Mardi 15 février 2022, le pôle financier lance une grande opération de perquisition, mise sous scellés, saisie et confiscation de biens appartenant à de nombreux hommes d’affaires et hauts fonctionnaires ainsi que les membres de leurs familles, poursuivis et condamnés (pour certains définitivement) dans des affaires de «corruption» et de «blanchiment d’argent».
Pour la cinquième fois, le pôle pénal financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, a décidé, jeudi dernier, de reporter au 17 mars le procès de l’ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi.
A lors que le collectif de la défense avait dénoncé, il y a deux semaines, «le recours au procès à distance avec des moyens qui ne permettent ni d’entendre la voix du prévenu ni de voir son image», jeudi dernier, le procès des deux anciens ministres des Travaux publics, Amar Ghoul et Abdelkader Kadi, ainsi que de l’ancien wali de Aïn Defla, Abdelkader Ouali, et de l’homme d’affaires Ali Haddad, devant le pôle financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, a été perturbé à plusieurs reprises par des coupures récurrentes du son et de l’image du patron de l’ETRHB, diffusés par visioconférence à partir de la prison de Tazoult, à Batna, où il est détenu.
Le procès de l’ancien ministre de la Justice, Tayeb Louh, son ex-inspecteur général Tayeb Benhachem et de l’homme d’affaires Tarek-Noah Kouninef, s’est terminé lundi dernier, en fin de journée, après les longues plaidoiries de la défense.
Ex-ministre de la Justice : Une peine de 10 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de dinars et d’une privation de son droit d’être élu durant 5 ans a été requise, hier, contre l’ancien ministre de la Justice, Tayeb Louh. Il a enfoncé Belkacem Zeghmati, accusant ce dernier de murmurer dans l’oreille du défunt Gaïd Salah, ancien vice-ministre de la Défense.
Déserteur des rangs de la Gendarmerie nationale, reconverti en youtubeur, extradé d’Espagne au mois d’août dernier, après quatre ans d’exil, Mohamed Abdellah n’a pu être jugé, hier, par le tribunal de Bir Mourad Rais, à Alger, pour son affaire d’«atteinte à la vie privée d’autrui» et de «diffusion d’informations portant atteinte une institution de l’Etat», qui lui a valu une condamnation de 10 ans de prison ferme.
Le président du Syndicat national des magistrats (SNM), Issad Mabrouk, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère, hier à Alger, lors de sa réunion avec les magistrats du centre du pays, pour dénoncer aussi bien «la trituration» de la mouture des deux projets de lois organiques relatifs au statut du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et de celui de la magistrature, que pour s’en prendre «au manque de formation», l’«incompétence» et «la fuite en avant» de certains de ses confrères.
Après quatre reports successifs, le procès de Abdelwahid Temmar, ancien wali de Mostaganem (2015 à 2017) et ex-ministre de l’Habitat, a connu un autre report au 10 mars prochain.
Une descente policière des plus insolites a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi derniers à bord du navire de transport des voyageurs Bordj Badji Mokhtar, en partance à partir du port d’Alger vers Marseille. Des dizaines d’agents des Brigade de recherche et d’investigation (BRI), Brigade de répression du banditisme (BRB) et Brigade mobile de la police judiciaire (BMPJ) ont investi le navire,vers 23h, accompagnés de leurs collègues de la police scientifique et ont passé au peigne fin les cabines et les véhicules des voyageurs qu’il transportait alors qu’il s’apprêtait à larguer les amarres, c’est-à-dire après l’accomplissement des formalités administratives douanières.
Poursuivi pour les délits d’«abus de fonction», «entrave au bon fonctionnement de la justice» et «incitation à la partialité», en lien avec des faits datant de 2016, l’ancien ministre de la Justice, Tayeb Louh, devait comparaître hier devant le pôle financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, avec son secrétaire général, Tayeb Belhachem (en liberté), et un des frères Kouninef, Tarek Noah, propriétaires du groupe KouGC, mais le procès a pour la troisième fois été ajourné d’une semaine, en raison de l’absence de Me Mahdjouba, avocat de l’ex-ministre, atteint de Covid-19, selon ses confrères. Le président a tenu à préciser à Louh qu’il s’agit «du dernier report» qui sera accordé.
Poursuivi pour avoir «abusé» de sa fonction, en «donnant des instructions» à ses subordonnés pour mener, puis arrêter les enquêtes liées à la corruption impliquant Mme Maya, de son vrai nom Zoulikha Nachinèche, les deux enfants (El Wafi et Skender) de Djamel Ould Abbès, ex-secrétaire général du FLN, à la député de Boumerdès, ainsi qu’aux fonds saisis dans le cadre de ces enquêtes, l’ancien coordinateur des services de sécurité, le général-major à la retraite Bachir Tartag, devait être jugé hier par le tribunal militaire de Blida, mais son procès a été renvoyé, apprend-on auprès de certains avocats constitués, à une date «ultérieure» sans l’arrêter.
Le procès du général-major à la retraite Bachir Tartag, ancien coordinateur des services de renseignement, s’ouvre aujourd’hui, devant le tribunal militaire de Blida.
Le pôle pénal financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, a renvoyé, pour la troisième fois, le procès de l’ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi, poursuivie pour la gestion de plusieurs manifestations culturelles et politiques.
Renvoyé à plusieurs reprises, le procès des deux anciens ministres des Travaux publics, Amar Ghoul et Abdelkader Kadi, ainsi que du patron du groupe ETRHB, Ali Haddad, a encore une fois été reporté, jeudi dernier, au 3 mars prochain, par le pôle financier et économique près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger.
Le pôle financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, a prononcé, jeudi dernier, le verdict lié au procès de l’ancienne ministre de l’Industrie, Djamila Tamazirt, jugée en tant que directrice générale du groupe public de l’agroalimentaire Eriadh, puis en tant que PDG, pour «fausse déclaration de patrimoine», «abus de fonction en vue de l’obtention de privilèges» et «octroi d’indus avantages aux tiers lors de la conclusion de marchés», «dilapidation de deniers publics», «trafic d’influence» et «blanchiment d’argent».
Déféré lundi dernier devant le tribunal militaire de Bilda, le général Athmane Belmiloud, ancien directeur central de la sécurité de l’armée, a été condamné dans deux affaires distinctes.
Très controversée pour ses déclarations sulfureuses contre la Kabylie, l’ex-députée de la wilaya de Boumerdès, Naïma Salhi, a été auditionnée, hier, par la doyenne des juges d’instruction de la 1re chambre près le tribunal de Chéraga, dans le cadre de la plainte déposée contre elle par deux avocats du barreau de Tizi Ouzou pour propos «racistes» et «haineux» à l’égard de la Kabylie.
Une peine maximale de 20 ans de prison ferme, assortie d’une amende de 2 millions de dinars et d’un mandat d’arrêt international, a été prononcée hier par le pôle financier de Sidi M’hamed, à Alger, contre l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, réfugié aux Etats-Unis.
Dans son communiqué rendu public à l’issue de la réunion de son bureau exécutif, le SNM s’est montré très offensif à l’égard de la chancellerie.
Après deux reports successifs, le procès de l’ancienne ministre de l’Industrie, Djamila Tamazirt, en tant que PDG du groupe agro-alimentaire Eriad, s’est tenu jeudi dernier devant pôle pénal financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger.