Le ministère de l’Agriculture a ordonné de mettre de grandes quantités de légumes secs sur le marché de «manière urgente et à des prix fixes».
Le président Tebboune, qui place, au centre de ses préoccupations, la lutte contre la spéculation, veut garantir la stabilité du marché des produits alimentaires et agricoles durant toute l’année, afin de préserver davantage le pouvoir d’achat du citoyen.
Pour tenter de réguler un marché des plus fiévreux, les autorités ont décidé de mener une guerre contre les spéculateurs. Ainsi, quelques jours après la mise en garde du chef de l’Etat contre la spéculation autour des produits de large consommation notamment le riz, les lentilles et les haricots blancs, les services de la sécurité ont saisi d’importantes quantités de ces denrées alimentaires et arrêté des individus pour pratique commercial illégale.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, dans l’entretien accordé samedi soir à des médias locaux, sa volonté d’aller le plus loin possible pour «moraliser la vie publique».
Les éléments de la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale de la commune de Seriana (Batna) ont saisi un peu plus de 115 quintaux de son destinés à la spéculation illicite, a-t-on indiqué dans un communiqué publié du groupement territorial de ce corps constitué.
Le marché des produits agricoles connaît, depuis quelques années, une déstabilisation caractérisée par la flambée des prix. Ainsi, des légumes et des fruits affichent des prix exorbitants même dans les périodes de production.
Depuis la livraison des premières commandes de véhicules Fiat à leurs clients, l’on constate, à travers les réseaux sociaux et les sites dédiés à la vente de voitures, un retour réel au phénomène de spéculation sur le marché des voitures neuves, où les prix proposés dépassent tout entendement Une problématique décriée par le président de l’Association de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (Apoce), Mustapha Zebdi, qui préconise le boycott comme solution.
Le tribunal de Sidi Ali, près le cour de Mostaganem, a prononcé une peine de 10 années de réclusion criminelle à l’encontre d’un individu impliqué dans une affaire de spéculation illicite, a-t-on appris, lundi, auprès du Parquet.
Les services de sécurité multiplient les saisies et les arrestations d’individus impliqués dans des opérations de spéculation touchant des denrées alimentaires de base.
Les services de la Gendarmerie nationale de Tlemcen ont saisi, dernièrement, 543 quintaux de blé tendre, d’orge et de son destinés à la spéculation, a indiqué, hier, un communiqué de la cellule de communication du groupement territorial de ce corps de sécurité.
Le tribunal d’El Bayadh a prononcé une peine de 7 ans de prison ferme contre un individu dans une affaire de spéculation illégale sur l’huile de table, indique un communiqué du parquet près de cette instance judiciaire.
-Le Ramadhan de cette année va-t-il être différent des années précédentes ? Le Ramadhan de cette année ne va pas être différent des autres années précédentes malgré tous les changements politiques qui ont eu lieu dans notre pays et les crises qu’on a un peu partout, que ce soit la crise économique en général, le lendemain de la crise sanitaire et la crise entre la Russie et l’Ukraine, nous continuons hélas à être nous-mêmes, c’est-à-dire à se préparer pour le Ramadhan comme si on se préparait à une guerre que ce soit de la part des pouvoirs publics qui parlent à chaque veille du Ramadhan d’approvisionner le marché, organiser des marchés de proximité provisoire appelés «marchés de la Rahma», de parler du renforcement du contrôle et du côté du consommateur, c’est aussi la préparation pour s’approvisionner pour faire des stocks, acquérir tout ce qu’il faut acquérir en termes de produits alimentaires avec très peu de confiance vis-à-vis de la régulation du marché, avec beaucoup de frénésie qui atteint son apogée menant aux pires excès et avec beaucoup de pression sur certains produits de première nécessité (huile, tomate concentrée, frik, semoule, farine).
Les services de sûreté de la wilaya d’Alger ont saisi 4.420 kg de dattes et 795 kg de produits alimentaires divers destinés à la spéculation illicite et arrêté 3 suspects, indique jeudi un communiqué des mêmes services.
Les marchés de la capitale et même les vendeurs par camions mobiles sur le bord des routes ont affiché une hausse vertigineuse des prix des légumes et des fruits, coïncidant avec le début du mois de Ramadhan.
Le Conseil des ministres réuni, lundi dernier, s’est attardé sur une sérieuse problématique qui empoisonne la vie des Algériens depuis plusieurs mois déjà. Il s’agit de la disponibilité des produits de large consommation sur le marché.
L’organisation des agriculteurs en coopératives agricole est la meilleure voie pour neutraliser les intermédiaires, qui font revenir les mêmes pratiques sur la spéculation et l’augmentation des prix.
Si certains commerçants se contentent de stocker les aliments pour les vendre à prix fort, d’autres vont beaucoup plus loin.
Les associations de consommateurs jouent un rôle de plus en plus important dans la défense de leurs droits. Elles sont d’ailleurs reconnues d’utilité publique. Elles se situent entre les trois acteurs du marché, que sont les consommateurs individuels, qu’elles défendent et représentent, les professionnels (opérateurs économiques) et les pouvoirs publics. Elles sont la «voix» des consommateurs qui n'ont pas les moyens de s'exprimer directement.
Les services de sûreté de wilaya d’Alger ont saisi 950 litres d’huile de table et arrêté deux individus pour spéculation sur des produits de large consommation, a indiqué mercredi un communiqué de la sûreté.
L’approche du mois de Ramadhan, les spéculateurs redoublent de férocité. Stockage de denrées alimentaires de première nécessité et hausse exagérée des prix, certains spéculateurs profitent de pareilles occasions pour multiplier les gains d’une manière inconsidérée.