Les États-Unis et le Royaume-Uni procèdent régulièrement à des frappes contre des installations houthies, mais sans être parvenus à ce stade à anéantir la capacité opérationnelle du mouvement.
Une explosion a été signalée ce dimanche 17 mars à proximité d'un navire commercial au large de la côte sud du Yémen, a rapporté l'agence britannique de sécurité maritime UKMTO, sans faire état de dommages.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé à un arrêt immédiat des hostilités, soulignant les risques d’une escalade qui pourrait mettre en péril la paix et la stabilité en mer Rouge et dans la région. Dans un communiqué, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exhorté toutes les parties à éviter une escalade et à privilégier les solutions diplomatiques.
Le ministre de la Défense britannique a affirmé que le Royaume-Uni est «prêt à entreprendre des actions directes» contre les rebelles houthis. Et de poursuivre : «Nous n’hésiterons pas à prendre des mesures supplémentaires contre les menaces à la liberté de navigation en mer Rouge.»
Le mardi 26 décembre, les Houthis, un groupe rebelle yéménite soutenu par l'Iran, ont affirmé avoir lancé un missile sur le navire MSC UNITED en mer Rouge et avoir mené une attaque de drone en direction d'Israël. En réponse, l'armée américaine a détruit mardi 12 drones et 5 missiles tirés par les Houthis du Yémen, selon le Pentagone.
Des États arabes du Golfe ont salué hier l’annonce d’un nouvel engagement des parties belligérantes du Yémen à respecter un nouveau cessez-le-feu et à travailler pour la paix, rapporte l’AFP.
Quatre soldats yéménites ont été tués et trois autres blessés dans un attentat perpétré hier à Chabwa, une province du sud-est du Yémen, a annoncé un responsable des services de sécurité cité par l’AFP, en attribuant l’attaque à Al Qaïda.
L’Irak est disposé à jouer les médiateurs pour aider à mettre fin à la guerre au Yémen. C’est ce qu’a annoncé hier le ministre des Affaires étrangères irakien, Fouad Hussein, en recevant à Baghdad le chef de la diplomatie yéménite, selon des propos recueillis par l’AFP.
Le gouvernement et les rebelles au Yémen ont libéré un nouveau groupe de détenus hier, au troisième et dernier jour d’un vaste échange de prisonniers, sur fond de pourparlers visant à mettre fin à plus de huit ans de guerre.
Plus de 300 prisonniers de guerre au Yémen ont été libérés vendredi au premier jour d'un vaste échange entre camps ennemis, a annoncé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en pleines négociations sur une trêve dans le pays.
Un avion transportant des rebelles yéménites a quitté hier l’Arabie Saoudite pour Sanaa, aux mains des insurgés, tandis que des détenus saoudiens s’apprêtaient à rejoindre leur pays, au deuxième jour d’un vaste échange de prisonniers dans la guerre au Yémen.
Une vaste opération d’échange de prisonniers a débuté hier au Yémen entre le gouvernement et le mouvement Ansarullah dit «Houthi», a annoncé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Des médiateurs omanais sont arrivés à Sanaa pour discuter avec les rebelles houthis d’une trêve au Yémen avec l’Arabie Saoudite, qui soutient le gouvernement yéménite, a indiqué une source aéroportuaire.
Le ministre yéménite de la Défense, Mohsen Al-Daari, et le gouverneur de Taiz, Nabil Shamsan, ont survécu samedi à un attentat dans le gouvernorat de Taiz, au sud-ouest du pays, rapportent des médias citant des sources locales.
Avec cette trêve, l’objectif sur le long terme est de donner aux Yéménites l’espoir que ce conflit puisse se terminer. Après sept ans d’intervention, la coalition commandée par les Saoudiens n’a pas réussi à déloger les rebelles des régions conquises dans le nord du pays.
La série d’attaques des Houthis contre des installations pétrolières saoudiennes a changé la trajectoire de la courbe des prix du pétrole à la clôture du marché vendredi soir.
La coalition menée par Riyad a effectué des frappes aériennes au Yémen «contre les sources de menace à Sanaa et Al Hodeïda» en représailles aux attaques des rebelles yéménites houthis en Arabie Saoudite, a tweeté l’agence de presse officielle saoudienne SPA, dans la nuit de vendredi à samedi, relayée par l’AFP. «L’opération militaire se poursuivra jusqu’à ce que ses objectifs soient atteints», a ajouté l’agence sur le même réseau social, en citant la coalition.
La frappe aérienne meurtrière aujourd'hui, vendredi 21 janvier, contre une prison tenue par les rebelles Houthis au Yémen "n'est pas acceptable", a déclaré l'ambassadrice de la Norvège à l'ONU, Mona Juul, présidente en exercice de cette instance en janvier.