Jamais campagne électorale aussi décisive aura été aussi courte en France, avec l’immigration comme thème central qui aura été matraqué par les médias, et pourrait avoir séduit nombre d’électeurs.
Est-ce en Israël ou en France qu’on vote les 30 juin et 7 juillet prochains ? Cette question, provocatrice certes, résume l’instrumentalisation depuis octobre dernier d’un prétendu antisémitisme de la gauche coupable d’avoir soutenu les Palestiniens dans leur drame pourtant condamné, notamment, par l’ONU ou la Cour internationale de justice.
Pyongyang et Moscou, qui «luttent ensemble» contre l’«hégémonie» américaine, ont signé hier un accord de défense mutuelle, a annoncé le président Vladimir Poutine lors de sa visite d’Etat de deux jours en Corée du Nord, selon des propos recueillis par l’AFP.
Une fièvre électorale gagne la France comme le pays en a rarement connu. Depuis la limite des candidatures fixée lundi 17 juin, les forces en présence sont à présent clairement en place dans une compétition historique.
Emmanuel Macron a surpris son monde au soir du 9 juin en décidant la dissolution de l’Assemblée nationale française et la convocation du corps électoral pour en renouveler la composition, deux ans avant la fin de la mandature. Ce faisant, il a précipité le pays dans un engrenage inattendu de polémiques et d’enjeux.
L’ex-conseiller et président du Conseil national de Junts, Josep Rull, a été élu nouveau président du Parlement de Catalogne après deux tours de vote. Le député de Junts, condamné lors du référendum du 1-O, a obtenu ce poste grâce à un accord entre son parti et l’ERC, visant à ce que cette institution soit dirigée par une force indépendantiste plutôt que par le Parti des socialistes de Catalogne (PSC), qui s’était également allié à la CUP.
Le Premier ministre chinois, Li Qiang, entamera une visite en Australie, ce samedi, a annoncé, hier, le Premier ministre australien, Anthony Albanes.
Le scrutin européen révèle la progression des partis nationalistes et populistes, notamment en Italie, en Allemagne, en Autriche et aux Pays-Bas. En France, le score des lepénistes du Rassemblement national est historique. Face à cette donnée que tout annonçait ces dernières années, le président Emmanuel Macron a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale française.
La percée réalisée par les courants nationalistes et d’extrême droite aux élections européennes fait craindre un recul sur l’orientation écologiste de l’Europe. Des analystes interrogés par l’agence Reuters font état d’inquiétudes sur la difficulté «d’adopter de nouvelles lois vertes, même si celles existantes ne seront pas compromises».
La quatrième élection de l’année en Espagne s’est tenue le 9 juin, portant sur les élections européennes. A cette occasion, 61 députés espagnols ont été élus au Parlement européen, soit deux de plus qu’en 2019, pour un total de 720 sièges. Les résultats révèlent un équilibre général, avec une nette progression des forces conservatrices (Vox, Se Acabó la Fiesta et PP améliorent leurs scores) et un recul des forces de gauche ainsi que des partenaires du gouvernement de Pedro Sánchez.
Reconduction. Jeudi 6 juin 2024, à Misrata, de l’accord conclu en février dernier à Tunis entre les deux Chambres libyennes, pour tenir des élections sous la houlette d’un nouveau gouvernement de technocrates à former : les Etats-Unis prêtent l’oreille, Washington ne veut surtout pas perdre complètement pied dans l’Est libyen qui veut tourner la page Dbeiba et s’approche de la Russie.
Le premier sommet Corée du Sud-Afrique de l’histoire à Séoul s’est ouvert hier à Séoul. Vingt-cinq chefs d’État et des délégations de 48 pays du continent prennent part à cette rencontre qui a pour objectif d’approfondir les rapports économiques entre l’Afrique et la Corée du Sud.
Séoul, Tokyo et Pékin ont réaffirmé hier leur engagement en faveur d'une «dénucléarisation de la péninsule coréenne» et de la paix, lors de leur premier sommet tripartite depuis près de cinq ans, promettant de renforcer leur coopération économique et d'encourager la conclusion d'un accord de libre-échange trilatéral, rapporte l’AFP.
La Russie a accusé hier les Etats-Unis de vouloir déployer des armes dans l’espace après l’échec d’un projet de résolution russe à l’ONU, rapporte l’AFP.
La crise diplomatique entre l’Argentine et l’Espagne, déclenchée par des propos du président argentin, Javier Milei, sur l’épouse du Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, s’est aggravée hier avec l’annonce par Madrid du retrait définitif de son ambassadrice de Buenos Aires.
Sept soldats nigériens sont morts dans une attaque de djihadistes présumés lundi près de la frontière entre le Niger et le Burkina Faso, a affirmé hier le gouvernement à Niamey, ajoutant que ses forces ont en riposte tué «plusieurs dizaines de terroristes», selon l’AFP.
La Commission européenne a reconnu hier «une situation difficile» après la publication d’une enquête journalistique selon laquelle des dizaines de milliers de migrants ont été arrêtés et abandonnés en plein désert au Maroc, en Tunisie et en Mauritanie , avec le soutien financier de l’UE, rapporte l’AFP.
L e président iranien Ebrahim Raïssi et son ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian sont morts dans un accident d’hélicoptère dans le nord-ouest de l’Iran, a annoncé, hier, le gouvernement de ce pays, poids lourd du Moyen-Orient.
Julian Assange a remporté hier une victoire dans sa longue bataille judiciaire contre son extradition vers les Etats-Unis : la justice britannique a accordé la possibilité d’un nouvel appel au fondateur de WikiLeaks, rapporte l’AFP, que les Etats-Unis veulent juger pour une fuite massive de documents.
La plus haute juridiction d’Afrique du Sud a déclaré hier l’ex-président Jacob Zuma inéligible en raison d’une condamnation à la prison en 2021, et prononcé son exclusion des élections prévues dans neuf jours, rapporte l’AFP. Plus de 27,5 millions de Sud-Africains sont appelés le 29 mai à élire leurs députés, qui désigneront ensuite le prochain Président. Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis la fin de l’apartheid, risque pour la première fois de perdre sa majorité absolue au Parlement et d’être contraint à former un gouvernement de coalition.