Le film Trois jours à Ghaza, réalisé par un groupe d’étudiants de l’université Abderrahmane Ibn Kheldoun de Tiaret, a été sacré meilleure œuvre de la 2e édition du Concours national universitaire Film mobile à Mila, organisée du 29 février au 2 mars par la Direction locale des œuvres universitaires sous le slogan «Créativités estudiantines par des objectifs modernes».
À Bir Zeit, en Cisjordanie occupée, un musée expose actuellement une collection d'œuvres d'art et d'artefacts provenant de la bande de Ghaza.
Scott George, résidant dans l'État de l'Oklahoma, alterne entre la recherche de logements abordables pour des familles amérindiennes en semaine et la participation à des festivals du peuple Osage le week-end.
Demain, 4 mars, sera diffusé à 19h le film enfin autorisé de Bachir Derraïs Ben M’hidi, projection confidentielle à l’Opéra d’Alger et événement de l’année, une quinzaine de ministres et une foule de cadres de ministères et d’ayant-droits étant annoncés. Première pénurie d’avant-Ramadhan, celle des cartons d’invitation.
-Le film va être projeté à l’Opéra, que va-t-il se passer après ? Une fois que l’administration me libérera de tous les obstacles, je prendrai en charge toute l’histoire pour bien préparer la sortie du film là-bas et ici. Nous avons signé un accord en ce sens, maintenant ce qui compte c’est de donner une carrière à ce film, le passé ne m’intéresse plus
Le coup d’envoi du Mois du théâtre, organisé en hommage au dramaturge Abdelkader Alloula à l’occasion de la commémoration du 30e anniversaire de sa mort, a été donné vendredi soir au Théâtre régional d’Oran (TRO).
Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes, l’ambassade d’Espagne en Algérie et l’Institut Cervantès d’Alger présentent leur programme pour ce rendez-vous annuel qui permet, entre autres, de réfléchir à la situation des femmes et à leurs droits, mais aussi de rendre hommage à celles et ceux qui contribuent à leur amélioration.
Les 8es Journées du film européen d’Alger ont été clôturées, jeudi 29 février au soir, à la Cinémathèque algérienne avec la projection du film suédois «Triangle of sadness» (Le triangle de la tristesse).
Organisé dans le cadre du programme culturel de la 7e édition du Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) qui se tient à Alger, cet évènement culturel est le fruit d’une collaboration entre l’Orchestre symphonique et le ballet de l’Opéra d’Alger, sous la direction artistique du maestro Lotfi Saidi, outre la participation du ballet de l’Office national de la culture et de l’information (ONCI).
Le roman intitulé Les Gens du Peuplier (Editions Casbah, 2023) a été présenté mercredi au TRO en présence de son auteur, l’écrivain et journaliste Arezki Metref. La rencontre, suivie d’une vente-dédicace, a eu lieu dans le cadre des journées littéraires d’Oran qui se tiennent désormais à la mémoire du défunt Hadj Meliani, chercheur universitaire et enseignant en littérature, maghrébine notamment, dont un hommage particulier lui sera rendu le 21 mars.
