Les services de sûreté de wilaya d’Alger ont saisi 950 litres d’huile de table et arrêté deux individus pour spéculation sur des produits de large consommation, a indiqué mercredi un communiqué de la sûreté.
L’approche du mois de Ramadhan, les spéculateurs redoublent de férocité. Stockage de denrées alimentaires de première nécessité et hausse exagérée des prix, certains spéculateurs profitent de pareilles occasions pour multiplier les gains d’une manière inconsidérée.
Un opérateur économique répondant aux initiales d’A.A. a été condamné, mercredi 8 mars par le tribunal d’El Milia dans la wilaya de Jijel à une peine de 10 ans de réclusion criminelle assortie d’une amende de 2 millions de dinars avec placement sous mandat de dépôt à l’issue de l’audience.
Dans certains points de vente à la périphérie d’Alger, les prix du mouton commencent de 45 000 DA pour dépasser les 120 000 DA, soit près de 6 fois le Salaire minimum garanti (SNMG). Les éleveurs expliquent cette flambée par les aléas touchant la filière. Des associations, à l’instar d’El Amar, réclament la régulation du secteur.
Le ministère du Commerce et de la Promotion de l’exportation a mis en place sept mesures «strictes» afin d’affronter les spéculateurs sur les marchés en ce début du mois de Ramadhan, selon une déclaration du responsable de la régulation du marché au ministère du Commerce au quotidien El Chorouk.
Il n’est pas rassurant que ce soit le secteur du commerce qui polarise l’attention sur la scène nationale
A quelques jours du mois de Ramadhan, la pression sur l’huile de table et la semoule persiste à Souk Ahras et les spéculateurs redoublent de voracité au point où quelques particuliers imposent à leurs clients des insecticides, des balais, de la moutarde et des champignons en concomitance avec les produits précités.
Les Algériens s’apprêtent à vivre un Ramadhan exceptionnel, qui sera à coup sûr dominé par l’austérité. Plus question de dépenser sans compter. En effet et pour ne pas déroger à la règle, les prix flambent.
Dans le cadre de la lutte contre la spéculation illicite relative aux produits alimentaires de large consommation, et ce, en application de la nouvelle loi promulguée visant à lutter contre la spéculation, la brigade économique et financière de la police judiciaire relevant de la sûreté de wilaya de Mostaganem a saisi 364 jerricans d’une capacité de 5 litres chacune et 318 bouteilles de 2 litres chacune, totalisant 2456 litres d’huile de table destinés à la spéculation
Les services de contrôle de la qualité et de la répression des fraudes ont procédé, depuis le début de l’année, à la saisie de près de 64 tonnes d’huile de table destinées à la spéculation, selon un bilan du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations.
La spéculation illicite est définie comme «tout stockage ou rétention de biens ou de marchandises visant à provoquer une pénurie sur le marché ou une perturbation des approvisionnements au niveau du marché, et toute hausse ou diminution artificielle des prix des biens ou marchandises ou des billets de banque».
Le Service d’investigation générale (SIG) du commandement de la Gendarmerie nationale a été instruit à l’effet d’enquêter sur la spéculation effrénée sur la pomme de terre. Et c’est sur ordre du président de la République, en tant que ministre de la Défense nationale, que cette action, d’envergure nationale, a été lancée il y a à peine quelques jours.