Si l’année dernière Al Moâtassim-Billah Midni était considéré comme le plus jeune auteur de livres pour jeunesse au Salon international du livre d’Alger (SILA), il y revient, cette année, avec sa casquette d’écrivain. Ce jeune lycéen a tout l’étoffe d’un petit génie. Un regard vif et intelligent à la fois se cache derrière ses lunettes.
L’expérience de l’écrivain, poète et sociologue algérien dans l’écriture et les mythes fondateur a été au centre d’une conférence, lundi dernier, au niveau de l’espace Panef du Salon international du livre d’Alger.
Auteur d’une quinzaine d’ouvrages, Bellahsène Bali, 88 ans, la mémoire toujours vivante, continue, intellectuellement cette fois-ci, son combat pour reconstituer les pans de notre histoire.
Qu’est-ce qui vous a motivé à fouiller dans cette portion d’un passé qui raconte dans le captivant récit La gloire des vaincus, une partie de notre douloureuse histoire face à la colonisation ?
Dans l’entretien accordé à El Watan, Mohamed Sari revient sur l’acte de traduction, ses exigences et les moyens à mettre en œuvre pour impulser un vrai mouvement de traduction dans le pays. «C’est en forgeant qu’on devient forgeron. Et c’est le même processus dans tout acte d’apprentissage, et la traduction est un vrai champ d’apprentissage pour peu que le traducteur puisse trouver un champ fertile où il puisse forger son talent et mettre en pratique les différentes théories de traductologie qu’on lui a inculquées dans les années de sa formation universitaire.»
Un livre autobiographique, une auto-thérapie, des souvenirs, des réminiscences, les douleurs d’un parcours professionnel… d’une vie l Ou comment sortir du fond du gouffre… sain et lucide. Un retour de loin.
l L’établissement arts et culture de la wilaya d’Alger a organisé une rencontre avec l’auteur Fouad Boukhlafa au niveau de l’espace culturel Bachir Mentouri à Alger, dans le cadre de son rendez-vous hebdomadaire «Les mercredis du verbe».
Staten Island de l’auteur Mahmoud est une fiction romanesque qui se lit d’un trait avec en prime une intrigue et des rebondissements à volonté.
Le peuple indigène a abreuvé de son sang chaque hectare des 8 millions de kilomètres carrés du Brésil», lançait Ailton Krenak devant l’Assemblée constituante en 1987. Pendant qu’il prononçait son discours à Brasilia, vêtu d’un costume blanc, il s’enduisait le visage d’une peinture noire traditionnelle, transformant ce rituel de deuil en une scène emblématique de la lutte des peuples autochtones pour leur droit à la terre.
Il est l’un des auteurs les plus promoteurs de sa génération. Jeune trentenaire, Saïd Khatibi, qui a tôt fréquenté les rédactions algéroises, s’est intéressé aux arts. Auteur de deux essais sur l’histoire socioculturelle de la musique raï, il publie quatre romans, qui ont reçu un accueil formidable.
Jugurtha Abbou est spécialiste en psychologie sociale. Il est écrivain et militant politique. Il a été membre du Conseil national puis Secrétaire national à la communication du FFS, ce qui lui a permis de s’imprégner de la pensée de Hocine Aït Ahmed. Il revient dans cet entretien sur son ouvrage intitulé «La pensée de Hocine Aït Ahmed». A travers cette œuvre, Jugurtha Abbou se fixe le but de représenter de façon succincte la vision de Hocine Aït Ahmed et sa pensée politique, économique et identitaire.
Abdeldjabar Boukanoun, actuellement responsable du centre El Kadiria pour l’enseignement de la religion et des sciences de la communication, basé à Tiaret, cadre d’Etat à la retraite, homme politique issu d’une grande famille de lettrés de cette mythique région, qui a été doublement capitale.
Le Norvégien Jon Fosse, couronné par le Nobel de littérature hier, est un écrivain touche-à-tout, chez qui la forme est généralement plus importante que le fond, le non-dit plus parlant que les mots.
Le Nobel ? «Je pense que mon fils l’aura avant moi», plaisante le Britannique Ian McEwan. Cette grande voix, dont le nom se murmure chaque année pour ce prix appelle les auteurs à être «courageux» face au débat sur les «relecteurs en sensibilité» qui anime le monde littéraire.
L’écrivain et scénariste syrien Khaled Khalifa, auteur de plusieurs romans l’ayant placé parmi les auteurs contemporains les plus reconnus de son pays, est décédé samedi soir à Damas d’une crise cardiaque à 59 ans, a-t-on appris d’une source proche de sa famille.
Dans l’entretien à El Watan, Mustapha Hadj Ali parle de son roman L’Evadé de Cayenne consacré à un bagnard algérien installé au Venezuela. «L’histoire fabuleuse de Salhi Amar m’avait tellement subjugué, que l’occasion qui m’était offerte de l’écrire était un privilège. Je l’ai fait donc avec un grand plaisir, d’autant que l’histoire des Algériens au bagne de Guyane ne m’est pas étrangère», affirme l’auteur. Le roman paru aux éditions El Amel est retenu pour le concours du meilleur roman par l’instance organisatrice de la Journée du manuscrit francophones (JDMF), édition 2023.
Natif de Massa (Toscane), en Italie, où il exerce le métier de libraire, Riccardo Nicolai est un auteur passionné. Il s’est intéressé à un personnage historique connu des Algérois : Ali Bitchin, raïs qui finança la construction de la mosquée du même nom, située à La Basse Casbah. Né dans la région d’origine de l’écrivain, il fut enlevé et emmené à Alger où il est acheté par un raïs de la taïfa.
D’où je suis ? Je suis de mon enfance comme d’un pays.» La citation est de l’écrivain-pilote, Antoine de Saint-Exupéry. Pour l’auteur de Vol de nuit, tout renvoie l’individu à cette période magique de la vie. Les amitiés nouées à cet âge restent fortes, même si la vie finit parfois par séparer les complices innocents.
Milan Kundera est mort mardi 11 juillet, à Paris. Il avait 94 ans. Triste jour pour le monde de la littérature et les millions de lecteurs de « L’Insoutenable légèreté de l’être », son roman au succès planétaire, paru en 1984.
En dépit de la grisaille ambiante en matière de production littéraire et le manque d’engouement pour la lecture qui expliquerait en grande partie cette infécondité littéraire des auteurs de la région qui se prolonge, l’écrivain Abdelkader Tiouti, natif de la région de la Saoura, récidive en publiant son deuxième ouvrage intitulé Abus de patience, après celui qu’il avait publié dernièrement répondant au titre El Maktoub à la destinée.