L’Espagne voit rouge depuis que l’Italie gagne du terrain en matière de contrats gaziers signés avec les pays de la rive sud de la Méditerranée, à commencer avec l’Algérie, principal fournisseur de la péninsule ibérique.
Dix ans après les revalorisations salariales de 2012, qui avaient coûté l’Etat 2850 milliards de dinars (Mds DA), soit 39 milliards de dollars, et qui avaient induit une augmentation de plus de 8,2% des salaires, de nouvelles hausses sont prévues à compter du mois de mai. Mais elles s’annoncent d’ores et déjà sans impact sur le pouvoir d’achat avec l’envolée des prix des produits de large consommation et des augmentations salariales attendues en moyenne entre 5600 à 6000 DA pour atteindre au plus 10 000 da dans certains cas.
Alors que l’Europe cherche les moyens de se défaire de sa dépendance au gaz russe, dans le sillage de la crise ukrainienne, les prix du gaz naturel américain censé répondre en partie à la demande énergétique du vieux continent s’envolent, en raison de fortes exportations et de faibles stocks.
La Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) a organisé, hier, avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique au CIC, à Alger, une rencontre autour du thème «La R&D, levier de croissance pour l’entreprise».
Oxfam a exhorté le Fond monétaire international (FMI) à "abandonner ses exigences d'austérité alors que la crise du coût de la vie fait augmenter la faim et la pauvreté dans le monde", selon un communiqué de l'ONG diffusé mardi 19 avril.
La production russe a diminué de 7,5% au cours de la première quinzaine d’avril par rapport à mars, selon des rapports de courtiers, alors que les gouvernements de l’UE tentent de se mettre d’accord pour élaborer des propositions visant à interdire le brut russe.
Le secteur de l’Energie et des Mines travaille actuellement à la mise en œuvre d’un programme englobant 26 projets de recherche dans le domaine de la prospection et de l’exploration minière, a affirmé hier à Boumerdès le ministre du secteur, Mohamed Arkab.
La compagnie nationale Air Algérie n’arrive décidément pas à sortir définitivement de la zone de turbulences.
Pour Mohamed Amokrane Nouad, expert-consultant en agroéconomie, le conflit russo-ukrainien a accéléré les tendances déjà engagées sur le cours des matières premières, notamment alimentaires, déjà mis à mal par deux ans de pandémie de Covid-19. Il estime que la situation fait craindre un risque de pénurie mondiale pour de nombreuses denrées alimentaires. Pour le cas de l’Algérie, soulignant que cette crise rappelle celle de 2008, il notera que les enseignements n’ont pas été tirés. Il est temps, selon notre expert, d’anticiper et de développer les produits stratégiques.
Le ministère de l’Industrie et du Commerce vietnamien organisera aujourd’hui une session de consultation avec le bureau commercial de l’ambassade du Vietnam à Alger autour des opportunités d’exportation vers le marché algérien.
Sider El Hadjar, qui a toujours financé ses opérations par des crédits bancaires remboursables, dispose aussi de son propre fonds pour engager la 2e phase de son plan de développement (PLD). Seulement, plus de 46,5 milliards de dinars de Sider El Hadjar sont toujours bloqués.
Depuis 2020, Sider El Hadjar a été contraint de fonctionner tout en comptant sur des leviers de gestion appropriés et continue à procéder de la sorte en tenant compte des dernières orientations aussi bien du ministre de l’Industrie, lors de sa dernière visite en septembre 2021, que celles du président-directeur général du groupe Imetal et PDG du groupe Sider.
Le secrétaire général de l’UNPA, Abdellatif Dilmi, affirme que plusieurs wilayas ont perdu en récolte entre 35 et 45%. «Les prix devraient connaître une accalmie», espère M. Dilmi, qui souhaite voir une abondance des récoltes de la wilaya de Aïn Defla, wilaya leader dans la production de la pomme de terre.
En plus de la pénurie qui a touché l’huile et la semoule, les consommateurs font face à une spirale inflationniste sans précédent puisque l’envolée a touché l’ensemble des catégories des produits alimentaires, notamment ceux relevant des biens industriels et des produits agricoles frais.
Une délégation d’experts relevant de l’Organisation européenne de coopération technique arrivera cette semaine à Alger afin de procéder à une évaluation préliminaire des activités de l’Organisme algérien d’accréditation (Algerac), a affirmé à l’APS le directeur général de cet organisme, Noureddine Boudissa.
Le directeur général de l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL), Khaled Soualmia, a fait savoir hier à Alger que l’Office actualisait le cahier des charges régissant l’activité des laiteries en vue d’augmenter le volume de production du lait subventionné et améliorer sa distribution.
En dépit des réformes menées à maintes reprises, la logique rentière et distributive prend toujours l’ascendant sur la logique productive.
La dure réalité est que personne n’est encore tiré d’affaire. La menace des variants de la Covid-19 demeure et la guerre en Ukraine a multiplié les risques, en particulier pour les pauvres qui subissent le poids de l’augmentation des prix des denrées alimentaires et de l’énergie.
Le nuage de discorde diplomatique entre Alger et Madrid n’est pas près de se dissiper. Le choix du soutien du gouvernement espagnol au plan marocain sur la question du Sahara occidental a marqué une profonde cassure dans les relations entre l’Algérie et l’Espagne.
La levée des blocages à l’investissement permettra, selon le médiateur de la République, Brahim Merad, de créer plus de 50 000 emplois à travers le pays. En visite jeudi dernier à Relizane, le médiateur prévoit des résultats positifs après la prise en charge effective des entraves rencontrées sur le terrain par les opérateurs économiques. Il a fait part de l’entrée prochaine en activité de 830 projets d’investissement à l’arrêt.