des pays BRICS a besoin d’augmenter ses collectes de fonds et prêts en monnaie locale, a déclaré à Reuters le ministre des Finances sud-africain Enoch Godogwana.
La question de l’élargissement des pays membres des BRICS «sera prioritaire» à l’ordre du jour du prochain sommet des pays membres prévu du 22 au 24 du mois en cours à Johannesburg, affirme Moscou. «Le sujet de l’élargissement des BRICS est une priorité à l’ordre du jour…C’est un sujet très important, car nous constatons que de plus en plus de pays déclarent leur intention de rejoindre ce groupe», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Le parti de la gauche radicale en Afrique du Sud a exhorté hier les dirigeants de la Chine, de l’Inde et du Brésil à boycotter le prochain sommet des BRICS en solidarité avec le président russe Vladimir Poutine.