Les États-Unis et le Royaume-Uni procèdent régulièrement à des frappes contre des installations houthies, mais sans être parvenus à ce stade à anéantir la capacité opérationnelle du mouvement.
Les États-Unis ont effectué plusieurs frappes aériennes au Yémen dans la nuit de samedi à dimanche, ciblant des installations de stockage d'armes appartenant aux rebelles houthis. Ces frappes visaient à neutraliser des armes sophistiquées utilisées par les Houthis, soutenus par l'Iran, pour attaquer des navires civils et militaires en mer Rouge et dans le golfe d'Aden, selon un haut responsable américain. La chaîne de télévision houthie, Al-Massira, a rapporté que trois frappes avaient touché plusieurs quartiers de Sanaa, la capitale yéménite.
Ces attaques interviennent alors que les Houthis, contrôlant une grande partie du Yémen, mènent des opérations contre des cibles liées à Israël, qu’ils déclarent être en solidarité avec le Hamas. Face à cette escalade, les États-Unis et le Royaume-Uni ont intensifié leurs frappes contre les installations houthies. En octobre, pour la première fois, les États-Unis avaient déployé des bombardiers furtifs B-2 dans leurs attaques contre le groupe, sans toutefois parvenir à éliminer leur capacité opérationnelle.