Au mois de décembre dernier s’est tenu, à l’université de Batna, un colloque national autour du genre littéraire des mémoires. Cette rencontre a eu le mérite de mettre en avant l’importance et peut-être la singularité d’une production littéraire, empruntant tant à l’autobiographie qu’à l’essai historique. Les mémoires étant, toutefois, plus consacrés à dépeindre une époque vécue, qu’à peindre un portrait de sa vie personnelle comme le ferait une autobiographie. D’autant que les mémoires sont particulièrement prisés par le lectorat algérien, friand de témoignages directs sur l’histoire récente de notre pays, en particulier lorsque les auteurs de celles-ci sont des acteurs historiques de premier plan, appartenant le plus souvent au monde politique, outre la fascination que peut inspirer pour certains le pouvoir et ses hommes quand il s’agit d’œuvres signées par ces derniers. C’est ainsi que les mémoires du militant révolutionnaire Lakhdar Ben Tobbal, du Président Chadli Bendjedid, du Président Ali Kafi, d’Ahmed Taleb El Ibrahimi, de Réda Malek, du général Khaled Nezzar, d’Ali Haroun ou de Mohamed Saïd Mazouzi ont connu le plus grand succès en librairie. Un succès qui traduit tout l’intérêt qu’accordent les Algériens à la connaissance, par de multiples voies, de leur histoire et des questions qui s’y rattachent, comme en témoigne, au-delà des mémoires, l’attention portée aux ouvrages historiques en général quand ils touchent à des problématiques encore vivaces. En fait, cet engouement pour les mémoires n’est pas le seul apanage du paysage éditorial algérien et se vérifie aussi, soit d’autres latitudes. En France, les mémoires du général de Gaulle sont une œuvre incontournable et aux Etats-Unis de nombreuses personnalités écrivent leurs mémoires, sans qu’on puisse faire la part du témoignage et du business, puisque la palette des auteurs est assez large pour aller des hommes ou femmes d’Etat, à l’instar de Nixon,Bush père et fils, Obama ou Hillary Clinton, jusqu’aux acteurs et sportifs de renom, ces derniers confondant le genre avec celui de l’autobiographie. En Algérie, les mémoires, de par leur inscription historique et la diversité des points de vue qu’elles mettent en avant, s’avèrent être un excellent exercice pour, non seulement, appréhender l’histoire mais aussi faire valoir la portée humaine de celle-ci, toute en l’inscrivant dans une perspective plurielle de liberté et de démocratie, puisque les mêmes événements peuvent faire l’objet de lectures différentes selon les témoignages et les optiques. Par ailleurs, les événements tus par les uns peuvent être révélés par d’autres et donner ainsi lieu à des recoupements éminemment importants pour la vérité historique. Les questions mémorielles étant d’une importance majeure, les mémoires sont aussi une voie privilégiée et des voix polyphoniques précieuses, pour révéler et préserver la mémoire d’un pays. Une mémoire portée par ses propres acteurs. C’est pourquoi les mémoires rattachés aux périodes cruciales pour l’histoire d’une nation sont des sources vives où il s’agit de s’abreuver, tout en prenant garde qu’elles se tarissent. A ce titre, les mémoires rattachés à la guerre de Libération rédigés ou à rédiger par des moudjahidine sont d’une importance capitale. Ces mémoires, au-delà des aspects personnels qu’on y retrouve et qui sont aussi des éléments qui (re)donnent vie, sens et exemplarité aux faits, sont un fonds de recherche pour l’historien et un legs patrimonial pour les nouvelles générations. La dimension humaine confère, elle, une portée identificatoire, à la relation historique et rappelle l’importance central de l’élément humain dans toute entreprise d’aussi grande envergure soit-elle. Bien sûr, cette même dimension peut mener à relativiser certains faits, des faiblesses toutes aussi humaines peuvent même donner lieu à des polémiques ou controverses, qui, à notre sens, ne changent en rien à la portée profonde des événements relatés, lesquels s’insèrent dans une perspective plus large qui dépasse, de loin, les contradictions individuelles pour construire la signification transcendante des faits et leur portée symbolique. Ecrire ses mémoires s’avère, ainsi, un devoir ou, du moins un exercice louable, pour ceux, qui ont eu, à un moment ou à un autre de leur vie, à tutoyer l’histoire, car ils se font l’écho, pour la postérité, d’une aventure qui les dépasse pour appartenir à la collectivité dont ils relèvent. Une collectivité qui comprendra mieux, ainsi, l’agencement des faits et le propre des hommes, le hasard et l’histoire, pour reprendre le titre des mémoires sous forme d’entretiens de Belaïd Abdesslam et en retiendra les ressorts et la portée. Les mémoires se poseront alors comme un matériel didactique de choix, pour connaître l’histoire et marquer les esprits, d’autant qu’elles sont, le plus souvent, outre leur caractère de témoignage sur la vie publique, par des acteurs de premier plan de celle-ci, des œuvres de maturité qui se veulent des guides pour les novices ou des leçons à méditer pour les plus expérimentés. Les mémoires sont aussi un lieu idéologique par excellence, où se donnent à lire les convictions de chaque auteur et à s’expliquer les positions de chaque camp, proposant ainsi des grilles, sinon des pistes, de lecture tout à fait dignes d’intérêt pour asseoir une histoire nuancée et exhaustive. C’est ainsi que les mémoires apparaissent comme des œuvres participant pleinement de la préservation de la mémoire et de sa transmission, non pas seulement au plan du contenu historique, proprement dit, mais aussi comme ensemble de valeurs, de principes et de vision du monde, à même de se constituer comme modèle et idéal pour la conscience collective. La puissance des symboles en histoire est connue et les mémoires, par leur contribution personnalisée au récit national, aident à l’ancrage et à la promotion de la portée symbolique de celui-ci, tant il apparaît que chaque ligne de témoignage redonne vie et corps aux événements et en exalte la signification, grâce à l’esthétique littéraire dont se pare le mémorialiste. La profondeur de la dimension historique d’une nation se mesure aussi à l’aune de ses mémorialistes empruntant à la littérature ses lettres de noblesses, à l’histoire sa lettre et à l’homme son cachet. Les mémoires n’en constituent pas pour autant une lettre de cachet, bien au contraire, elles sont une clé commode, pour celui qui sait s’en servir, pour ouvrir grand les portes de la forteresse.
