Cet article analyse la montée de l’énergie et des technologies contemporaines nouvelles comme enjeux de compétition et de fortes rivalités entre puissances. Pour ce qui est de l’Algérie, la baisse tendancielle de la demande en pétrole et la montée d’un processus de fragmentation géoéconomique sont des contraintes qui doivent être prises en compte dans la stratégie de construction d’un nouveau modèle économique et social (basé sur une production diversifiée et une consommation inclusive) et d’intégration aux chaînes de valeur mondiales en pleine transformation. Ce qui pose le problème d’une feuille de route détaillée, cohérente et globale qui concilie objectifs stratégiques internes et réalités internationales incontournables.
Le vieillissement de la population est un défi additionnel pour une grande du monde et un autre poids sur l’économie mondiale. Pendant des décennies, l’accroissement régulier de la population à travers le monde (facteur de création d’une richesse en constante augmentation) était la préoccupation des décideurs.
Le retour à des finances publiques saines implique une stratégie globale, des institutions, des règles et des outils appropriés.
La lutte contre l’inflation mondiale entamée depuis le début de 2022 a enregistré des progrès mais de plus gros efforts seront nécessaires pour en venir à bout. Face à la pandémie de la Covid-19 qui a conduit à la fermeture de l’économie mondiale au début de 2020, les autorités à travers le monde ont donc activé le levier de la politique budgétaire pour soutenir les ménages et les entreprises et augmenter les dépenses de santé. Avec le développement et le déploiement rapides des vaccins contre la Covid-19 et la levée progressive des mesures de confinement, l’activité économique a rebondi.
Après des décades d’intégration commerciale et économique accélérée, l’économie mondiale entame un mouvement de repli avec des restrictions commerciales, une réhabilitation des subventions aux investissements et l’adoption de politiques industrielles.
L’ordre mondial unipolaire de l’après-guerre froide est devenu obsolète et doit être remplacé par une nouvelle architecture géopolitique et économique basée sur la coopération et l’inclusivité. La montée de la Chine et des autres groupes de pays non occidentaux ont érodé le système partiellement libéral basé sur des règles internationales mises en place par les pays avancés.
Depuis le 1er janvier 2021, l’Afrique est en train de construire progressivement la zone de libre-échange continentale la plus grande au monde, un marché unique devant offrir des opportunités à ses membres mais dans un contexte de risques majeurs multiples.
L’or monétaire est redevenu un contrat d’assurance gros risques depuis la crise financière de 2008 et un enjeu géostratégique dans le sillage de la guerre en Ukraine. Cette évolution s’explique par plusieurs facteurs, y compris les chocs à répétition secouant l’économie mondiale depuis 2008, la montée des tensions géostratégiques liée à la guerre en Ukraine, l’instabilité financière causée par la crise bancaire aux Etats-Unis et le besoin de se prémunir contre l’inflation de la part de certaines banques centrales.
En raison d’une multiplication de chocs externes, les uns plus violents que les autres, depuis trois ans, l’économie mondiale est sous pression du fait d’un environnement d’incertitude totale et de risques multiples. Citons une inflation qui demeure très élevée après une année de resserrement des conditions monétaires, des turbulences dans le secteur bancaire et des risques géopolitiques aigus. Non sans surprise, le bilan macroéconomique à la fin du premier trimestre de 2023 est mitigé, avec les Etats-Unis et la zone euro enregistrant de faibles taux de croissance.
L’ouverture du capital (privatisation partielle ou complète) des banques publiques en Algérie est une étape importante qui devrait améliorer la qualité de service, renforcer les performances du système bancaire et contribuer davantage à soutenir les objectifs de croissance du pays.
La lutte contre l’inflation mondiale, par le biais, entre autres, d’un relèvement des taux d’intérêt directeurs, est porteuse de risques sérieux de déstabilisation du secteur financier mondial. Une partie de ce dernier pourrait désormais faire face à une crise de solvabilité après avoir subi une crise de liquidité le mois dernier.
Le monde est en pleine compétition stratégique pour façonner un nouvel ordre international alors que des défis communs qui affectent les gens partout dans le monde exigent une coopération mondiale accrue.
Bien que solide, l’architecture bancaire des Etats-Unis doit désormais faire face à certaines faiblesses depuis la semaine dernière qui a vu la faillite de trois établissements bancaires en quelques jours.
Le projet de Loi sur la monnaie et le crédit (LMC) propose un cadre juridique nouveau sur lequel devrait être ancrée une nouvelle architecture financière et monétaire, dont la mise en place effective implique des transformations stratégiques, macroéconomiques et structurelles longtemps reportées.
Les échanges extérieurs continueront d’être un moteur d’intégration et de croissance de l’économie mondiale en dépit d’un certain nombre de facteurs de changement apparus ces dernières années.
Les déterminants de l’inflation mondiale post-pandémie ont évolué et les outils macroéconomiques pour la maîtriser doivent être redéfinis.
La valeur du dollar pourrait encore reculer au cours des premiers mois de 2023 avant de se stabiliser si les politiques des grandes banques centrales s’alignaient.
Le Conseil d’administration du FMI vient d’adopter le rapport sur l’Algérie dans le cadre des consultations au titre de l’article IV pour 2022.
L’intégration de l’économie mondiale (mondialisation) est en phase de ralentissement mais loin d’être totalement remise en cause.
Le resserrement de la politique monétaire américaine a des implications macroéconomiques négatives au niveau mondial, y compris en Algérie. La réouverture progressive de l’économie américaine à partir de mars 2021 a ouvert la voie à une résurgence de l’inflation qui a atteint des niveaux jamais enregistrés depuis 40 ans.