Le prix Abdelhamid Benzine de journalisme est décerné cette année à Ahmed Halli, journaliste au long cours. La cérémonie de remise du prix par l’association «Les amis de Abdelhamid Benzine» sera organisée aujourd’hui 2 mars, au Karakoia (Alger).
Après trente ans depuis la sortie de leur premier album, "Definitely Maybe", la fratrie Gallagher demeure en froid. Liam sort un nouvel album ce vendredi, en collaboration avec le guitariste John Squire (ex-Stone Roses), plutôt qu'avec son frère Noel, avec lequel il ne communique plus depuis 2009, suite à la rupture tragique d'Oasis en coulisses du festival Rock en Seine.
l Le long métrage danois Miss Vibor de Marianne Blicher a été projeté, mardi 27 février, à la Cinémathèque d’Alger, à l’occasion des 8es Journées du film européen qui seront clôturées ce jeudi (Ndlr, aujourd’hui).
Véronique Jadin était à Alger pour présenter son long métrage L’Employée du mois, aux 8es Journées du film européen. C’est l’histoire d’Inès (Jasmina Douieb), une salariée, sous-payée et dévalorisée, qui se métamorphose en tueuse, aidée par Mélody (Laetitia Mampaka), une stagiaire. C’est une comédie noire qui dénonce le sexisme, la misogynie et les inégalités salariales en Europe.
Né d’une collaboration entre Rudolph Burger, Mehdi Haddab et Sofiane Saidi, le spectacle «Mademoiselle» est un mélange improbable pour une recette qui fonctionne, notamment à Oran où il a débarqué lundi à l’IFO, le premier d’une tournée dans les instituts des autres villes concernées : Tlemcen, Alger et Constantine.
Il se déroulera en marge de la 4e édition, prévue du 24 au 30 avril à Annaba. «Première du genre entre l’Institut du cinéma palestinien et un festival de cinéma algérien, cette collaboration vise à créer un espace privilégié, axé sur le cinéma palestinien, à l’effet de mettre en valeur la production cinématographique palestinienne» estime, dans un communiqué public, le Commissariat du Festival du film méditerranéen d’Annaba.
Les éditions Rafar viennent de publier les mémoires du colonel Mohand-Tahar Bouzeghoub sous le titre Des sentiers aux cieux de la liberté.
Dans cet entretien accordé à El Watan, Assia Dib parle de la relation de son génial père avec sa ville, Tlemcen, et de son œuvre poétique.
Una (Lana Hranjec), 11 ans, vit avec sa mère Lena (Petra Polnisová), et ses deux frères (Alex Rakoš et Sven Barac). Elle attend la venue de son père (Frano Maškovi), un pilote de ligne, pour son anniversaire. Elle visite le petit laboratoire de son grand-père (Nils Ole), dans la cave de la maison, où il lui apprend qu’il a inventé de l’énergie à partir de la flatulence pour éclairer son espace et faire fonctionner les moteurs.